25. La lune

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Tout se figea, aucun son ne venait du vent rugueux et du sable. Tout le monde, peu importe son camp, comprenait les intentions des autres. Maître Sol, Yord, et Elzar voulaient fuir avec les artefacts. L'Étranger ne partirait pas avant que Maître Sol et Yord ne soient morts à ses pieds. Et puis, il y avait toi. Peut-être la seule variable imprévisible dans cette situation. Tu voulais que tout le monde reste en vie, et que Qimir soit amené avec vous à Coruscant pour être jugé pour ses crimes contre la République, mais vivant.


Cependant, tu savais que c'était une idée que L'Étranger préférerait mourir plutôt que de voir se réaliser. Tu entendis les trois hommes allumer leurs sabres laser.


« Ne fais pas ça ! » criais-tu en avançant.


« Vous ne pouvez pas parler de bon sens dans l'obscurité »prêcha Maître Sol, fatigué de ta naïveté.


Tu regardas ton ancien Maître. Il ne semblait plus être lui-même. Pas comme l'homme qui t'avait élevée de tant de façons. Sol était devenu froid, à l'opposé de l'image que tu avais décrite à Qimir. Il avait été ton soleil, maintenant il ressemblait au sombre qu'il craignait tant.


« Sol, laisse-moi lui parler, » dis-tu en le regardant, tes yeux implorant une chance. Le doute envahit les yeux de Sol.


« Je le connais, » lui rappelas-tu. Après un moment, Maître Sol accepta finalement de te laisser faire.


Tu soufflas de soulagement. Tu regardas L'Étranger et commenças à marcher lentement vers lui. Gardant les mains derrière le dos, tu signalas un message à Elzar avec tes doigts. Sans pouvoir te retourner pour vérifier, tu devais faire confiance à la Force pour savoir s'il avait reçu le message. Tu te trouvais maintenant à seulement deux mètres de L'Étranger.


« Hé, » dis-tu en essayant de paraître normale, mais sans pouvoir cacher ton cœur lourd.


L'Étranger resta immobile, mais cela était en soi un meilleur signe que s'il bougeait.


« J'ai quelque chose pour toi, dont je n'ai pas besoin, » ta voix s'adoucit alors que tes mains allaient lentement vers ton sabre laser.


Tu le sortis de son emplacement et fis un pas de plus vers L'Étranger. Il ne sortit pas sa main, contrairement à la créature de l'obscurité que tu avais affrontée au temple Sith.


Tu savais exactement pourquoi L'Étranger ne sortait pas sa main. Parce qu'à la différence de la créature du temple, L'Étranger n'était pas vraiment un monstre. L'Étranger n'était pas vraiment un étranger non plus. C'était Qimir.


Tu pressas les lèvres en réalisant qu'il ne le prendrait pas lui-même. Au fond, tu croyais qu'il ne voulait pas se battre non plus. Tu t'abaissas et posas le sabre laser à ses pieds, puis reculas de deux pas pour lui laisser de l'espace. Tu sentis que derrière toi, ils avaient déjà pu évacuer la zone grâce à ton aide. Tu retirais le tissu autour de ta taille.


Naturellement, la robe tomba au sol.


« Je sais que tu ne peux pas me voir, alors je ne devrais pas te voir non plus, » murmuras-tu en attachant le tissu autour de tes yeux.


Tu pris quelques respirations profondes. Il n'était pas trop tard.


« Il ne reste que nous et la Force maintenant, » murmuras-tu en essayant de te concentrer.


Tu n'avais pas demandé à Qimir au sujet du casque, mais tu savais une chose depuis votre première confrontation : il était résistant à la Force. Peu importe de quoi il était fait, et tu étais persuadée que c'était des minéraux de sa caverne, il bloquait d'une manière ou d'une autre l'accès à la Force pour quelqu'un de l'extérieur. Tu ne pouvais pas le changer, mais tu pouvais changer l'environnement. Tu réduisis le bruit environnant avec la Force, même si la bataille venait à peine de commencer.


Control The Uncontrollable // The Acolyte  - French translation by @rom-1190Où les histoires vivent. Découvrez maintenant