Chapitre 52: Ezia

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[Avertissement: Ce chapitre contient une scène à caractère sexuel explicite]

Je me réveille avec une gueule de bois, la tête dans un étaux. Je suis sur le canapé, dans notre appartement. Il y a un verre d'eau sur la table basse. Quelle heure est-il ? Et où est...

— T'es réveillé ?

Elle est là. Je grimace en me redressant, une douleur lancinante à l'arrière de la tête. J'ai encore mes vêtements de la veille, c'est que je n'ai pas vomit... Au moins ça... Jenny s'assoie à coté de moi, et sa main froide me caresse le visage. Je m'en saisie pour la garder contre ma peau.

— Comment t'as fait pour me faire monter jusqu'ici ? Je devais être... Une vraie loque...

— Je suis plus forte que tu le penses, mais j'ai galéré, je te l'avoue.

Je porte le verre d'eau à mes lèvres et le bois par petite gorgée. Nous sommes le week-end, et je l'appréhende déjà.

— Tu vas le voir aujourd'hui ?

— Non, je lui ai dit que je révisais.

— Il n'a pas protesté ?

— Je ne sais pas, je n'ai pas regardé mon téléphone.

Elle me fait un sourire qui me déchire le cœur. Ca devrait être moi qui l'invite à sortir. Je veux l'emmener voir un film, manger au restaurant... Lui tenir la main dans la rue, sans avoir besoin de me cacher.

— J'ai envie de t'embrasser, je lui avoue alors en m'approchant d'elle.

Elle me retient en posant sa main sur mon torse.

— Tu pu l'alcool, va te brosser les dents et te laver avant... dit-elle, avec une grimace.

— T'as raison... Je vais aller me changer...

— D'accord, ça te dit qu'on dessine après ? Tu sais, pour le concours.

J'avais sorti ce concours de ma tête. Je ne sais vraiment pas pourquoi elle tient tant à ce que j'y participe, mais je vais le faire, pour lui faire plaisir.

— Si tu veux, je lui réponds, tout en haussant les épaules avec nonchalance.

Je me lève, le corps endolori, puis me dirige vers la salle de bain. Après une bonne douche et un brossage des dents intensif, je sors, et voit que Jenny est en train de préparer le petit déjeuner. Elle est encore dans son pyjama composé d'un short et d'un top à fine bretelle. C'est tellement tentant... J'arrive derrière elle et enlace sa taille tout en plongeant mon visage dans son cou. Je caresse son ventre en passant mes doigts sous le tissus.

— Tu me chatouilles, dit-elle en se tordant, relâchant sa cuillère.

Je ne réponds pas, et poursuit mon exploration de son corps jusqu'à son sein droit, nu, dans ma paume. Sa respiration s'accélère et s'amplifie. Je pourrais tellement la prendre sur ce comptoir...

— Ezia... On doit... On doit dessiner, dit-elle, en retenant ses gémissement, alors que mon érection s'appuie contre ses fesses.

— Tu as dit après, mais tu n'as pas précisé après quoi, je susurre en lui mordillant le lobe de l'oreille.

Ma main continue de toucher sa poitrine avec appétit, et l'autre se glisse dans son short pour caresser autre chose, de plus humide. Sa tête se met en arrière sur on épaule, alors que sa respiration se transforme en gémissement.

— Ezia...

— Tu ne veux pas ? je lui demande à voix basse, avec un ton faussement innocent.

— Bien sur que si...

Let's paint Apples (premier jet)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant