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Chapitre huit : apprendre d'autrui

Le lendemain, la matinée se passait plutôt bien comme à son habitude.

Nous traînons dehors, et une fois rassasiées, nous allons faire la lessive, loin de tout le monde.

Monica pliait le linge, quand à moi je préparais les nouvelles machines à faire.

- Tu savais qu'il pensait à culbuter une détenue ton preux chevalier ? Je lâche en mettant les produits adéquats.

Quoi ? comment tu sais ? fait Monica,

Il me l'a dit.

Tu c'est qui s'est ?

Non, il n'a pas voulu cracher le morceau.

Ohh la loose, mais pourquoi tu me dis ça ?

pour te montrer qu'il est comme tous les autres..

Non tu ne peux pas dire ça fit-elle en soupirant, avant de se retourner face à moi.

Pourquoi ?

parce qu'il ne s'en vente pas, ce n'est pas parce qu'il te la dit, qu'il s'en vante. Sinon, je serais déjà au courant tu ne crois pas ?

Hmm, possible...

Il doit y en avoir une seule, ici qui doit lui faire de l'effet fit-elle moqueuse.

Hmm, tu sais j'essaye vraiment monica mais... J'ai peur de me tromper, tu sais.

Comment ça ?

j'ai peur qu'il soit comme tous ces gars, et si ce n'est pas le cas, j'ai peur que...

Qu'il te fasse du mal c'est ça ? fit-elle,

Ouais, parce que, que ce soit amical ou amoureusement, ça fait mal quand tu te fais trahir.

C'est le but même de la trahison tu sais, mais tu n'as pas besoin d'avoir peur.

Comment tu peux en être si sûr ? je ne suis pas toi Monica,

Non, mais tu es toi, et je sais qu'il ne fera rien qui puisse te faire du mal.

Tu as toute confiance en lui alors ?

Ouais, comme lui a confiance en moi..

Hmm...

écoute, apprends à le connaître, et tu verras... Mais n'ait pas peur de l'inconnu. 

J'ai peur de me sentir impuissante, si j'accepte son aide, si je l'accepte tout court.

Non tu ne l'ai pas, et tu ne le seras jamais, tu sais pourquoi ? parce qu'avoir l'aide de quelqu'un te donne une certaine force, pour continuer. Je ne suis pas faible, parce que c'est mon ami, mais je suis forte. Parce que grâce à lui, je me sens en sécurité ici, enfin plus au moins, je sais que mes journées ne sont pas grise parce qu'il est là.

- Merci pour moi, je lâche.

Elle se met à rire,

Non, mais je parle avant ton arrivée, maintenant j'ai mes deux meilleures amies, et c'est juste fantastique.

D'accord, dis-je en souriant.

Ne t'inquiète pas, tout ira bien ok ?

Hmm.

Nous continuons nos tâches un peu plus sérieusement, quand le nouveau gang nous coupe l'herbe sous le pied. En nous maintient prisonnière dans cette espace clos, qui est la buanderie.

Alors les gazelles, ça roule fit l'un des membres du gang, il a le crâne rasé.

Avant votre venue, ouais on s'éclatait plus au moins, je lâche en croisant les bras.

- Oh tiens, tiens, tiens, à faire quoi ? compter le linge ? fit-il en se tournant vers ses amies, qui étaient hilares.

Entre autres, ouais, ça te pose un problème tête de pouce ?

Il serre les poings et les dents.

Serre pas trop fort, tu vas te casser les dents,

Il s'avance vers moi, et à force de reculer, je bute contre la machine à laver.

Il se penche vers moi, et dans un murmure dangereux il me dit :

Fais gaffe à tes fesses, parce que je crois que tu oublies qui je suis, et ce qu'on est mon gang et moi.

Je lui ris au nez,

Je n'ai pas peur de toi, tête de pouce.

Il pose sa main contre mon cou, et me serre doucement la gorge, avant de dire :

Je pourrais te tuer sur le champ, ou te baiser en premier.

Sans réfléchir, je lui lance un coup de pied dans ses couilles, et il me lâche sur le champ.

- Je n'ai pas peur de toi, et j'ai déjà tué un homme, alors qui de nous deux se tuera le premier hmm ?

Okkkk fait Monica affolée, on se calme hein.

Tout le monde la regarde de travers, y compris moi,

que fait-elle ?