54- Que la fête commence...

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Musique : Dancing with the devil - Demi Lovato

Après notre altercation devant l'université, je suis remonté dans ma voiture. 

Tout en appelant mes hommes pour qu'ils se placent devant l'établissement, je prends un chemin tout autre à la maison. 

J'ai besoin de m'évader, de ne plus penser à ma vie, alors le remède est de rouler vite sur les routes d'Acapulco. 

Le danger ne m'a jamais fait peur, même pas lorsque j'appuie plus sur l'accélérateur.

Si je pourrais, j'irais encore plus vite, mais la voiture ne m'en permet pas. 

Je profite de ce moment de solitude pour oublier chaque chose de néfastes qui m'a touché dans ma vie. 

Mais à chaque fois, je ne peux profiter de ces moments que très rapidement, car mon téléphone sonne. 

Je décroche. 

- Nous avons reçu une invitation pour une fête, rentre au plus vite, dit mon père froidement avant de raccrocher. 

Je rebrousse donc chemin. 


Enfin arrivée à la maison, je me dirige directement dans mon bureau, sachant très bien que mon géniteur y sera déjà dedans avec à la main un verre d'alcool.

Quand il m'aperçoit, un sourire machiavélique se place sur son visage. 

Je connais très bien ce sourire, il attire la mort. 

- Ce soir, nous prendrons notre revanche sur le père de ton épouse. Il a été assez débile pour nous inviter à cette fête en pensant qu'une salle bondée nous pousserait à ne rien lui faire, mais il se trompe, j'aime avoir des spectateurs, dit-il en prenant une autre gorgée de son alcool. 

- Allons-y, fils, ne perdons pas de temps, dit-il en prenant son arme posée sur mon bureau pour la mettre dans la poche de sa veste. 

Même si mon père fonce la tête baissée sans réfléchir aux conséquences, moi, j'y réfléchis et je sens que cette soirée est un piège. Je le suis quand même et monte dans la voiture. 


Nous nous retrouvons devant une grande demeure remplie de monde, de grandes personnes très influentes dans les pays voisins. 

Alejandro n'a pas fait les choses à moitié, c'est une vraie soirée remplie de différents types de criminels allant des États-Unis jusqu'en Russie. 

Il y a tellement de monde que je n'arrive pas à repérer le maitre d'hôte, mais quand je lève les yeux en direction des escaliers, je le vois enfin. 

À ces bras se trouve sa femme qui sourie poliment à la foule. 

Ces cheveux blonds et ces traits sont semblables à ceux d'Adriana. 

Quand ils arrivent enfin à notre hauteur et qu'Alejandro croise le regard de mon père, il affiche un sourire qui sous-entend surement beaucoup. 

Mon père garde son calme en lui rendant son sourire, mais je sais qu'au fond, il prévoit déjà de quelle façon il va le tuer. 

Étant si concentré sur l'échange de regard que les deux hommes entretenaient. 

Je remarque avec retard la stupéfaction de la foule qui fixe les escaliers. 

Quand je suis leurs regards, je tombe des nues, que dis-je, je crois ne jamais pouvoir me relever. 

La femme que j'ai épousée descend les escaliers avec assurance, vêtue d'une robe blanche et noire qui se croisent, ce qui laisse apparaitre quelques parcelles de sa peau délicate. 

AdrianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant