falling

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Ma cellule est petite, froide, et grise. Il y a une fenêtre qui fait ma taille en hauteur, et qui est épaisse en largeur elle à des barreaux, un lit de camp, et c'est tout... Je n'ai personne à qui parler dans ma chambre, à part à moi-même, la porte est un portail en fer à barreau, super l'intimité.

Les chambres sont des blocs, les uns à côté des autres, séparer par des murs. D'après les bavardages, il n'y a que des femmes ici, ce qui me rassure, mais en revanche, ce qui me rassure moins, c'est qu'il n'y a pas de femmes qui gardent les chambres. Non, ce ne sont que des hommes,

ils peuvent entrer et sortir dans les chambres, ils peuvent faire ce qu'ils veulent, et quand ils veulent. Pourquoi, ils n'y a pas de femme dans le secteur femme ? je m'assois sur le lit et je contemple ma chambre, en soupirant. Cela aurait pu être pire, me dis-je tout bas, puis soudain la question me monte à la tête. Les toilettes ? Où sont-il comment on fait ? mon cœur se serre quand je me lève du lit brusquement, et que je vois un seau à côté de celui-ci. Je vais vraiment uriner dans un sceau je crie sans vraiment m'en rendre compte, et un gardien, qui m'avait déjà amené ici revient me voir, c'est cold la tête de con. Il vient avec son sourire charmeur, et il me dit :

- Bah bien sur ma jolie, que tu vas pisser dans un sceau. Tu ne crois quand même pas, qu'on va toutes vous accompagner aux toilettes quand même ? tu a pensé à nous un peu ? t'imagine si on devait vous emmener toutes aux toilettes, dans la journée, soirée ou nuit ? on ne s'en sortirait plus.. Non tu vois fit-il encore tout sourire, en s'approchant de mes barreaux.

Nous, quand on va aux toilettes avec une fille, c'est pour s'amuser, si tu vois ce que je veux dire.

Mon estomac se retourne, il était en train d'insinuer, qu'il couchait avec les détenues.

- Ouah, et sinon, le code pénal ça va je demande avec sarcasme, il me semble, que vous n'avez pas le droit de coucher avec des détenues.

Il se mit à rire, en se mordant les lèvres,

- mon code pénal, est bien mieux, que le tien ma jolie, moi je ne suis pas derrière les barreaux au moins.

Ehh merde, cet enfoiré a raison.

Ne sachant quoi dire, je tourne les yeux, je ne vais pas me mettre mr con à dos, dès le premier jour.

- Si jamais, tu veux que je t'accompagne aux toilettes, fait moi signe ma gazelle fit-il tout sourire.

Je me mis à rire, en lui faisant un doigt d'honneur. Peut-être, que si, j'allais me le mettre à dos, dès le premier jour en fait. Non mais pour qui, il se prend celui-là ? et puis ma gazelle, on est où là ? dans la jungle ? il croit que je suis quoi ? un animal peut-être ? j'ai une gueule à être une gazelle ? ce n'est pas un zoo ici, s'il veut se taper une gazelle, qu'il aille dans un zoo, ce zoophile.

Je tourne en rond dans ma cellule, et sans que je m'y attende, la porte à barreaux, émets un grésillement, ce qui me fait sursauter. Et elle s'ouvre légèrement, lorsque je m'approche d'elle, les autres femmes sortent de leurs cellules, donc soulagées, ou pas... Je fais pareil, elles se mettent toutes en rang les unes derrière les autres, et attendent. Mais attendre quoi ? Je fais comme elles, car je n'ai pas d'autre choix, et j'attends ce je ne sais quoi. Les gardes nous comptent, et nous cochent sur leurs listes, une fois cela fini, ils nous dissent enfin :

- vous pouvez partir.

Quoi ? partir où ? c'est le désarroi totale, je ne sais pas quoi faire, alors j'attrape le premier bras qui traîne.

- Mais ça ne va pas meuf fit la jeune femme, aux cheveux noirs, et aux tatouages de rose sur le cou, et sur ses bras. Elle me regarde de haut en bas, comme si elle me jugeait, en dégageant son bras, de ma prise.

- Je suis désolée, je.. Je suis nouvelle, et je ne sais pas où il faut aller, ni ce qu'il faut faire. Alors... J'ai pris le premier bras qui passait, et c'est tombé sur toi, je suis désolée.

Elle se retient de rire, avant d'éclater de rire.

- Pourquoi tu rigoles, je demande,

- tu devrais voir ta tête fit-elle en me pointant du doigt.

Elle doit sûrement voir ma panique,

- On dirait que j'allais te tuer, respire, ça va bien se passer fit-elle en reprenant de son sérieux.

Ok, elle a flairé ma peur.. en même temps, je ne sais pas pourquoi elle est là..