Une fois après avoir fait le tour dans son récit et ses explications, nous rangeant nos plateaux dans les chariots, afin de laisser une table propre. Comme il fait bon, nous décidons d'aller se promener dans la cour, qu'il y a à notre disposition, les hommes jouent au basket, d'autres fument ou encore, discutent. Les femmes, parlent entre elles, installées sur des tables de pique-nique, où elles fument aussi.

Qu'est-ce qu'il te manque le plus, dans ta liberté, je demande.

Elle soupire, et semble chercher quoi répondre,

Eh bien, je dirais que la liberté est grande, il y tant de choses, que tu ne peux pas faire ici.

- Comme quoi ?

Comme les rapports sexuels, ils ne sont pas légaux ici, même si les gardiens le pratiquent avec nous.

Je me mis à rire, car je me rappelle de ce que monsieur con de Cold, m'avait dit la veille.

Ensuite, il y a le téléphone, dormir à l'heure que tu le souhaites, manger ce que tu veux aussi. Voir du monde, quand tu veux, et non pas quand on te le dit, et puis voir du monde tout court aussi fit-elle tristement.

- Tu ne vois plus personne je demande,

Non, mon gang ne viendrait jamais ici... Ça serait la mort assurée pour eux, ils ne veulent pas croupir sous les barreaux comme...

Comme toi dis-je en complémentant sa phrase non finie.

Ouais, voilà.. Comme moi fit-elle en soupirant,

Je suis désolée,

c'est dur, tu sais, parfois tu fais la forte, tu te voiles la face, mais c'est putain de dure.

- Ouais je m'en doute, que ce n'est pas facile, et tu as le droit de regarder la télé ?

- Ouais, il y a une salle, où tu peux même y faire des jeux de société, pour passer le temps, mais tout le monde se dispute la télécommande.

Je vois..

Et en plus, tu ne peux pas la regarder quand tu le souhaites, et puis les gardiens, ne seraient même pas prêt à te défendre, pour quoi que ce soit. Sauf, peut-être un,

Qui est-ce ? je demande,

C'est un gardien, il est super sympa, quand tu ne le cherches pas, il n'est pas comme ces deux cons de White et Cold.

Je me mis à rire,

Monsieur con et monsieur musclor.

Elle se mit à rire en retour,

tu leurs à déjà trouvé des surnoms à ce que je vois, et ça ne fait même pas trois jours que tu es là... Enfin, pas encore fit-elle en riant de plus belle.

- Il faut bien non ?

- Mh, ouais, sans doute fit-elle.

- Alors raconte-moi, comment il est ?

Canon, grand, sexy ? fit-elle en souriant

Je lui donne un coup sur l'épaule,

Elle se mit à rire,

Non, il est gentil, et il essaye au mieux que ton séjour, se passe mieux.

- Tu dis ça comme si c'était des vacances, je lâche en croisant les bras,

Non, mais c'est moins déprimant de dire comme ça, les choses.

Mhh, sans doute alors,

il est là tous les jeudis, peut-être que demain il sera là qui sait fit-elle en me donnant un coup d'épaule.

- Tu.. Tu as déjà couché avec lui ?

elle se mit à rire,

Non pas du tout, je ne suis pas comme toutes ses filles qui se jettent à ses pieds, et lui n'est pas comme ces gardiens, qui couchent avec des détenues.

Je vois, voilà qui me rassure.

- Non, tu verras, il est super, bien mieux que les deux à qui nous avons affaire.

- Les cigarettes où les ont-ils je demande,

à la cantine, la boutique de la prison.

- Je vois, dis-je en hochant la tête,

tu fumes ? elle demande,

non et toi ?

avant oui, maintenant moins...

Moins , donc tu fumes encore ?

Ouais ça m'arrive parfois, quand j'ai des baisses de moral, où que je suis en colère.

- Qu'est-ce qu'il te rend en colère ou triste ?

elle se mit à rire tristement,

Quand on me trahit, qu'on me prenne pour une conne, qu'on me vole, me mentent... Ça me fou la haine. Maintenant, il suffit que je pense à ma vie d'avant pour déprimer et toi ? 

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