48- Trahison ?

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Après avoir pu mettre de l'ordre dans mes affaires sans être dérangé, j'ai enfin pu redescendre voir mes amies.

Tous installaient à l'extérieur sur des transats, je les rejoins.

Je m'installe à côté de Gabriel qui n'hésite pas à la seconde à me reprendre dans ces bras.

- Alors quoi de neuf ?, me demande Rosalia surexcité, tout en caressant Chance qui en profite.

C'est vrai que je sais tout sur leur voyage, mais eux n'en savent pas autant.
Maintenant que j'y pense, je n'arrive toujours pas à me sortir de la tête ce voyage.
Je me suis enfin senti bien et tout ça grâce à Ares.
Qui l'aurait cru ?

Mais je sens très bien le changement d'ambiance dès que nous sommes arrivé, je sais qu'il a ces obligations alors, il n'est pas aussi détendu qu'à Cancún surtout depuis qu'une personne essaye de le voler.
De plus, certes, nous avons partagé beaucoup de bons souvenirs ensemble, mais nous n'avons pas placé un mot sur tous ces moments. Cela pourrait simplement être une simple aventure sans lendemain ?

À ce moment, en regardant mes amies qui attendent que je leur explique tous les détails, je préfère pour la première fois garder mon jardin secret.

- C'était bien, dis-je avec un léger sourire.

- C'est tout ? demande Gabriel.

J'acquiesce et sentant le malaise, Samuel surenchéri en racontant une autre de leurs anecdotes en Colombie.

Après un long moment à discuter, j'ai décidé de rentrer. En montant à l'étage, je remarque que la porte du bureau d'Ares est ouverte.

Je toque, mais étant trop occupé au téléphone, j'entre dans la pièce.

Il n'a toujours pas remarqué ma présence.

- Vous n'avez aucune vidéo qui puisse montrer qui s'est introduit dans l'entrepôt ?, dit-il à l'interlocuteur.

Au vu de la réaction d'Ares, la réponse est négative, car il raccroche directement et place ces mains à plat contre le bureau la tête baissé.

Je décide de m'approcher plus de lui pour qu'il me voit enfin et cela marche puisqu'il me regarde enfin.

Je remarque bien son visage empreint de fatigue, mais malgré cela, il décide de sourire légèrement.

- Je voulais simplement savoir comment tu allais, je ne veux pas te déranger, dis-je faiblement avant de me retourner pour partir.

Avant que je puisse faire un pas, Ares marche dans ma direction et m'attrape délicatement le poignet. 

Je me retourne dans sa direction. 

- Tu ne me dérangeras jamais, Adriana, me dit-il avant de poser ces deux mains délicatement sur mes joues. 

Tout en caressant mon visage de son pouce, il décide de poser son front sur le mien, comme si j'étais son seul encrage, la seule qui pourrait lui rappeler que la vie peut être composé de couleurs. 

- J'avais peur que ce que nous avons vécu à Cancún reste à Cancún, murmurai-je en profitant de son toucher. 

Ayant entendu mon murmure, Ares lève délicatement mon menton dans ces mains pour que je puisse le regarder. 

- Cela fait plus de deux ans que je t'attends, tu crois vraiment que je vais te laisser me filer entre les doigts, me dit-il déterminé. 

- Mais tout ça, enfin nous, qu'est-ce que cela signifie ?, demandé-je avec une légère inquiétude.

AdrianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant