Chapitre 37 : Au revoir :

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TIMELINE ACTUELLE...

Maria n'avait pas menti. Andréas avait bien décidé de quitter la fête pour m'attendre dans la Clairière des Mariages. Adossé au rocher en forme de cœur, il me détailla avec amusement quand je vins enfin à sa rencontre. Je n'eus pas trop longtemps à attendre avant de recevoir une grande bouffée de bonheur et vit qu'il était entouré de rennes et des fameux paniers où se trouvaient les hélices de feuilles mortes et des papillons. Réalisant immédiatement que toute cette mise en scène était bien ce à quoi je pensais, mon être s'emballa à nouveau et je le questionnai dans un flot de joie :

-Andréas...Tu...Tu es sûr que c'est ce que tu veux ?

-Affirmatif...Mais...Cependant...Je voudrais...Ne...Ne pas être interrompu...S'il te plaît...Parce que sinon...Je...Je n'arriverai pas à la faire, répondit-il stressé.

Rubiconde, je ne dis donc plus rien et retins alors mon souffle tandis qu'il fit signe aux bêtes de lâcher les grosses corbeilles. Puis il demanda bientôt d'une voix forte :

-Mademoiselle Lucia Piceaerd Populus...Voudriez-vous devenir ma femme ?

Oubliant les soucis que j'avais pu avoir aujourd'hui, je profitai de l'instant. Oui...Il venait réellement de me poser LA question...Tout mon être en frémit. Un rêve...J'avais l'impression d'être dans un délicieux rêve et pourtant je parvins à entrouvrir mes lèvres pour prononcer un « oui » point hésitant qui lui fit avoir un sourire jusqu'aux oreilles. Pas certaine que mes jambes me soutiendraient le temps que je l'atteigne, je me pinçais à plusieurs reprises pour vérifier que je n'allais pas me réveiller dans mon lit. Mais non ! J'étais bien, là, au milieu des bois à avancer avec prudence jusqu'à lui enlacer bientôt ses mains. Ne perdant pas de temps, il me passa alors une jolie bague en argent, vernie d'épines d'épicéas à l'auriculaire.

-Alors ? C'était de ça dont tu as discuté avec Papa, ce matin ? Finis-je par murmurer d'une voix timide.

-Oui...Et tout à fait entre nous, j'ai bien cru que je n'allais pas ressortir en un seul morceau de cette conversation...En bon avocat qu'il est, ton père aura tenu deux longues heures de négociation avant d'accepter que je sois ton futur mari, répondit-il ébahi.

Rapprochant subitement mon visage du sien, il ajouta :

-Je suis tellement heureux que tu sois d'accord ma Lucia...Je ne pensais pas que te poser cette simple question susciterait en moi autant de stress... Mais ça y est, j'ai réussi et je suis l'homme le plus chanceux de la terre pour sûr !

-Personnellement, ce qui me surprend tellement c'est que tu sois étonnée de ma réponse ! Comme si tu ne connaissais pas mon opinion depuis longtemps sur ce sujet ! Clamai-je moi-même de plus en plus transportée dans un état d'allégresse.

N'en finissant plus de trépigner d'impatience, je fis alors le premier pas et agrippai ses lèvres pour sceller nos fiançailles. Sans se faire prier, il m'entoura bientôt la nuque pour en demander plus. Et je lui en donnais...Oh oui...A présent que nous étions sur le chemin du mariage, plus rien ne pourrait nous arrêter.

Profitant de l'instant, il explora avidement chaque partie de mon corps au travers de ma robe tandis que j'aventurai déjà mes mains sous sa tunique pour sentir son torse fourni de poils doux. Pas évident pour lui au début, il prit petit à petit de l'assurance et ses joues se chauffèrent d'un coup quand vainquant sa timidité, il passa enfin ses mains sous ma robe pour remonter jusqu'à mes fesses qu'il tâta dans un plaisir coupable. Agissant de même, nous n'en finîmes plus de nous caresser tandis que nos êtres s'emmêlaient dans des mouvements de moins en moins chastes.

Bien partis pour aller plus loin, nous reprîmes tout de même notre souffle et il me chuchota avec amusement :

-Bon...Au moins j'ai ma réponse...Visiblement nous sommes bien seuls...

Retour vers le passé 5 : Les derniers pêchés des PiceaerdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant