Erica n'etait pas sur de vouloir se confier à Anastasia sur ce qui la tracassait. C'était une fille plutôt extravertie sur certaines choses mais quand il s'agissait d'exprimer ses sentiments , elle se sentait impuissante et elle ne voulait pas qu'on la voit aussi faible.
Le lendemain de la fête son téléphone n'arrêtait pas de vibrer, elle recevait beaucoup de messages la plupart étaient des inconnues qui n'arrêtaient pas de lui reparler de la soirée de la veille et lui demandait si elle allait refaire une fête bientôt.
« C'était trop bien...la villa des malades on a kiffé est ce que je peux louer la villa pour une fête aussi? »
« A quand une partie deux, j'ai trop hâte. »
Bandes des profiteurs, de disait Erica intérieurement.
-Non mais allô qui les a passé mon numéro ils me saoulent sérieusement.
Anastasia eut un sourire.
-Je croyais que ça allait te plaire le fait d'être le centre d'attention de tout le monde.
Avant oui mais plus maintenant elle commençait sérieusement à changer et elle ne connaissait même pas la raison exacte. Elle voulait juste que tout le monde s'en fiche de sa vie comme ça elle pourrait faire ce qu'elle voulait sans que quelqu'un lui mette des bâtons dans les roues.
Comme par exemple baiser avec deux garçons sans que ceux-ci soient au courant. Lui soufflait sa conscience.
Mais pourquoi on devrait avoir une voix dans notre tête qui nous rappelle à quel point on est mauvais? Se disait-elle.
-Tu sais Anastasia merci pour la soirée d'hier...j'ai vraiment apprécié tes efforts tu as mis le paquet.
Anastasia fronça les sourcils.
-Pas besoin de me remercier et depuis quand tu as le sens de la gratitude et puis je ne vois pas pourquoi tu me remercies alors que tu semblais perdues dans tes pensées tout au long de la soirée.
Tout d'un coup la phrase prononcée par Adriano était revenu dans sa tête ''toi et moi ce n'est pas juste du sexe'' ! Pourquoi il lui avait dit ça alors que depuis le début, ils s'étaient clairement dit que leur relation était purement physique et que ça n'impliquait rien d'autre. Mais putain.
-Erica je te parle. Dit Anastasia.
Erica sursauta car elle était sérieusement perdue dans ses pensées.
-Je suis désolé je pense que j'ai un peu trop forcé sur les somnifères ces derniers jours j'ai l'impression de dormir éveillé et puis bon c'est quand qu'on rentre chez moi... j'aime bien le luxe mais bon je dois récupérer quelques affaires parce que j'ai cours demain matin.
Anastasia savait très bien qu'Erica disait tout ça pour changer de sujet. Mais bon elle n'allait pas la forcer à crasher le morceau. Elle avait confiance en son amie et elle savait qu'elle était apte à gérer les choses seule dans son aide car elle était plus débrouillarde.
-On va rentrer dans une heure...les personnes de l'entretien ménager s'occupe de la villa je dois m'assurer que tout est correct avant de partir sinon Alexander va me tuer, dit Anastasia en ricana.
-Dis donc ça doit être le paradis la vie de riche...tu n'as même plus besoin de lever le petit doigt où est la Anastasia hyper active que j'ai connu ? Dit Erica en riant.
-Tu as vu la taille de la villa je pourrais pas finir de tout arranger à moi seule...sachant que toi tu ne vas absolument pas m'aider alors tu vois je n'ai pas trop le choix. Dit celle ci.
-ou plutôt tu es juste devenue une flemmarde depuis que tu es maman. Dit Erica.
-heyyy...je te permet pas.
Les deux amies commençaient encore à se taquiner pour un long moment et rigoler mais n'avait toujours pas aborder le sujet sensible que Erica fuyait à tout prix.
Los Angeles
16:30 pm
Adriano faisait les 100 tours dans son bureau. Tantôt il était assis. Tantôt il se levait, il essayait de réajuster sa cravate de l'enlever, il avait l'impression d'étouffer.
-Pourquoi es tu autant nerveux? Lui demanda Diego.
-Il fais chaud tu ne trouves pas. Dit celui ci en ouvrant les premiers boutons de sa chemise.
Diego fronça les sourcils.
-Non il ne fais pas du tout chaud...en plus y'a la climatisation.
Adriano le lança un regard noir.
-Me regarde pas comme ça...j'ai juste répondu à ta question.
-Peu importe...je suis sérieusement embrouillé. Dit il
-Par quoi ? À ma connaissance l'entreprise se porte à merveille ! Tu as les contrats avec les meilleurs associés du pays donc je ne vois pas ce qui peux t'embrouiller à ce point.
Adriano fronça les sourcils.
-Tu es sérieusement un gros con. Dit ce dernier
Diego fronça les sourcils.
-Pas besoin de m'insulter... donc si je comprends bien tu me dis être embrouiller mais par quoi exactement.
Adriano lui lançait un regard assassin comme ci la chose était évidente, comme ci Diego savait déjà de quoi il parlait mais il voulait le forcer à le dire.
-Bah vas y crache le morceau.
-Je ne veux pas que la même chose de reproduise. Dit Adriano.
La même chose ? Diego essayait de rassembler les pièces du puzzle pour comprendre. Son ami aimait bien parler en parole ce qui l'agaçait au plus au point. Mais du moins il savait qu'il se confierait sans trop de difficultés à lui car c'était le seul qui a toujours été là pour lui.
-qu'est ce que tu veux dire par là ? Répondit- il.
-Mais putain Diego tu fais exprès de ne pas comprendre. Dit Adriano au bord du nerf.
-Oh...eh calme toi je ne peux pas lire dans tes pensées pour savoir de quoi tu parles...tu as cru que tu étais un philosophe pour me parler en citation. Dit ce dernier.
Adriano souffla. Décidément il avait un ami qui était complètement taré.
-Je lui ai dis que entre nous ce n'était pas juste du sexe...et en toute honnête j'ignore pourquoi je l'ai dis. Peut être parce que j'ai l'impression ou je sais qu'il y'a cet autre garçon et je ne veux pas la partager. Mais le problème est que je ne comprends pas pourquoi je ne veux pas la partager. Je sais que je ne veux pas aller plus loin avec elle...fin je crois, mais juste le fait d'imaginer qu'un autre gars peut la toucher, peut l'embrasser ou qu'elle peut être avec un autre chose qu'elle ne sera jamais avec moi ça me fais bizarre.
Adriano avait sortit ces morts au plus profond de son cœur sans réfléchir.
-Et je n'ai pas envie que la même chose se reproduise comme dans le passé, je ne veux pas l'aimer. Dit ce dernier.
Diego fronça les sourcils.
-Mais tu sais que l'amour c'est quelque chose qu'on ne contrôle mais et qui nous tombe dessus.
Adriano eut un rictus.
-qu'est ce que tu en sais ? À ma connaissance tu n'as jamais aimé quelqu'un... moi je l'ai déjà fais et tu as vu comment ça s'est terminé !!! En aucun cas je serais disposé à ressentir quelque chose de la chose...je préfère encore perdre la personne...la laisser que de me laisser l'aimer.
-C'est vrai que je n'ai jamais vécu ça mais je t'ai vu le vivre et tu me l'as toi même dis que c'était venu comme ça alors ce sont tes propres mots que je répète. Répondit Diego.
Adriano était resté silencieux.
-donc si je comprends si tu sens que tu peux ressentir de l'amour envers cette fille tu vas la laisser tomber.
Adriano hocha la tête.
-Je ne veux plus aimer. Je préfère finir ma vie seul que aimer à nouveau.
Cela fut sa seule réponse. Diego savait que son ami était prêt à faire ce qu'il avait dit. Il était dur avec lui même et cela avait un impact sur les gens qui t'entoure.
-Et si c'est elle qui t'aime.
Adriano etait resté silencieux pour un moment puis souffla avant de répondre.
-Alors elle va souffrir.
Elle savait que Erica était une fille difficile raison pour laquelle son choix s'était porté pour elle car il estimait qu'elle ne pourrait jamais l'aimer et lui non plus d'ailleurs alors il avait nourrit un espoir qu'il pourrait vivre cette relation pour un long moment ou pour une durée infinie. Toutefois cette nuance d'infini n'était qu'une utopie et ne pourrait jamais exister. De ce fait, cela s'arrêterait à un moment donné. Et le fait que ce garçon apparaisse de nul part avait confirmé la théorie dans laquelle cette relation était éphémère. Puisqu' il n'avait aucune intention de construire quelque chose de sérieux avec elle incluant toute sorte d'attachement émotionnel ou affectif. Alors la laisser était peut être la meilleure option qu'il avait.
Mais est ce qu'il était prêt à accepter cette fatalité ? Ce au fond il le savait il ne voulait pas la laisser, il voulait encore la toucher, la sentir, se sentir en elle, sentir sa chaleur ou leur peau se toucher. Il n'était pas prêt à l'imaginer avec un autre homme c'était au dessus de ses forces. Ce qui lui procurait une sensation plutôt bizarre et désagréable.
-PUTAIN DE MERDE. Je crois qu'on devrait sortir ce soir j'ai envie de boire Dit il.
Diego hocha la tête.
-Y'a pas mieux que l'alcool pour soulager notre esprit.
-A qui le dit tu. Les deux potes commençaient à rire.
Peut être un peu d'alcool lui fera oublier à quel point il est embrouillé par la situation ou au contraire ça va empirer les choses.
Ellipse
Los Angeles.
1:30 am
Anastasia et Erica étaient rentrées dans l'appartement il y'a au moins 3 h. Anastasia avait pris le temps de discuter un peu avec son mari avant de se coucher.
Quant à Erica elle rattrapait ses notes des cours et était en face Time avec Lucas.
Lucas il était vraiment gentil avec elle et du moins, moins toxique que Adriano.
-Tu sais je t'en veux toujours à ta fête tu as disparu comme un fantôme.
Erica eut un rictus.
-J'avais mal à la tête tu sais je ne suis pas habitué à voir tant d'hypocrites dans une même pièce pour profiter de la gratuité.
-Bah c'est toi qui les a invités il me semble.
-C'est Anastasia mais bon...on va faire comme ci c'était moi puisque je n'étais pas contre après tout j'aime être le centre de l'attention.
-Qui est Anastasia ton amie qui nous a surpris entrain de faire des bêtises.
Erica fronça les sourcils.
-Mais de quelles bêtises tu parles je ne vois pas de quoi tu parles, dit elle pour faire semblant.
Au même moment son téléphone s'est mis à vibrer.
Elle jeta un coup d'œil rapide et le nom inscrit sur l'écran l'avait brusqué donné un coup sur le cœur.
Adriano !!! Mais que voulait- il à cette heure.
Elle n'eut même pas le temps de lire son message que son téléphone s'est mis à sonner. Il l'avait carrément appelé alors qu'elle était en face Time avec Lucas.
Putain de bordel de merde.
Fin du chapitre
Chapitre non corrigé
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Addict
RomanceLeur histoire était censée se limiter dans une pièce à l'ombre des regards et du monde. Seuls eux avaient connaissance de cette liaison qui n'impliquait aucun sentiment. Chacun était libre de ses choix. Mais dans cette relation se trouvent deux c...