Chapitre 30

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Flash-back
  14 ans plus tôt.
  Vivre l'abandon n'était pas facile pour elle. Sa mère était tombé enceinte sans le vouloir et son père tel un lâche avait abandonné ses responsabilités car il n'avait pas le courage d'assumer les conséquences de ses actes. Sa mère avait pensé à l'avortement mais celui-ci était trop dangereux pour sa santé et avait préféré abandonner sa fille et s'enfuir.
  Nos parents ne sont-ils pas les etres  qui sont sensés nous aimer le plus sur cette terre ? Mais pourquoi elle n'avait pas eu droit à cet amour. Pourquoi ses parents à elle l'avait laissé tomber ? Elle avait parcourue orphelinat en orphelinat. Elle avait seulement 12 ans mais elle avait l'impression que son mental en faisait plus. Elle passait son temps à pleurer seule dans son lit avant de se coucher. Les autres enfants avaient peurs d'elle car elle ne souriait jamais, elle ne voulait pas jouer avec eux. Certains pensaient qu'elle avait un problème mental mais elle était juste en manque d'amour paternel et maternel. Elle n'avait jamais expérimenté ca.
  Elle se souvient très bien de la phrase de sa mère avant qu'elle l'abandonne alors qu'elle avait 7 ans.
 
  « Toute façon pourquoi je reste avec toi...on a jamais voulu de toi...ton père m'a abandonné parce que je t'avais eu...et je ne pouvais pas avorter sinon tu allais me tuer! Pourquoi je garderais un enfant qui m'a tout pris? Hein Erica ? »
 
  Ces phrases étaient crus à entendre  pour une petite fille de 7 ans. Sa mère ne lui avait jamais donné de l'amour, elle ne la traitait même pas comme sa fille mais comme un fardeau. Elle ne se gênait pas de la battre pour des petites choses. Erica avait vécue beaucoup de traumatisme depuis son jeune âge ce qui avait contribué à la forger et à créer une sorte de carapace.
  Depuis petite elle n'avait jamais rencontré quelqu'un qui l'aimait et pour cette raison elle était incapable de s'aimer soi même. Après avoir quitté l'orphelinat elle était placé dans une famille d'accueil afin d'être scolarisé. Mais ce n'était pas mieux que ceux- ci se contentait juste de la loger car les frais étaient pris en charge par une association en partenariat avec son orphelinat. De ce fait, elle n'avait connu aucune nuance d'affection dans ce foyer. Mais après elle avait fait la rencontre D'Anastasia à l'adolescence.
  Celle-ci était tellement gentille et lui avait fait connaître l'amitié et peu de temps après elle avait décidé de quitter sa famille d'accueil pour vivre avec elle. Elle n'avait jamais parlé de son enfance à Anastasia. Elle évitait  toujours le sujet qui mentionnait ses parents ou disait  juste qu'elle était à l'orphelinat sans trop donner de détails. Elle n'avait jamais parler de sa peur de l'abandon, des ses traumatismes ou de sa peur de la maternité et même de ses insécurités car elle avait complètement forgé une autre personnalité.
  Elle n'était plus la petite Erica abandonnée que sa mère battait et qui n'avait pas la joie de vivre. Elle était à présent Erica Miller la fille hyper extravertie qui n'hésite pas à dire ce qu'elle pense, qui a extrêmement confiance à ses atouts et qui n'hésite pas de profiter de la vie mais comme on dit derrière chaque personne se cache des multiples facettes.
  Fin du Flash-back.
 
  Erica était sortie complémenté aneantie de l'université après cette nouvelle. Elle touchait son ventre et elle n'arrêtait pas de pleurer. Tous ces souvenirs qu'elle voulait oublier revenait non seulement dans sa tête mais aussi dans chaque recoin de son corps, chaque coup que sa mère lui avait donné, chaque insulte, a chaque fois qu'elle la rabaissait. Elle avait peur, elle ne voulait pas être mère, elle n'était pas capable de donner à ce bébé un amour que elle même n'était pas capable de se donner, un amour que elle même n'avait pas reçu. Elle ne voulait pas de ce bébé. Mais en même temps elle ne voulait pas le tuer aussi. Il n'avait rien demandé, il n'avait pas à payer pour ses bêtises.
 
  Mais putain...elle ne savait pas quoi faire, Anastasia était à la maison. Elle ne pouvait pas lui dire ça.
 
  À quoi ça sert que vous sortez amie alors! ? Lui souffla sa conscience.
 
  Anastasia comptait beaucoup pour elle mais cette situait était tout ce qui pouvait arriver de pire car ça remonter tous ses traumas qu'elle voulait fuir et en parler maintenant ça ne servirait absolument à rien.
 
  Erica eut comme une pause dans son cerveau et des larmes s'arrêtèrent automatiquement comme ci elle s'était souvenu d'un détail. En vérité, elle n'avait pas faite ce bébé toute seule...il y'avait un homme derrière ça.
  Mais elle avait couché avec Adriano et Lucas sans protection.
  Tu vois à quoi ça mène le fait de se comporter comme une salope.
  Sérieusement, elle avait la pire des consciences mais en même temps celle-ci n'avait pas tord. Elle s'était carrément comporté comme une véritable salope toutefois elle s'était persuadé qu'elle n'était bonne qu'à ça donc elle avait accepter cette idée.
 
  Néanmoins, elle n'avait pas la moindre idée sur qui pouvait être le père de ce bébé. Déjà qu'il s'agissait d'un soit disant déni de grossesse alors elle ne savait même pas si elle était enceinte de combien de mois.
 
  Eh merde.
 
  Les larmes commencèrent à couler encore... sans qu'elle ne puisse les contrôler. Devrait-elle aller à l'hôpital ? Faire une échographie pour savoir si elle était à combien de mois? Putain...pourquoi ça tombait sur elle.
  Elle se mit sur le sol puis passa une main sur son visage.
 
  -Erica ressaisis-toi c'est juste un bébé...un petit bébé c'est rien..., se disait-elle à elle même.
 
  « Ton père m'a abandonné parce que je t'avais eu »
 
  Les mots de sa mère traversait son esprit pourtant elle les avaient oubliés enfin c'est ce qu'elle croyait mais tout, tout refaisait surface.
 
  Est ce que le papa de son bébé allait le faire aussi ? Est ce qu'il allait la laisser livrer à elle même ?
 
  Mais a quoi tu t'attends ? Tu ne penses même pas que si c'est Adriano il va rester avec toi ? En plus vous vous devez absolument rien non ? Et tu crois que un bébé va changer ça ? Et Lucas ? Tu penses qu'on va le laisser ramener le bébé d'une pauvre fille comme toi dans leur famille des nobles ?
 
  Putain!!! Ferme- la ! Elle avait envie de dire ça à la voix dans sa tête. Car à part la rabaisser ou la mettre au fond du gouffre celle- ci ne savait rien faire d'autre.
 
  Et puis merde.
 
  Elle décida d'appeler un taxi pour se rendre à l'hôpital elle voulait sérieusement connaître si elle était enceinte de combien de mois même si elle ne savait pas encore ce qu'elle allait faire dans durant cette  situation.
 
  Du côté Adriano
  Celui-ci étais toujours pensif par rapport à ce qui s'était passé avec Erica la veille.
  Et bizarrement il avait envie de se faire pardonner. Il ressentait  juste le besoin de la faire plaisir.
 
  Tu parles d'une personne bipolaire. En vrai, il savait qu'il jouait beaucoup mais à vrai dire lui même il ne savait pas ce qu'il voulait. Vous savez les traumatismes du passé vous laisse avec des séquelles qui vous rend renfermé face à certaines situations mais est-ce une raison pour les laisser nuit à notre présent voir notre futur ?
  Il était sérieusement perdu entre ce dilemme mais bon il ne voulait pas trop réfléchir. Il allait faire ce qu'il voulait à l'instant sans réfléchir.
 
  Il prit son téléphone pour appeler un fleuriste et réserver un restaurant chic.
 
  Est ce que c'était réellement Adriano qui faisait ça ou quelqu'un avait pris possession de son corps?
  Peu importe c'était une décision purement impulsive donc autant  y aller jusqu'au bout.
 
  Il rechercha le numéro d'Erica pour l'appeler mais celle ci ne décrochait pas c'est bizarre.
 
  Mais bon si il doit aller toquer au bas de sa porte il le ferait mais il voulait bien faire les choses du moins pour aujourd'hui.
 
  Mais est ce que cela sera assez suffisant?
 
  Fin du chapitre
  Chapitre non corrigé
 
  

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