Chapitre 45: Jenny

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[Avertissement: Ce chapitre contient une scène à caractère sexuel explicite]

Plus ça va, moins j'arrive à me contrôler quand il est près de moi. Je le désire et ça commence vraiment à poser problème.

Je sens ses mains sur mon corps, venir caresser la naissance de mes seins, sa bouche, chaude et douce, embraser ma peau... Sa respiration hachée m'enflammer sous son touchée... Je me réveille en sursaut. J'en suis à faire des rêves érotique maintenant ? Je me lève et me rends dans la salle de bain pour me rafraichir. Quand je sortais avec Jeremy, je n'avais pas ce genre de rêves, jamais. Encore moins avec Luc... Mais Ezia... Je me remet de l'eau froide sur le visage, et en passe dans ma nuque et sur ma décolleté. On se calme. Peut-être que je suis en train d'ovuler et que c'est pour ça que ma libido est aussi envahissante. Mon propre me reflet me renvoie un regard plein de jugement. Calme toi ma pauvre fille...

Je sors de la salle de bain et remarque de la lumière sous la porte de la chambre d'Ezia. Il ne dort toujours pas ? Je passe devant pour retourner dans ma chambre mais... Je n'ai jamais vu à quoi ça ressemblait à l'intérieur, et puis, s'il ne dort pas...

Je reviens sur mes pas et me met devant le battant, mon cœur battant tellement fort que je le vois bouger sous ma poitrine. J'ai le poing levé, mais j'hésite à frapper. Alors que je prends enfin mon courage à deux mains, la porte s'ouvre. J'aurais aimé m'enfuir, mais je suis paralysée. Ezia me dévisage. Il est torse nu, et porte encore son jean. Mes yeux s'égarent sur son corps, et je déglutis.

— Jenny ?

— Pardon...

Je tourne sur mes talons mais il m'arrête en m'attrapant les bras. Ses mains sont chaudes et si grandes qu'elles encerclent presque entièrement mes biceps.

— Tu voulais me dire quelque chose ?

— Tu m'empêche de dormir... je marmonne alors, en évitant son regard.

— Comment ça ? Je ne fais pas de bruit, j'ai mis mes écouteurs pour regarder mes vidéos...

— C'est juste... Oublie...

Je commence à me dégager mais il resserre sa prise. Il n'a pas l'air décidé à me laisser partir. C'est fou, parce qu'au fond de moi, c'est la réaction que j'espérais.

— C'est quoi la vraie raison ? Pourquoi tu voulais frapper à ma porte ?

— J'ai fait un rêve... érotique, je lui avoue alors, avec l'impression que je vais le regretter.

— Ah...

Il pince ses lèvres, puis ses joues se gonfles. Il se fout de moi là ? Je le fusille du regard et le repousse.

— Tu me saoules... je souffle en me dirigeant vers ma chambre.

Il me suit, avec un sourire idiot sur le visage. Je me retiens de lui en mettre une.

— Pourquoi tu me suis ? je lui demande un peu sèchement.

— Je veux des détails sur ce rêve, c'était toi et moi ? me demande-t-il avec son air narquois insupportable.

— Oublie...

— Oh non, je ne suis pas prêt d'oublier !

J'ouvre ma porte, et il reste derrière moi. Est-ce qu'il veut entrer ? Je suis pas sûre que ce soit une bonne idée... Je m'arrête alors et lui fait face.

— Tu sortais de ta chambre pour faire quoi ? je lui demande alors.

— Pour voir pourquoi y avait une ombre sous ma porte.

Let's paint Apples (premier jet)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant