chapitre quatre : mauvais souvenir

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La nuit s'est bien passée, les mauvais souvenirs ne sont pas réapparus.

Mais en revanche, j'y pense constamment, je me demande comment va ma mère. Comment supporte-t-elle tout ce remue-ménage, et tant que je n'aurais aucune nouvelle, cela me torturera.

Ce matin, nous allons à la cafétéria, afin de pouvoir déjeuner après la fouille. Le repas, se passait bien, jusqu'à ce qu'une femme plante un homme à coup de couteau de fortune. Comment avait-elle fait, dans un lieu aussi sécurisé, pour créer une arme blanche. Elle nous jugeait, et nous regardait tout de travers, peut-être voulait-elle qu'on la craigne ? En-tout-cas, ça ne prenait pas avec moi. Mais une chose est sur, c'est que la prison n'est pas aussi sécurisée que ça, la femme est partie dans une cellule où c'est l'isoloir. Ils appellent ça le trou apparemment, c'est un endroit, où tu es seule avec tes démons, et où nulle sortie est autorisée. Ton repas, on te l'apporte, tu as des besoins, tu as un toilette, et la douche, tu repasseras. Sa peine, ne sera qu'augmenter, la victime, qui je ne sais pas réellement si s'en est une, est partie à l'infirmerie, mais d'après les points touchés. Il ne passera peut-être pas la nuit, d'après Monica, cela ressemble à une affaire de couple cocu.. L'homme trompe la femme, et cela attise la haine de la femme, mais toujours est-il qu'un homme qui trompe, ne mérite pas d'être assassiné. Non, il mérite juste de se retrouver tout seul, de tout perdre, parce qu'il ne mérite pas d'être accompagné, parce que quand il l'est, il foire tout.

 La nuit s'est bien passée, les mauvais souvenirs ne sont pas réapparus.

Mais en revanche, j'y pense constamment, je me demande comment va ma mère. Comment supporte-t-elle tout ce remue-ménage, et tant que je n'aurais aucune nouvelle, cela me torturera.

Ce matin, nous allons à la cafétéria, afin de pouvoir déjeuner après la fouille. Le repas, se passait bien, jusqu'à ce qu'une femme plante un homme à coup de couteau de fortune. Comment avait-elle fait, dans un lieu aussi sécurisé, pour créer une arme blanche. Elle nous jugeait, et nous regardait tout de travers, peut-être voulait-elle qu'on la craigne ? En-tout-cas, ça ne prenait pas avec moi. Mais une chose est sur, c'est que la prison n'est pas aussi sécurisée que ça, la femme est partie dans une cellule où c'est l'isoloir. Ils appellent ça le trou apparemment, c'est un endroit, où tu es seule avec tes démons, et où nulle sortie est autorisée. Ton repas, on te l'apporte, tu as des besoins, tu as un toilette, et la douche, tu repasseras. Sa peine, ne sera qu'augmenter, la victime, qui je ne sais pas réellement si s'en est une, est partie à l'infirmerie, mais d'après les points touchés. Il ne passera peut-être pas la nuit, d'après Monica, cela ressemble à une affaire de couple cocu.. L'homme trompe la femme, et cela attise la haine de la femme, mais toujours est-il qu'un homme qui trompe, ne mérite pas d'être assassiné. Non, il mérite juste de se retrouver tout seul, de tout perdre, parce qu'il ne mérite pas d'être accompagné, parce que quand il l'est, il foire tout.

Après le repas, nous allons nous promener un peu, et sur le chemin, nous parlions de tout et de rien. Puis, une fois, notre tour fait, nous décidons d'aller créer des meubles, afin d'avoir une table de chevet. Cela pourrait toujours servir, pour y poser quelque chose. Un livre, une lampe, une lettre, un dessin... Dans l'atelier, il n'y avait pas beaucoup de détenues, mais beaucoup de gardes armées. Cela était compréhensif, étant donné que plusieurs outils tels que marteaux, tournevis, y étaient exposés. Ils ne prenaient pas de risque, et au vu de ce qu'il s'est passé plus tôt dans la matinée, je ne peux que les comprendre. Deux heures et demie plus tard, Monica et moi-même avions finis nos œuvres, il nous restait plus que la peinture. Mais ça sera pour un autre jour, étant donné que la sonnerie pour la pause du repas de midi, avait sonné. Et cela tombait à pic, parce que mon estomac, commençait à me crier dessus, il faut dire,que cette altercation m'avait coupé l'appétit, me laissant que mon lait au chocolat. 

Le repas du midi, se passait bien mieux que celui de ce matin. Cette après-midi, pour avoir une bonne conduite, Monica et moi allions faire le ménage et les lessives. Il fallait montrer qu'on peut avoir une bonne conduite, afin de minimiser les chances de réduction de la peine.

Alors, que nous plions les vêtements propres, que la prison offre aux détenues un homme vient nous rendre visite. Visiblement, c'est un détenu aux vu de ses vêtements, et de sa gueule d'épave, je ne sais pas pourquoi il est là, mais il ne m'inspire pas du tout confiance.

- Bah alors mes jolies, comment ça va fit-il en souriant,

- Oh, Bobby, ne sourit pas, il te manque la moitié des dents, veux-tu fit Monica.

Je me retiens de rire, car ce n'est pas le moment, nous étions que toutes les deux, contre un homme.. Mais, nous n'avions pas la même force, était-elle folle ?

-Ouhh, ça me blesse, feint-il de sa main toute ridée.

- Si tu savais, combien je m'en carre de ce que tu me racontes Bobby continue-elle en soupirant, tout en pliant le linge.

Comment peut-elle paraître si je m'en foutisme ?

-Ohh, mais tiens fit-il en me jaugeant de la tête au pied, tu m'as ramené une chair fraîche ?

Une chair fraîche ? il a cru que j'étais un steak de supermarché ou quoi ?

Monica se met à rire, en secouant son doigt en l'air, tout en se mordant les lèvres après avoir fini de rire.

-Ok, alors primo, fit-elle en jetant le linge et en s'approchant dangereusement de cet homme. Tu vas fermer ta grande gueule, et donner du respect aux femmes, parce que sans le vagin de ta mère, tu ne serais pas là. Et deuxio, je te conseille, de vite te barrer, avant que je ne te coupe les couilles, ou du moins, ce qu'il en reste fit-elle, en regardant l'entrejambe du prénommé Bobby.

Parce que, tu vois, il n'y a que les mecs sans couille comme toi, qui ose manquer de respect à une femme, fit-elle, alors circule, et que je ne te revois plus fit-elle sévèrement.

- Ouah, me couper les couilles, fit-il en riant, tu m'aurais presque convaincu fit-il en riant.

Elle se met à rire, puis d'un coup, l'homme se mets à geindre, Monica, lui a attraper ce qui lui sert de pénis, et visiblement au vu du blanchissement de sa main, elle ne doit pas y aller doucement.

-OOO OOOK fit-il entre deux secondes d'intervalles,

-C'est bien, bon chien fit-elle en le relâchant, l'homme manque de tomber au sol, avant de s'en aller, percutant un gardien que je ne connais pas encore.

- Décidément, tu les fais tous fuir fit l'inconnu,

Monica se tourne vers lui et elle rigole, avant d'ajouter :

-Ouais, parce que je le veux bien, qu'est-ce qu'il est lourd ce Bobby Barns fit-elle en soupirant.

-Les femmes sont leurs motivations, fit-il en soupirant lui aussi, les mains dans les poches.

Il est grand, mat de peau, le crâne rasé, mais avec une repousse de quelques jours. En revanche, il a une barbe épaisse, et noire, et une boucle d'oreille, un anneau plus précisément, sur le lobe gauche. Il ne porte pas le même uniforme que les deux autres que je connais, sa couleur est marron clair, tandis qu'aux deux autres débiles, bien que je juge potentiellement un trop vite.

Leurs couleurs sont bleu claire, et bleu foncée. 

fallingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant