Chapitre vingt-huit : Exposition, et fierté.

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Trois jours plus tard, après cet appel, nous voilà dans une galerie d'art, où il y a plein de monde, visiblement plein aux as. Pour l'occasion, Aswer s'est mis sur son 31, il porte un costume bleu roi, avec une chemise blanche, il est divin. Monica elle, porte une robe qu'elle s'est faite, elle est rose, avec un nœud, qui sert de ceinture, à la taille. Quant à moi, je porte une robe à manches longues, toute noire, il y a quelques paillettes, par-ci et par-là, mais elle reste sobre et simple. Elle arrive à peu près au niveau, des pieds, elle est longue, mais avec les escarpins noir, assortie, elle ne traînent pas au sol. J'ai offert cinq de mes tableaux, le coucher de soleil que j'ai terminé, un bouquet de fleurs, un visage se regardant dans le miroir, des constellations, et des planètes. Il y a des buffets un peu partout, pour qu'on puisse se servir, en cas d'une soif, ou d'une petite faim.

Bonsoir mademoiselle fait un homme qui s'approche de nous,

Je me retourne et lui offre un sourire, avant de répondre :

Bonsoir, je peux vous aider ?

Il se met à rire, en me détaillant,

vous êtes resplendissante, fait-il, ce sont vos œuvres ici, demande-il en me les désignant du doigt.

Oui, en effet, ce sont les miennes dis-je en souriant,

Oh, c'est super, elles sont vraiment belles. Quand on voit, la créatrice, on ne peut que constater la beauté des œuvres.

Je me mets à rire, gênée,

Merci dis-je,

Tout le plaisir est pour moi fait-il en prenant ma main, pour y déposer un baiser. Et mon cœur bat plus vite, pas parce que je trouve ça mignon, ou que j'ai un faible soudain, pour cet homme. Mais, parce que de quel droit ose-t-il me toucher ? sans ma permission, qui plus est ? Aswer sent à quel point je suis gênée, si bien, qu'il me prend par la taille.

- Oh, je vois ,vous êtes avec un homme fait-il blaser, je ne voulais pas vous offenser.

Peu importe, ce que vous comptiez faire ou non, on ne touche pas une femme sans sa permission fait Aswer sèchement.

 Votre mère, ne vous l'a jamais appris ? et puis, le baise main, et si vieux, vous pensez qu'on est en 1800 ? non, spoiler alerte, nous sommes en 2024.

Je donne un coup de coude à Aswer, tant la situation devient gênante, et que ce n'est pas une bonne réputation, que j'aurais, si ça continue. Mais, il continue,

êtes-vous vraiment sur de vous intéressait aux tableaux de ma femme, et non pas plutôt à elle ? parce qu'au vu de comment, vous la mangez des yeux, c'est plutôt mensonger.

Ok, bon je crois que ça suffit dis-je, un sourire aux lèvres, tant je suis gênée, je suis désolée Monsieur, mon ami est un peu.. Jaloux ce soir on dirait, en me retournant vers Aswer, qui serre les dents. Vous m'excusez dis-je en me retournant vers l'homme, puis il hoche la tête, et moi je n'attends pas je prends Aswer, par le poignet, et je l'emmène plus loin, pour que personne n'entend notre potentielle dispute.

Aswer serre les dents, et les poings,

tu m'expliques là ? dis-je en croisant les bras.

Tu as vu comme il te matait ? et puis c'est quoi ce baise main là ? fait-il en râlant.

Tu es jaloux, c'est ça ?

Je ne devrais pas peut-être fait-il.

Non, tu ne devrais pas non, c'est avec qui que je dors la nuit Aswer ? lui ou toi ? avec qui je couche ? toi ? ou lui ?

il serre les dents, sans rien dire,

tu m'as défendu, et c'est une chose, et je t'en remercie, parce que c'est vrai que la situation, commençait à devenir, gênante. Mais, tu n'as pas mâché tes mots, tu l'a limite insulter. Je.. Ce sont mes expositions là-bas dis-je en les désignant du doigt, mes putains d'expositions, t'imagine la mauvaise pub que je peux avoir ? à cause de ce comportement insolent ?

il se met à pouffer de rire,

et tu aurais préféré que quoi hmm ?

J'aurais préféré que tu parles calmement, que tu sois moins tranchant Aswer.

Des pervers, des hommes morts de faim, des dragueurs et j'en passe, il y en aura de partout malheureusement. Mais s'il te plaît, pas là, pas comme ça, soit moins agressif, s'il te plaît, pour moi, dis-je en lui prenant la main. Je.. dis-je en soupirant, je n'aime pas qu'on se dispute, et surtout ici. Je... dis-je en rigolant et en regardant nos mains liées, c'est mon avenir qui est en, jeu Aswer dis-je en le regardant dans ses yeux noisette, alors qu'il serre les dents. Je t'aime, mais....

Mais, quoi Blake ? hmm ? tu vas me quitter ? tu veux partir c'est ça ?

Quoi dis-je en fronçant les sourcils,

Je t'aime Mais, ça pue ce début de phrase fait-il.

 Non, je ne te quitterais pas dis-je, parce que tu as le droit à l'erreur, et parce que je t'aime. Mais, s'il te plaît, la prochaine fois mâche tes mots, dis-je, c'est ça, que je voulais dire, dis-je en regardant le sol, après m'être décollée de lui. Sans réponse, je tourne les talons, il soupire, puis m'attrape le poignet,

je suis désolée Blake, vraiment dit-il, je te promets, que je mâcherais mes mots, la prochaine fois. Je te promets de tout faire, pour que tu aies une bonne image, je peux même aller m'excuser, près du mec là si tu veux.

Je me mets à sourire, parce qu'il a l'intention de réellement s'excuser, alors je tourne la tête, pour chercher l'homme en question. Mais, il n'y est plus, et mon coeur s'emballe, quand je me retourne vers Aswer, et lui dis :

Il n'y est plus, et Monica non plus,

Quoi fait-il, avec de gros yeux.

Ou est-elle je demande inquiète ?

Je ne sais pas, je vais essayer de l'appeler, fait-il en sortant son téléphone.

à la troisième sonnerie, elle répond,

Allo ? monica fait-il ?

il met le volume assez fort, pour que je puisse entendre, mais pas les autres.

Oui ? qu'est-ce qu'il se passe ?

Tu es où ?

euh, dehors là pourquoi ?

parce qu'on te voyait, plus alors on s'inquiétait.

Je suis en train de fumer ma clope, j'ai pris l'escapade, quand vous êtes partis, je n'avais pas envie de me retrouver avec ce lourdaud.

Je me mets à rire,

tu as bientôt fini ? il demande,

Oui, j'arrive.

Parfait, à de suite fait-il en raccrochant.

Blake fait-il,

Hmm ?

je suis désolée, ok ?

Ok ?

je t'aime.

Je t'aime aussi, dis-je en me retournant pour aller rejoindre les autres, mais il me retient encore par le poignet. Je fronce les sourcils, en regardant mon poignet, puis ses yeux,

Attends fait-il, je dois te parler d'abord.

D'accord, je t'écoute dis-je, alors qu'il me lâche, 

fallingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant