36-I come for you

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Musique : Okay - Chase Atlantic 

POV : Ares 

Mon verre à la main en face de l'endroit ou deux cadavres s'y trouvait il y a trois jours de cela, je reste dans mes pensée, et cela, depuis déjà une dizaine d'heures. 

  Tu es un monstre. 

De longues heures que mon cerveau ne cesse de ressasser les mots aussi tranchant qu'une lame que ma charmante femme à oser me dire. 

Je le sais que je ne suis qu'un con, égoïste, froid et j'en passe. 

Tout le monde m'en a déjà assez dit dans ma vie et mon père le premier. 

Mais là, je ne pensais pas que cette phrase me hanterais autant. 

Suis-je un monstre ? 

Je reste concentré sur le liquide ambré qui se déplace au fond de mon verre pendant que mes hommes nettoient le reste de sang séché. 

Je voulais simplement qu'elle ait peur et qu'elle essaye à tout pris de se protéger en m'avouer les fautes de ses parents. 

Mais non, cette femme ne cessera de me surprendre, car elle a transformé sa peur en dégout envers moi et je l'ai bien vu dans son regard. Je n'arriverai à rien déceler. 

Mais je suis un très bon joueur et je n'abandonnerais pas de si tôt. 

Je ne sais par quel moyen mais je saurai ce qu'elle me cache, ce n'est qu'une question de temps. 

Mon téléphone sonne et en voyant le nom afficher sur celui-ci, je décide de faire comme s'il n'existait pas. 

Polina n'a cessé de me harceler toute la soirée. Il est vrai que l'on était censé se voir, mais je n'ai aucun compte à rendre surtout pas à une trainée dans son genre. 

Je respecte la gente féminine plus qu'on y croirait, mais cette femme m'inspire que du dégout, pourtant, c'est la fille du baron de la drogue colombienne alors, je me dois de garder un bon contact. 

Polina me connait depuis petit, vu que nos parents ne cessaient de se voir pour parler affaires, je la voyais lors de ces rendez-vous. 

J'ai toujours été solitaire alors quand elle a essayé de venir me parler, je l'ai tout de suite rejeté. 

Mais cela ne lui à pas empêchée de revenir vers moi à chaque rendez-vous. 

À force, j'ai cédé et j'ai décidé d'au moins la regarder dans les yeux. 

Puis, en grandissant nos relations non plus était les mêmes. 

Étant donné que c'était la seule femme de mon âge que je pouvais voir, Polina en à profiter pour me faire découvrir d'autre chose. 

Elle m'a fait découvrir l'intimité et c'étaient les seuls moments où le toucher d'une personne n'était pas pour but de me faire mal. 

Polina a dû être patiente avant de pouvoir avoir ce qu'elle désirait. 

Au fond, je n'étais juste qu'un défi pour elle, car quand je commençais à enfin créé une conversation avec elle et m'attacher à sa présence, je l'ai retrouvé dans le pieux de mon frère. 

C'est depuis ce jour-là que le dégout pour elle est devenu mon meilleure amie. 

Au fond de moi, j'espérais que Juan ne soit pas au courant et que lui aussi soit dégouté de cet être, mais quand j'ai remarqué qu'il n'était pas surpris de me voir entrer dans la chambre de Polina, j'ai bien compris que la haine deviendrait également mon amie. 

J'avale d'une seule traite le fond de mon verre et décide de rentrer après avoir passé les trois derniers jours, dans cette boite ou dans une chambre d'hôtel. 

Cette soirée a fait resurgir d'anciens souvenirs qui étaient bien enfouis alors, je décide de repenser au présent. 

J'ai une femme au tempérament bien trempé qui doit m'avouer ces secrets. 

Quoi de mieux pour oublier le gout de la trahison et de la haine passée. 

Je sors de la boite et me dirige vers ma voiture, le seul bien matérielle auquel j'apporte de l'importance. Cette Audi RS7 noire peux être ma seule compagnie, je serais aux anges. 

Je n'hésite pas à appuyer sur l'accélérateur pour me vider l'esprit. 

Dès que mon père partait un moment, j'en profitai pour descendre au garage et récupérer un engin qui puisse m'aider à m'évader. 

Depuis ce jour-là, la vitesse est devenue mon oxygène, ma seule façon de ne pas abandonner cette vie si misérable qu'on m'a légué. 



Je gare la voiture et rentre dans mon domicile. 

Je suis étonné de n'entendre aucun bruit, non pas que cela me dérange, mais c'est vrai que depuis qu'Adriana et ces amies sont arrivés, la maison n'a cessé d'être animé. 

J'aperçois Martha en train de nettoyer les vitres, concentré dans sa tâche, elle ne m'aperçoit pas. 

- Ou sont-ils tous passés ? demandai-je inquiet. 

Martha se retourne en sursautant, surprise d'entendre ma voix. 

- Monsieur Gonzalez, dit-elle en panique. 

Je vois très bien qu'elle n'ose pas répondre à ma question, alors je décide de m'approcher d'elle et plus je m'approche, plus sa panique ne cesse d'augmenter. 

- Où est Adriana ? , dis-je menaçant. 

- En Colombie, réplique-t-elle, pas sereine. 

À l'entente de sa réponse, c'est ma panique qui commence à augmenter. 

Que fait-elle en Colombie ? 

Est-ce que c'est déjà trop tard ? 

Il faut que j'aille la chercher d'urgence, en espérant que rien ne lui soit arrivée avant que j'arrive. 

Je sors de la maison et me précipite vers ma voiture et pars en trombe tout en informant mes hommes de me suivre, à moto et en voiture. 

Il faut environ 12 heures pour se rendre en Colombie, à la vitesse où je roule, compter plutôt six ou moins. 

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Un autre POV d'Ares...

Qu'avez-vous penser de ce chapitre? 

<3

AdrianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant