Control The Uncontrollable // The Acolyte - French translation by @rom-1190

16. But

« Tu as besoin de dormir, » murmura-t-il.

Non, tu ne pouvais pas dormir. Ce n'était pas que tu ne désirais pas le sommeil, mais depuis que cette créature sombre hantait tes rêves, tu n'avais pas pu te reposer.

Tes lèvres restaient scellées. Tu ne pouvais pas lui dire, à personne. Tu étais fatiguée de te battre, et même si tu étais profondément blessée par le mal qu'il avait causé à Jecki, tu avais été élevée pour ne pas garder de rancune. Tu savais que tu devais laisser cela derrière toi.

Tu posas ta main sur sa poitrine. Tu sentais son cœur battre, comme une mélodie, et cela te donna la force nécessaire pour le repousser légèrement de côté en bougeant tes doigts.

Il aurait dû être offensé par ce petit mouvement, mais il ne put s'empêcher de te regarder avec admiration alors que tu te levais. Qimir avait cette tendance à t'admirer.

Il ne pouvait pas le montrer auparavant, mais maintenant, il se fichait de ce que tu pensais. Bien sûr, il t'avait amenée ici parce qu'il croyait que tu avais ou savais où se trouvait la relique, mais il avait été attiré par toi bien avant que la relique entre en jeu.

Tu avais fait parler de toi au sein de l'Ordre avec tes écrits. Lui, comme Jecki, se demandait un instant comment un tel talent que le tien n'avait pas encore atteint le rang de Maître. Tu avais toutes les qualités, mais...

L'obscurité, ah, l'obscurité qu'il sentait en toi, et qu'il désirait tant, t'empêchait. L'Ordre ne pourrait jamais embrasser quelqu'un comme toi, peu importe combien tu travaillerais pour cela. L'Ordre ne pourrait jamais voir le potentiel qu'il percevait en toi.

Ils te garderaient occupée avec tes livres et des promesses vaines. C'était ainsi que l'Ordre agissait, même avec les meilleurs des gens.

« Où sont mes anciens vêtements ? » demandas-tu, te tenant dos à lui.

Il désigna ton sac, près de l'entrée de la grotte, sachant pertinemment que tu verrais où il pointait, même avec le dos tourné. La Force était puissante sur cette île. Il te regarda marcher vers tes vêtements et les ramasser. Ils avaient besoin d'être lavés, c'est pourquoi il avait pris la liberté de te changer en des vêtements plus appropriés. Il se leva lentement, se dirigeant vers toi, tout en gardant une certaine distance.

« Ne me déshabille plus jamais, » dis-tu, ta voix redevenant monotone, retrouvant peu à peu ton ancienne identité de Jedi.

Qimir esquissa un sourire face à toutes les préoccupations que tu avais. C'était une préoccupation qui valait la peine d'être exprimée à voix haute. Il baissa les yeux vers le sol. Tu étais une femme belle. Tout être pouvait le voir, même au sein de l'Ordre, tu avais attiré les regards. Il ne voulait même pas penser au nom de ce gars, quoi déjà, York ? Yodel ? Yord ? Oui, Yord. Vous pensiez être malins en cachant vos tentations l'un pour l'autre. Qimir n'oublierait jamais le spectacle de vous deux, main dans la main la première nuit. Eh bien, les blagues sont sur Yord maintenant. Il semble qu'un autre homme ait pris sa place, et Qimir avait l'intention de rester dans ses chaussures.

« Mon amour, tu étais en train de mourir, » tenta Qimir de dissimuler son ton taquin en croisant les bras. Ta tête se pencha légèrement sur le côté, ce qui lui permit de voir ton profil.

« J'étais évanouie, pas en train de mourir. Tu aurais pu attendre que je me réveille, et j'aurais changé mes vêtements moi-même. Ne m'enlève plus jamais mes vêtements sans mon consentement, » répondis-tu d'un ton ferme, mais Qimir ne put s'empêcher de sourire face à ton choix de mots peu judicieux.