Chapitre vingt : Allez de l'avant, mais comment faire ?

2 0 0
                                    


Alors que je décide d'aller faire des lessives, Monica décide de m'aider, en faisant le ménage. Nous n'étions pas ensemble, mais nous contribuons aux tâches de la prison, en espérant, que cela nous baisse encore la peine. Alors que je suis en train de plier le linge, une fois sortie de la machine, il sentait le propre, et il était tout chaud grâce au sèche-linge. J'entends une voix, derrière moi, que j'ai déjà entendue, et qu'il me semble de ne pas apprécier. Je me retourne et vois George Clint et sa bande de chien, celui à qui j'ai fait une fracture du pénis, parce qu'il m'avait cherché, il a été condamné pour viol et vol à main armé.

Bah alors tu n'as plus ta chienne de copine à tes côtés ? Fit-il en se marrant, en regardant ses débiles d'amies.

Dit-il alors qu'il est accompagné, de tous ces bâtards dis-je en riant avec sarcasme,

Il se met à rire en regardant toujours ses débiles qui lui servent de chien de garde.

Alors, ta fracture je demande ?

Alors fit-il en s'approchant dangereusement de moi. Comment dire ? à chaque fois, que je bande j'ai mal, je pisse plus droit.

Oh, quel dommage, après, tu l'avais mérité non ? dis-je en souriant,

il se met à rire, puis fait un signe de tête à ses chiens de garde, qui finissent par m'encercler.

Oh, je n'aime pas du tout ça..... ça pue, ça sent mauvais, très mauvais..

Tu sais ce que tu as mérité ma jolie fit-il en approchant ses lèvres tout près de mon oreille, tu as mérité, que je te baise si fort, que tu me demanderas d'arrêter.

Mon coeur bat vite, trop vite... Mon souffle devient de plus en plus fort, j'ai peur, et là, je sais que je ne m'en sortirais pas, ils sont trop nombreux. Je suis seule, seule contre tous, putain de merde, je déteste ce qui va arriver, je déteste ces enfoirées, et je me déteste, parce que j'ouvre trop ma gueule.

Il commence à poser ses sales mains, sur ma poitrine, mais je me rebelle, je bouge, je crie à l'aide. Il se met à rire en chœur avec ces bâtards de chien, puis en un signe de tête, ces crevards, me tiennent les bras et les jambes, et me font taire avec leurs mains crasseuses. J'essaye de montrer, mais je n'arrive pas, et le contact de ma langue contre leurs mains, me donne la nausée, tellement qu'elle est salée, je ferme les yeux, et laisse s'échapper une larme solitaire.

As-tu un mot à dire avant que je ne te baise sale pute demande ce bâtard,

Je fais signe de oui de la tête,

son crevard de clebs, lève sa main, et je dis :

je te retrouverais, et si tu n'es pas mort d'ici là, je te buterais sale fils de pute dis-je en lui crachant au visage.

Il essuie mon crachat du revers de sa main, en souriant. Puis fait un signe de tête à son clebs, de remettre sa main sur ma bouche. Puis, il me déshabille, et je ferme les yeux, parce que je ne veux pas voir. Je sens le froid, j'entends une ceinture, et un pantalon tomber au sol,

tu es si belle en sous-vêtement putain fait-il en posant ses mains sur mon bassin pour m'enlever ma culotte.

- Est-ce que tu sens mon sexe durci salope ? fit-il en mettant ce qui lui donne le prix d'être du sexe masculin, contre ma cuisse.

Puis j'entends des cris, et un bruit de taser peut-être ? Puis, personne ne me tient, je sens que je vais m'écrouler au sol. Mais on me rattrape, et on m'enroule dans un tissu, j'ouvre les yeux, et je suis entouré par un drap, dans les bras d'Aswer, au sol. Les crevards de chien partent en courant, et le bâtard qui a essayé de me violer au sol, Aswer tient un taser dans les mains.

Tout est fini fit-il en me berçant, et sans crier garde, je pleure toutes les larmes de mon corps. Il me berce, en me serrant fort contre lui,

chut fait-il, tout est fini trésor, tout va bien, ces enculés vont le payer, je te le promets. Ils ne t'ont rien fait ? demande-il en me regardant, je tremblais,

Ils ont essayé de.. De.. De me... dis-je tout bas,

Je sais, mais aucune pénétration ?

Non, aucune dis-je à faible voix.

Je te promets qu'ils vont le payer trésor ok ?

Je hoche la tête, pendant qu'il me relève, il prend mon visage en coupe, et m'embrasse le front avant de me prendre dans ses bras.

Putain fait-il en soupirant, je vais me les faire,

Je tremble, mais je ne dis rien.

Il se décroche de moi, et prend mes affaires pour me les tendres, mais je suis incapable de m'habiller, juste je les tiens dans mes mains.

Tu n'arrives pas à t'habiller ?

Je fais non de la tête,

Ok, laisse-moi faire fait-il en me les prenant des mains, pour m'enfiler ma combinaison, pour qu'elle fasse le bas, puis un tee-shirt, pour qu'il fasse le haut, avant de terminer par le haut de la combinaison.

 Une fois finis il s'approche de moi pour m'embrasser, mais au dernier moment s'arrête.

Pour... Quoi.. Tu.. Tu... T'arrêtes, je demande,

tu viens de subir un presque viol, je ne peux pas t'embrasser.

Pourquoi ?

Parce que je ne veux pas que tu sois encore plus mal trésor, je ne veux pas que ce baiser contribue et te fasse penser davantage à ce que..

Embrasse-moi dis-je à voix basse,

Il prend mon visage en coupe avant d'écraser ses lèvres sur les miennes.

Je t'aime tellement fait-il entre deux baisers,

Je t'aime aussi dis-je en pleurant.

Puis, il me prend dans ses bras encore, avant de se décoller de moi pour prendre son talkie, où il dit :

On a un détenu, à mettre au trou, il a tenté de violer une détenue, et ce chien, s'en est pris à plusieurs.

Ok, c'est noté, quel secteur ? demande l'interlocuteur,

Buanderie.

Ok, on arrive,

Ok, terminé fait-il.

Après qu'ils soient venus, prendre ce bâtard de chien, Aswer me mène près de Monica qui est aux toilettes, pour faire le ménage. Quand elle voit la mine déconfite qu'on a, elle se décompose, alors Aswer, lui explique, et je fonds en larmes. Ils me prennent dans leurs bras, et me bercent tous les deux, en débitant des paroles dans l'air qui se veulent rassurantes. Je viens de mourir, comment vivre maintenant ? Comment vivre alors qu'on est morte de l'intérieur ? Qu'aurait-il été, s'il n'était jamais venu ? ils m'auraient violée. Mais, même s'il n'y a pas eu pénétration, est-ce que violer l'intimité compte comme un viol ?

Je tremble, et je n'arrive pas à m'en remettre. J'ai peur, je pleure, et même dans mon lit le soir, je suis inconsolable, si bien que Monica, déplace son lit, pour le mettre à côté du mien.

Je suis là, tu n'es pas seule fait-elle, je serais toujours là ma sœur, je te le promets fait-elle en me prenant dans ses bras, lorsqu'elle s'est allongée. Je pose mes bras sur les siens, et laisse échapper des larmes solitaires, mais qui visiblement sont bruyantes.

fallingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant