Le silence s'était installé depuis des heures, et tu étais reconnaissante pour cette tranquillité. Tu avais beaucoup de questions en tête, et tu savais que seule la Force pourrait y répondre. Avec ce calme, tu pouvais entendre la douleur ; l'adrénaline du réveil s'étant estompée, tu ressentais la douleur dans ton bras droit.Tu supposais que cela venait de ton combat avec le Maître... Tu n'avais même pas envie d'y penser. Peut-être que Qimir avait finalement compris que tu avais besoin de temps pour t'adapter à ton nouvel environnement. Tu avais terminé ton nouvel ouvrage de broderie. C'était une lune. Qimir s'approcha de toi avec un bol de soupe, te l'offrant. À ce stade, tu savais qu'il n'allait pas te empoisonner, donc il n'était plus nécessaire de jouer la méfiante. Tu le pris. Il s'assit à côté de toi, observant ta broderie.
« Une lune, » murmura-t-il, avant de te regarder de nouveau.
« Dans mon dialecte local, Sol signifie Soleil, » expliquas-tu en prenant une gorgée de la soupe chaude. Tu en avais besoin, plus que tu ne voulais l'admettre.
«Maître Sol pensait toujours que j'étais la définition de la lumière, il ne me le disait jamais directement, mais il l'utilisait toujours dans ses arguments avec le... » Tu te rendis compte que tu parlais un peu trop librement. Qimir n'avait pas besoin de savoir tes difficultés avec le Conseil. Tu redressas le menton et le regardas, les yeux vides.
« Je ne pense pas être la lumière qu'il pense que je suis, ni je ne le serai un jour. Je ne brillerai jamais comme le soleil, mais la lune... » Tu souriais faiblement.
« Elle est embrassée par les ténèbres. » Tes yeux se fixèrent sur les siens.
Pendant un instant, Qimir oublia ses propres croyances en absorbant tes paroles. Elles étaient si puissantes, et pourtant la simplicité derrière elles était magnifiquement conçue. Tout le monde pouvait comprendre, tout le monde pouvait se connecter. Tu ne croyais peut-être pas que tu étais une pure lumière, mais quand Qimir te regardait, cela lui faisait presque briller les yeux. Il était pris de court par ta chaleur, défiant sa nature froide. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était te regarder alors que tu buvais ta soupe. Le silence s'installa avant que tu ne te tournes vers lui.
« Je devrais me changer, la nuit est arrivée, j'aimerais ne pas porter de vêtements mouillés, » déclaras-tu.
Qimir hocha la tête, c'était un bon point. Il se rappela soudain que tu étais nouvelle ici et que c'était à lui de te montrer où étaient les choses. Il te désigna un endroit de la pièce où il avait trouvé des vêtements qui devraient te convenir. Tu n'allais pas être ravie des couleurs, mais au moins les vêtements étaient secs et chauds. Il observa alors que tu te dirigeais vers les vêtements et les examinait. Ah, il avait raison, tu n'aimais pas les vêtements, mais tu savais qu'il valait mieux ne pas discuter.
Tu te tournas avec le dos vers lui, enlevant tes vêtements. Qimir déglutit et tenta de détourner le regard. Il voulait te respecter.
Il pouvait se comporter en gentleman.
C'était précisément ce qu'il « pouvait »
être, mais il ne l'était pas. Ses yeux revinrent sur toi. Tu restais là, nue. Ta peau brillait, appelant au toucher. S'il avait été demandé, il aurait été là avec toi. Tu te penchas pour enfiler tes sous-vêtements, et il remarqua des mouvements étranges dans ta main droite. Il sentit que tu avais mal, que tu avais simplement caché la douleur. Il te laissa enfiler tes sous-vêtements avant de s'approcher lentement, se plaçant derrière toi.
« Laisse-moi t'aider, » murmura-t-il, ses mains se posant sur les tiennes alors que tu remontais ton pantalon. Tu regardas sur le côté pour le voir.
« Je peux m'habiller toute seule. » Oh, ton ton espiègle était de retour, mais tu essayais de le cacher cette fois.
Un sourire se dessina sur ses lèvres, alors que ses mains entouraient ta taille pour nouer l'avant de ton pantalon. Sa tête reposa sur ton épaule, mais ses yeux étaient fixés sur ton beau visage. Il ne souhaitait pas te mettre mal à l'aise, mais il voulait te montrer qu'il se souciait de toi.
« Je sais bien que tu peux t'habiller toute seule, » dit-il en riant doucement, tandis qu'il se penchait pour prendre le lien de la tunique qu'il avait trouvé pour toi.
« Mais, ta main te fait mal, » murmura-t-il, alors que vos regards se croisaient.
Tout devint silencieux. Le seul bruit était celui de vos respirations, parfaitement synchronisées. Tu pouvais sentir sa poitrine contre ton dos, ses mains reposant sur ta taille. Ses doigts traçaient des cercles délicats sur ta taille nue. Tu oubliais l'absurdité de la situation en te perdant dans ses yeux. Leur noirceur était telle que tu t'imaginais des étoiles en eux. Tu avais envie de t'y plonger, de voir où cela te mènerait...
« Ça ne fait pas mal, » dis-tu, ton souffle s'accélérant alors que tu reprenais tes esprits, attrapant la tunique des mains de Qimir.
Il recula et leva les mains pour montrer qu'il ne te voulait aucun mal. Il regarderait avec plaisir pendant que tu mettais la tunique toute seule. Il observa alors que tu réussissais miraculeusement à passer la chemise sur ton corps et à la tirer vers le bas. Cependant, la partie difficile restait à faire : il te fallait lacet et attacher la tunique à l'arrière. Il sourit faiblement en te voyant essayer de faire le lacet avec une main. Après cinq minutes de tentatives infructueuses, tu baissas la tête. On aurait dit que la Force ne pouvait pas t'aider cette fois-ci.
Qimir s'avança d'un pas et prit le tissu des mains, commençant lentement à le lacé pour toi. Un petit sourire se dessinait sur ses lèvres. Il préférait rester silencieux, conscient qu'en ce moment, même si un Jedi n'est pas censé avoir d'émotions, tu étais clairement embarrassée, ce qu'il ressentait à travers tes joues brûlantes. Il ajusta ta tunique pendant que tu te tournais et gardais les yeux baissés.
« Ce n'est pas grave, je m'en occuperai quelques jours, » dit Qimir en prenant ta main droite, celle qui semblait te faire mal, et en la soulevant sous ton menton pour que vos regards se croisent à nouveau. Il avait raison, tes joues rougissaient.
S'il savait seulement à quelle vitesse battait ton cœur.
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Control The Uncontrollable // The Acolyte - French translation by @rom-1190
FanfictionCher lecteurs , cher lectrices , voici l'adaptation française de l'histoire « Control the uncontrollable // The Acolyte » traduite par moi même ; Romane. Ceci et la première histoire que je traduis, j'espère que vous l'aimerez comme je l'es aimée...