Depuis son retour précipité d'Irak, S. Warner n'est plus que l'ombre de lui-même. Son passé trouble lui confère différents traumatismes, et son futur inexistant ne l'aide pas vraiment non plus.
Après presque quelques années passées dans les forces...
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Tout est dans le titre... 🫣
Sayez nous y est mes lunes 🌙
Bon, parlons peut, parlons bien...
Nous sommes sur du chapitre 🌶️
Pour Barbie et Hugh, je vois un truc plus doux pour vous avertir des scènes à caractère sexuelles...
Pourquoi pas 🍯 ?
Je suis persuadé que vous êtes d'accord parce que ça leur correspond parfaitement... 😏
Bonne lecture et on se retrouve plus bas...
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Moon
Après une nuit blanche sous haute tension, je n'ai pas peiné à trouver le sommeil. Lovée contre le flanc de Sly, j'ai sombré dans les méandres de la nuit, protégée par sa chaude étreinte.
J'ai marmonné quelques mots intelligibles alors qu'il venait de m'avouer qu'il aimait mon éphémère couleur de cheveux.
J'ignore réellement ce que j'ai baragouiné, tout ce dont je me souviens, c'est que je me suis endormie avec le sourire jusqu'aux oreilles, dans le creux de ses bras.
En quelques minutes et sans même s'en rendre compte, cet homme a colmaté les différentes fissures de mon âme que son absence avait rouvertes quelques heures plus tôt.
L'angoisse qui m'avait torpillé les tripes une bonne partie de la nuit s'est envolée aussitôt qu'il a tout fait pour me rassurer.
Même si Sly m'a bien fait comprendre qu'il ne désire rien d'autre que des relations charnelles avec quiconque... Ses yeux, eux, m'ont conté une tout autre histoire.
Ses attentions ont confirmé mes doutes...
Je ne suis pas folle...
Et je sais à présent que cette connexion inexplicable que je ressens à son contact est réciproque. De toute manière, plus les jours passent et plus, il lui devient difficile de me le cacher.
Comme un chat ayant dormi de longues heures dans la même position, je m'étire langoureusement sous son corps massif.
Lorsque mes paupières papillonnent, un énième sourire me dévore le visage tandis que je découvre mon soi-disant ravisseur, la bouche en cœur, la tête toujours calée entre mes seins.
C'est comme ça chaque matin...
Même si nous sommes sûrement au beau milieu de l'après-midi...
