34 . Good bye Green River...

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Sly

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Sly


— Warner de mes couilles ! Bouge-toi le cul, avant que je ne défonce cette putain de porte de merde !

Mon corps se crispe tandis que les sourcils blonds de Moon se froncent d'incompréhension. Le cœur battant à tout rompre, les mains toujours sur les hanches de mon otage, je la bascule aisément et inverse nos places sur le lit.

Ma jolie Barbie rougit de nouveau et mordille sa lèvre inférieure en sentant mon érection cogner sur son bas ventre.

— Tu... Tu sais qui c'est ? susurre-t-elle à quelques centimètres de mon visage, l'air soudainement anxieux.

— Ethan Cassini devait m'envoyer l'un de ses hommes... Je parie que c'est l'un d'eux. T'inquiète pas, Honey...

D'instinct, mes doigts glissent dans ses cheveux et je frotte encore une fois, le bout de mon nez au sien alors que la personne derrière la porte insiste lourdement en braillant de plus belle.

J'ignore qui le chef des Cassini nous a envoyé, mais aucun doute sur le fait que ce type a encore moins de patience que moi.

— Dépêche-toi de lui ouvrir, avant qu'il ne casse la porte... me suggère Barbie, en caressant doucement ma tempe. Mais... prends ton arme... on ne sait jamais.

J'acquiesce mollement tandis que je délaisse à contrecœur, le creux de ses bras et son affection.

Je ne comprends pas vraiment ce qui m'arrive...

Pourtant, je ne me suis jamais senti aussi bien que ce soir...

Un profond soupir las m'échappe tandis que j'essaie de planquer l'envie que j'ai pour elle, au mieux dans mon bas de jogging.

— Je sais que vous êtes là ! Arrêtez de baiser et ouvrez-moi, putain !

Alors que je me dirige vers la double porte, l'arme au poing, j'entends Moon glousser dans mon dos.

Dès que je lui jette un énième regard par-dessus mon épaule, je sens mon cœur s'activer plus fort sous ma poitrine. Une nouvelle vague de chaleur me calcine de l'intérieur en l'apercevant assise en tailleur au milieu du lit.

J'ai l'impression que chaque jour qui passe, la rend encore plus belle que la veille. Ou peut-être que j'aime simplement voir l'effet que je lui fais. Son rouge aux joues, ses cheveux légèrement en bataille, son souffle court. Tout ça, c'est grâce - ou à cause de moi -.

— Tu devrais serrer les cuisses, Honey ! Ton miel se fait la malle...

Mon ton brut lui fait subitement écarquiller les yeux. Ceux-ci ne mettent pas longtemps à interpréter le sens de mon sous-entendu et à comprendre pourquoi je fixe un point bien précis entre ses jambes écartées.

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