Chapitre 18 : Les renforts

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Un messager pénétra soudainement dans la petite pièce qui avait abrité le bûcher funéraire.

- Le Rohan est venu ! S'écria-t-il d'une voix où perçait une lueur d'excitation.

Mon cœur se gonfla d'espoir et je sortis aussitôt dans la cour, après avoir vérifié que Faramir allait bien. Il ouvrait lentement les yeux, hébété. Les hommes du château s'empressèrent de l'aider à se relever.

En sortant, je vis que le combat faisait toujours rage. Mais désormais, ce n'était plus les orques qui avaient l'avantage. Un grand nombre d'entre eux s'étaient fait décimés par des cavaliers aux couleurs du Rohan qui combattaient bravement et sans relâche, la force et l'espoir faisant vibrer leur épée.
Je me précipitais dans la mêlée afin de leur venir en aide, cherchant mes amis dans le groupe. Mais le nombre de silhouettes mouvantes en pleins combat et le chaos environnant m'empêcha de distinguer qui que se soit. Alors je combattis moi aussi, à présent pleine d'énergie par cette possibilité de victoire.

Mais les armées du Mordor n'avaient pas dit leur dernier mot, et une troupe de ce qui ressemblait à des éléphants tout en étant nettement plus gigantesque qui se nommaient en réalité des oliphants balayèrent les chevaux de nos bienfaiteurs comme des grains de poussières. Ne sachant que faire, je tentais de leur planter mon épée dans les pattes sans succès. Ils ne ressentirent même pas mes attaques. J'aperçus certains archers parvenir à atteindre les envoyés du Mordor qui montaient les créatures mais sans parvenir à mettre les oliphants à terres.
Seul un elfe blond que je reconnus aussitôt, monta avec grâce le long de la patte d'un animal, parvînt à son flanc où il tira une première flèche qu'il agrippa afin de se donner une impulsion qui le fit atteindre la tête de l'animal. Une fois à ce niveau, il s'en prit aux ennemis qui dirigeaient la bête et les envoya valser par dessus leur siège. Il s'empara alors des rênes et maîtrisa l'oliphant afin de le diriger vers les ennemis qui étaient au sol. Il attaqua une autre créature semblable à celle que lui-même contrôlait et une fois qu'il l'eut achevait il tira une flèche dans le crâne de sa monture qui poussa un râle d'agonie avant d'effectuer une chute au ralenti, trébuchant sur ses pattes arrières et allant s'écraser au sol. Legolas, car c'était bien de lui qu'il s'agissait, descendit lestement le long de la trompe de l'animal en pleine chute et atterrit silencieusement sans perdre son équilibre à terre.
Je ne perdis pas une seconde à courir rejoindre mon ami.

- C'était très impressionnant. Lui glissais-je en arrivant derrière lui.

Il se retourna et un grand sourire éclaira son beau visage elfique.

- Iniris ! S'exclama-t-il avec une émotion peut habituel pour un elfe.

Il me prit rapidement dans ses bras et je répondis le temps de quelques secondes à son étreinte avant de devoir se séparer et de remettre la joie de nos retrouvailles à plus tard.

- Où sont les autres ? Demandais-je rapidement. Ils sont venus aussi ?

- Évidement. Me répondit-il avec un petit sourire. Nous sommes tous venus.

La quête d'Iniris IIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant