Qimir... D'accord. Tu essayas de prononcer son nom sur tes lèvres. Il te semblait naturel sur la langue, mais tu n'arrivais pas à en déterminer l'origine. Tu basculas ton verre en arrière, sentant le liquide te brûler la gorge. Tu ne voulais pas alimenter l'idée qu'il se faisait de toi, mais un regret instantané t'envahit lorsque tu commenças à tousser sous l'intensité de la boisson. C'était la première fois que tu buvais une telle boisson, et ce serait la dernière.« Ça va ? » demanda-t-il doucement, en se penchant sur la table, avalant sa propre boisson avec une facilité déconcertante.
Tu hochas la tête, essayant de maîtriser la sensation de brûlure. Tu te demandais comment quelqu'un pouvait apprécier une boisson pareille régulièrement. Tu fermas les yeux un instant pour te ressaisir avant de les rouvrir. Tu remarquas qu'il était en train de scruter ton corps.
« Je ne peux m'empêcher de remarquer que tu essaies de dissimuler ta si agréable taille » dit-il en penchant la tête sur le côté, un sourire enjôleur se dessinant sur ses lèvres.
Une chaleur soudaine t'envahit, une sensation que tu n'avais jamais ressentie auparavant. Tu baissas les yeux vers toi-même, retirant ta main pour la laisser reposer à côté de toi. Tu essayas de respirer. Tes joues étaient en feu ; était-ce l'un des effets de l'alcool ? Que se passait-il ? Pourquoi cette sensation était-elle... si envoûtante ? Comme si tu en voulais davantage. Devais-tu simplement boire plus pour le ressentir pleinement ?
Tu interrompis tes pensées. C'était ainsi que les gens se perdaient. Tu valais mieux que ça. Tu levais les yeux vers la sortie. C'était un signe pour partir. Tu avais promis à Maître Sol de revenir dehors dans 30 minutes, et ce moment approchait maintenant. Tu te levais, mais Qimir se leva soudainement, se dirigeant vers toi pour s'asseoir, te forçant à rester dans ton coin. Tu le regardais, confuse. Son visage était si proche du tien que tu pouvais même sentir son odeur. Peu de gens avaient osé s'approcher aussi près de toi. En général, le sabre laser éloignait les gens avant qu'ils ne se trouvent à moins d'un mètre. Lui, en revanche, n'avait aucune peur.
« Tu n'es pas d'ici, n'est-ce pas ? » demanda-t-il en souriant toujours.
« Non, je ne le suis pas, » murmuras-tu.
La chaleur revint, et tu commenças à réaliser que ce n'était pas la boisson qui te faisait ressentir cela. C'était la présence forte du stranger. Il était assis si près que tu craignais presque qu'il ne te touche. La peur n'était pas due au fait que tu te sentais coincée, emprisonnée dans ce coin ; tu pouvais très facilement utiliser la Force pour te sortir de cette situation, mais tu craignais son toucher parce que tu avais peur de le laisser faire. Tu entendis soudainement son rire, ce qui te sortit de ta torpeur.
« Comment as-tu su ce que j'étais ? » demandas-tu, l'alcool commençant à troubler ton jugement.
« Qu'est-ce qui te fait penser que tu es la première que je vois ? » répondit Qimir.
Il était fascinant de voir comment Qimir bougeait avec tout son corps. Ses bras étaient toujours cachés sous les tissus lourds, seul son visage pouvait vraiment révéler qui il était. Tu redressas le menton. Qimir t'avait posé beaucoup de questions, mais aucune de réellement utile. Il était temps de quitter ce minable.
« Je dois y aller, » dis-tu en te levant à nouveau, mais Qimir ne bougea pas. Tu sentais qu'il préférerait passer la nuit ici. Tu soupiras. Tes yeux se posèrent sur lui alors que tu tendais la main, le poussant doucement hors de son siège à l'aide de la Force. Tu commenças immédiatement à t'éloigner, mais Qimir cria quelque chose qui te fit tourner la tête.
« Toi et tes amis ne cherchez personne ici ! » cria-t-il.
Cet homme commençait à te taper sur les nerfs. Tu restas immobile, attendant qu'il poursuive la conversation. Il ne devrait pas savoir que tu étais en quête d'informations avec tes « amis ». Tu entendis ses pas se rapprocher, s'arrêtant à un mètre de toi.
« Dans ce bordel, tu ne trouveras personne de ton intérêt. Ces gens sont mes clients réguliers. Ce que tu cherches, ce sont les Dathomiriens, » dit-il.
Dathomiriens, ici ? C'était loin de leur planète d'origine, mais ils pourraient être une piste. On racontait des mythes sur la connexion particulière des Dathomiriens avec la Force. C'était quelque chose que tu avais appris au Temple Jedi, mais personne ne savait comment leur connexion fonctionnait ; il était simplement dit qu'elle différait de celle des Jedi. Tu n'allais pas lui donner la satisfaction de te retourner.
« Je travaille comme fournisseur. Un groupe de Dathomiriens, se faisant appeler la Fraternité, est passé. Ils cherchaient une clé lumineuse, » dit-il en s'approchant, conscient qu'il te tentait.
« Pourquoi n'en parles-tu que maintenant ? » demandas-tu en te retournant.
Son sourire habituel réapparut sur son visage.
« Eh bien, tu ne l'as jamais demandé, » fit-il remarquer. Une clé lumineuse est un outil couramment utilisé pour ouvrir et scanner des cartes holographiques, ce qui signifie que les Dathomiriens devaient chercher quelque chose. Plus souvent qu'autrement, ce quelque chose était de nature néfaste. La question était de savoir si c'était la même chose que tu recherchais. Quoi qu'il en soit, cela valait la peine d'explorer. « J'ai une copie de ce qu'ils ont scanné, » dit Qimir en se redressant.
Tu souris doucement ; ce loser semblait être plus utile que ce que tu avais d'abord supposé. Tu inclinai la tête, le regardant de haut en bas. Il y avait quelque chose de tellement comique dans la façon dont il se tenait. C'était encore plus étrange qu'il ne mentionne pas son prix. Essayait-il de te faire rire avec son ignorance ?
« Et qu'est-ce que tu y gagnes ? » demandas-tu en posant les mains sur tes hanches.
« J'ai la chance de te revoir, » répondit-il.
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Control The Uncontrollable // The Acolyte - French translation by @rom-1190
Fiksi PenggemarCher lecteurs , cher lectrices , voici l'adaptation française de l'histoire « Control the uncontrollable // The Acolyte » traduite par moi même ; Romane. Ceci et la première histoire que je traduis, j'espère que vous l'aimerez comme je l'es aimée...