𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻𝟽 : 𝚀𝚞𝚒 𝚓𝚘𝚞𝚎 𝚙𝚎𝚛𝚍.

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MARIYA

En attendant l'arrivée du juge, encore vêtue de ma tenue de golf et chaussée de mes B23 Dior, je m'étais installée dans son bureau, observant l'espace qui m'entourait. La porte s'ouvrit soudain, et je reconnus immédiatement sa silhouette. Il prit place derrière son bureau, un dossier sous le bras et une tasse de café à la main.

—"Madame la procureure, ravi de vous voir."lança-t-il avant de s'asseoir. "Que me vaut cette visite ?"

—"J'ai appris qu'un mandat de perquisition a été délivré à votre nom, et j'aimerais connaître la raison." rétorquai-je en lui tendant le mandat.

Malgré mes efforts pour le défroisser après que Sergueï l'ait chiffonné, il sembla un peu confus et enfila ses lunettes pour lire attentivement le document.

—"En effet, il s'agit bien de ma signature, mais j'ai peut-être une explication."dit-il, m'expliquant qu'il était en congé la semaine dernière et que la présidente du tribunal avait délivré le mandat au FSB.

Je fis de mon mieux pour rester calme, bien que je ne comprenne pas l'agissement de cette dernière.

—"Sauf qu'elle l'a fait sans mon accord."rétorquai-je calmement, bien que j'étais sur le point d'exploser de colère.

Il semblait mal à l'aise face à la situation, s'efforçant de se justifier comme il le pouvait. Il saisit le téléphone et ordonna à la présidente de se joindre à nous. J'étais impatiente d'entendre sa version des faits. Une femme blonde, dans la quarantaine, fit son entrée dans le bureau, vêtue d'un tailleur impeccable. Ses lèvres pulpeuses, rehaussées d'un rouge à lèvres bordeaux, trahissaient sa confiance en elle. Le juge fit rapidement les présentations, et elle prit place à mes côtés.

—"Vous avez signé ce mandat sans consulter la procureure." demanda calmement le juge.

Elle ne sembla pas découragée, alors je l'observai de près.

—"C'était un cas d'urgence. J'ai répondu au mieux à la demande de l'agent Andreï."rétorqua-t-elle.

À l'entente de ce nom, je roulai des yeux, pas la moindre surprise. J'intervins :

— "Dites-moi à quoi je sers dans ce cas."dis-je en prenant sur moi pour ne pas céder à la colère.

—"Navrée, ça ne se reproduira..." commença-t-elle.

—"Répondez à ma question."l'interrompis-je en me levant d'un bond.

Elle déglutit, soutenant mon regard.

—"Vous êtes la procureure, et la seule à donner votre accord."ajouta-t-elle avec difficulté, comme si les mots lui brûlaient les lèvres.

Je quittai le bureau en même temps qu'elle. L'interpellant, elle pivota pour me faire face. Tandis que je la regardais de près, je détaillai son visage, scrutant ses traits.

MARIYA : De l'ambition à l'obscurité. ( En cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant