Chapitre vingt-cinq : Formation pour repartir sur de bonnes bases.

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Quelques semaines après des dossiers en attente, ils ont enfin été acceptés, Monica va suivre une formation dans une entreprise, pour devenir se perfectionner dans la couture. Quant à moi, je vais me perfectionner dans la peinture et l'art. Nous allons gagner de l'argent toutes les deux chacune de par ses formations, mais Aswer, préfère que nous les gardions de côté, pour le moment. Plutôt que de vouloir les dépenser dans un appartement, et on lui en remercier, on pouvait repartir sur de bonnes bases, avec de l'argent de côté. Dans cette formation, j'apprenais des techniques de peinture que je ne connaissais pas encore, et tous les types de toiles et de pinceaux. Dans la peinture, ce qu'il y a de bien, c'est que c'est libérateur, tu n'es pas obligé de suivre un schéma, mais tu peux casser les codes en peignant ce que tu veux, juste un paysage, ou un visage, ou des tâches. Tu es libre, de tes choix, et de tes envies, à la formation, ils nous apprenaient cela, mais aussi, parfois nous devions refaire à l'identique le modèle, que parfois ils nous mettaient en place. Le but était de voir les défauts, et de comprendre comment et avec quelle technique et matériel, il avait été peint. Car un peintre, qui ne connaît pas les bases, du matériel, n'est pas un bon peintre. C'est comme, un Oenologue, qui ne reconnaît pas les vins des autres, ce n'est pas qualificatif, alors on n'a pas le droit à l'erreur. On devait apprendre, et quand on se trompait, apprendre encore, et se corriger, cette école pousse ceux qui sont prêt et prête, loin. On peut déboucher, dans une galerie d'art, et monter petit à petit, et c'est ce que j'aimerais, j'ai adoré l'idée, de donner mes œuvres à la prison. Mais en guise de récompense j'aurais aimé avoir de l'argent, mais c'était une prison. Mais, là je suis libre, et tout est différent, alors je vais me donner tous les moyens, pour réussir, parce que j'en ai envie, et parce que je le veux vraiment. Monica, le soir, nous raconte ses journées de formation, et elle apprend à coudre, avec toutes les aiguilles différentes, et sur toutes les formes, sur du tissu, du cuir, elle fait même de la broderie. Et je dois dire que je l'admire, parce que ce n'est pas rien, c'est de la concentration, c'est être précis, contentieux, et minutieux. Et beaucoup de temps, car nous n'avons pas tout en une seule journée parfois. Comme pour la peinture, mais encore, que tout dépend des œuvres, mais c'est comme tout, plus c'est gros, plus ça prend du temps, moins c'est gros, et moins ça demande du temps. Je suis contente, de voir qu'elle est heureuse, et qu'elle s'épanouit pour sa passion, parfois elle fait des photos, et elle me montre, et elle est douée, et elle ne fera que s'améliorer avec le temps. Je m'en souviendrais toujours de la robe pirate qu'elle m'avait faite à la prison, elle est divine.

 

Elle suit elle aussi des modèles, pour que son travail devienne parfait, et qu'elle puisse connaître tout type de possibilités. Elle voit la couture comme la peinture, c'est un moyen pour elle de s'évader, mais également voir ses créations sur autrui la rend fière. Bien que pour le moment, il n'y ait que sa robe de pirate, que j'ai essayé une fois, mais elle aimerait faire découvrir sa marque, comme les plus grandes marques connues au monde. C'est plaisant de voir sa marque de partout dans le monde, c'est plaisant de plaire, c'est plaisant de voir ses créations futures, dans des maisons de hautes coutures, et dans des boutiques de luxe. Parce que Monica c'est ça, elle veut toucher tout et tout le monde, être de partout à la fois, et je l'admire tant, parce que ses œuvres parcourront le monde, sur autrui. Tous les matins, alors qu'Aswer allait à la prison, faire sa ronde de garde avec moins de fun, car nous y étions plus, nous on partait à nos formations, il nous déposait sur l'aller, et venait nous chercher sur le retour. Les semaines, qu'on passait là-bas étaient enrichissantes, intéressantes, et constructives.

Trois mois après, Monica et moi entrons dans un milieu plus haut que là où nous étions. Les talents, avaient sauté aux yeux de tout le monde, et toute l'envie et la force que nous avions mis, avaient enfin payé. Monica fut invitée à travailler dans une haute maison de couture, quant à moi, à y laisser mes peintures dans des galeries d'art. Nous gagnons encore plus d'argent, et nous pouvons encore plus mettre de côté, sous l'ordre d'Aswer, qui voulaient qu'on parte sur de bons pieds.

Pour fêter ça, on part dans un restaurant mangé, et cette-fois nous pouvons payer, et nous invitons aswer. Il râlait parce qu'il ne voulait pas qu'on paye, il voulait qu'on mette de côté, mais on voulait le remercier pour tout ça, et c'était la moindre des choses, qu'on pouvait faire. Puis, après, Monica et moi on voulait s'amuser un peu, alors nous sommes allées dans un club de streap-tease, Aswer comme un grand-frère, nous rappeler de qu'on allait voir, et de qu'elle sexe il était. Mais nous avons des yeux, et nous connaissons les risques, mais nous voulions voir, nous amuser, et danser, parce qu'ils n'y a pas que les streapteseuse qui danse. Une fois dans le club, toutes les lumières étaient tamisées d'un bleu, il faisait sombre, et l'ambiance était électrisante, les filles dansaient sur la barre sensuellement, alors que les hommes glissaient des billets, et les sifflaient. Certains, voulaient toucher, mais ils se faisaient taper sur les doigts, par les filles, et moi j'étais hilare, et puis Aswer nous lâche :

à leurs places, vous feriez pareil.

Le sourire joueur aux lèvres Monica et moi montons, et se plaçons devant la barre chacune, alors que les hommes criaient de plus belles. 

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