Depuis son retour précipité d'Irak, S. Warner n'est plus que l'ombre de lui-même. Son passé trouble lui confère différents traumatismes, et son futur inexistant ne l'aide pas vraiment non plus.
Après presque quelques années passées dans les forces...
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Hello mes lunes 🌒 pour profiter du chapitre, je vous conseille vivement les musiques que je vous ai annotées...
On se retrouve à la fin 🙂...
———★★★★———
Sly
— Putain, qu'est-ce que t'as foutu, Sly ?
Jeffy est en colère. Et, je comprends parfaitement pourquoi. À cause de notre petite péripétie au May's Dîner aujourd'hui, il risque de se faire salement taper sur les doigts.
— Je te l'ai dit, c'était juste une putain de coïncidence, rien d'autre... marmonné-je, en soupirant d'ennui.
— J'espère bien... Je me fais du souci pour toi, mon frère... soupire-t-il, à l'autre bout du fil.
— Du souci pourquoi ?
Un ange passe, avant qu'il ne me livre enfin ses craintes.
— T'es bizarre ces derniers temps...
— N'importe quoi ! nié-je aussitôt, en admirant le coucher de soleil à l'horizon.
Les frères Cassini ont exigé du gérant du motel, dans lequel nous avons atterri, qu'il nous loge dans la suite nuptiale. Étant donné que j'ai clairement menti en prônant que Moon était ma femme, je ne me voyais pas contester leur choix.
Ce n'est peut-être pas plus mal...
La chambre est immense, la salle de bain équipée d'un jacuzzi en forme de cœur et d'une terrasse offrant une vue imprenable sur Green River.
Celle-là même où je me suis installé en attendant que Moon prenne un bain.
Notre aventure du jour nous a tous les deux lessivés, toutefois ma jolie Barbie m'a laissé l'honneur de passer sous la douche en premier.
Même si, elle aussi avait des brûlures à soulager...
— Bien sûr que si !
— Non, je ne suis pas d'accord avec toi. Qu'est-ce qui te fait penser ça ?
— D'habitude, tu me fais un rapport journalier et...
— Je te l'ai dit, mon otage est par moment compliquée... Je n'avais aucun moyen de te contacter, du moins pas avant que tes cousins ne me dépannent d'un téléphone intraçable ! Et ces connards de Parks me rendent les choses simples, particulièrement difficiles.
Un léger craquement me fait tourner la tête et un foutu sourire débile s'imprime sur mon visage aussitôt que j'aperçois ma jolie Barbie Cowgirl, nageant dans des fringues à moi.
