La vague d'obscurité t'engloutit entièrement, ton corps se balançant d'un côté à l'autre. Tu sentais ta température monter, la sueur coulant le long de ton corps.Tu ouvris la bouche, désespérée de respirer de l'air frais, mais seule l'obscurité te entourait. Tu te noyais, tes mains cherchant désespérément quelque chose à quoi te raccrocher. Il n'y avait qu'une seule direction : vers le bas. Tu heurtas le sol avec force, te réveillant brusquement.
Ton dos se redressa en une position protectrice alors que tu fixais à nouveau l'obscurité. Ta respiration se fit lourde, quelque chose n'allait pas. Cette obscurité, à laquelle tu étais habituée, semblait maintenant plus profonde, plus sombre et inconnue. Elle te paraissait inquiétante, plutôt qu'accueillante. Il y avait quelque chose de mal, et tu percevais que tu n'étais pas seule. Tu te redressas, laissant tes jambes toucher le sol avant de te lever.
Quelqu'un ou quelque chose était là. Tu n'étais pas en train de perdre la raison. Ce n'était pas un autre rêve. C'était réel, tu le sentais. Tu fermas les yeux et tendis les mains vers l'obscurité. Là, tu le trouvais. D'un mouvement rapide, tu projetas une silhouette contre le mur, plaçant ton poignet contre sa gorge et le maintenant fermement contre la paroi.
« Impressionnant, » murmura une voix que tu reconnus instantanément comme étant celle de Qimir.
Ta respiration s'accéléra alors que tu serrais davantage ta prise autour de sa gorge.
« Que fais-tu ici ? » demandas-tu, la voix presque menaçante, fixant l'ombre de sa silhouette.
« Tu transpires, » murmura-t-il. Il ne pouvait pas le voir. Tu mordillas tes lèvres, incapable de trouver quoi dire. Tu sentis sa main se poser sur la tienne, son pouce effleurant doucement ta peau. Non, non, non, c'était erroné.
« Tu fais des cauchemars, » constata-t-il.
Sa main se posa doucement sur la tienne, son pouce effleurant ta peau. La chaleur et l'attention qu'il te offrait te perturbaient. Non, non, non, il n'avait pas le droit de se soucier de toi, et tu n'avais pas le droit d'admirer ce sentiment. Pourtant, tu restais immobile. Tu aimais la sensation de sa peau contre la tienne, et peut-être que l'obscurité rendait cela moins... mauvais. Comme un rêve, pas réel.
Sa main glissa sur ton épaule, effleurant doucement ta robe de nuit, la laissant tomber de tes épaules.
Tu inhalas profondément, ta poitrine nue se soulevant et s'abaissant rapidement. Tu n'avais jamais été aussi vulnérable devant une autre personne. Tu ne t'étais jamais autorisée à l'être.
Sa main reposait sur tes épaules, te rappelant constamment sa présence, même sans pouvoir le voir.
Ta main lâcha sa gorge tandis que tu reculais, te rappelant ta propre règle : maintenir la distance. Mais il ne te le permettait pas. Il saisit immédiatement ton poignet, te tournant pour faire face à son ombre. Son emprise était ferme, ne te laissant pas bouger d'un centimètre. Tu sentais sa poitrine contre la tienne. Il avait clairement réussi à cacher ses muscles derrière sa posture déchue.
« Allonge-toi sur le lit pour moi, » dit-il en relâchant la prise sur ton poignet.
Tu avalas difficilement, tes yeux vacillant. Sa voix était plus sombre qu'auparavant. C'était comme une flamme dans l'obscurité, à laquelle tu ne pouvais pas t'empêcher de vouloir te rapprocher. Tu fermais les yeux, mais la flamme résonnait encore dans tes oreilles. Il n'y avait nulle part où te cacher. Tu te tournas, chaque pas vers le lit devenant plus lourd. Il te suivait, ne lâchant pas ton poignet.
Arrivée au lit, tu t'allongas sans questionner ses instructions. Tu te mis sur le ventre. Il relâcha ton poignet, et tu ressentis sa présence alors qu'il s'asseyait au bord du lit. Même dans l'obscurité, tu avais l'impression qu'il te regardait.
« Ferme les yeux, » murmura-t-il.
Il était difficile de croire ses mots, de fermer les yeux et de te détendre. D'habitude, c'était la chose la plus simple pour toi, mais maintenant, cela te semblait être la chose la plus lourde à faire. Tu sentais qu'il attendait que tu obéisses. Contre toute logique, tu fermas les yeux, laissant l'obscurité t'envelopper de nouveau. C'est alors que tu sentis ses doigts caresser doucement ton dos nu. Ta respiration se calma lentement. Son toucher était doux, délicat. Différent de ce qu'il avait été auparavant.
Ton corps put enfin respirer, tandis que la paix s'installait en toi. En quelques minutes, tu te sentis dériver, mais cette fois, l'obscurité était chaude, t'accueillant. Tu ne voulais pas que ce sentiment s'arrête, tu ne voulais pas que l'ombre cesse.
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Control The Uncontrollable // The Acolyte - French translation by @rom-1190
FanficCher lecteurs , cher lectrices , voici l'adaptation française de l'histoire « Control the uncontrollable // The Acolyte » traduite par moi même ; Romane. Ceci et la première histoire que je traduis, j'espère que vous l'aimerez comme je l'es aimée...