4-Le grand saut

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Je me réveille en sursaut, je me rappelle que je suis dans l'avion direction Acapulco. Je me suis souvenue du début de ma soirée , je comprends déjà mieux la situation , mes amies m'avaient faits une surprise pour mon anniversaire en m'amenant à Barcelone. J'ai tellement cru être avec eux en train de rigoler dans la voiture , en train de danser complètement bourrer avec Rosa et maintenant , je dois aller les sauver d'un psychopathe qui les à maltraités . Cela me rend malade , ces personnes sont vraiment tout pour moi , elles sont ma lumière quand mes problèmes prennent le déçu. Mais à présent , c'est à moi de les sauver et je vais y arriver , il le faut .

Je sors de l'avion , le soleil brouille ma vue , il fait si chaud alors que nous sommes au mois d'octobre . Quand j'arrive à l'aéroport d'Acapulco , je remarque deux mecs qui attendent à l'entrée , on dirait des gardes du corps .

Ils s'approchent de moi.

- Madame Mendez , veuillez nous suivre, dit l'un des deux .

Ils ne m'inspirent vraiment pas confiance , mais bon , je les suis vers la sortie , ils m'amènent dans une Jeep noire , j'entre dedans .

Un des deux types s'installe à côté de moi et l'autre devant . On part de l'aéroport et je commence fortement à paniquer , où vont-ils m'amenaient ? Je ne sais pas à quoi ou à qui m'attendre . Ils ont tous des armes sur eux .

La ville est magnifique , je remarque au loin l'étendu de l'Océan Pacifique , c'est magnifique . Mais je n'oublie pas que je ne suis pas là pour fantasmer .

Je sens d'un coup la main du mec à côté de moi se poser sur ma cuisse et remonter doucement .

Non , ce n'est pas possible , je ne peux pas revivre cela , il faut que ça s'arrête . Je tourne ma tête vers lui et je vois son arme pointée sur moi . Ces deux collègues ne remarque rien , mais moi, je ne suis plus maître de rien . IL continue de me toucher la cuisse sans mon consentement , mais il a de la chance qu'il est une arme, sinon je lui aurais fait regretter son geste .

La voiture s'arrête à cause du feu rouge et la main du gros porc remonte . Je n'en peux plus , il faut que j'agisse.

Ni une ni deux , je sors de la voiture , profitant qu'elle soit à l'arrêt et je cours à travers les rues bondées. Le gros porc et son collègue n'ont pas perdu de temps , ils sont derrière moi.

Quelle idée d'avoir mis des talons , je ne cours pas assez vite , ils vont me rattraper . Je cours de toutes mes forces en évitant les personnes qui sont devant moi . J'en bouscule certaines ,mais je n'ai pas le temps de m'excuser , j'ai plus urgent .

J'arrive au bord d'une falaise , il y a beaucoup de monde qui sautent , c'est drôlement haut , mais quand je vois le visage des deux gardes s'approcher, je ne réfléchis plus et saute .

Le changement de température est radical , je suis un peu déboussolé et j'ai peur , car je ne vois pas le fond de l'eau et je déteste cela .

Mais juste avant que je commence à paniquer, un petit bateau se dirige vers moi et je reconnais très bien les hommes qui sont à bord . Ce sont des hommes du fou , sérieux : même en pleine baignade , je ne suis pas tranquille .

-Madame Mendez , montez sur le bateau , dit un des hommes du fou .

Bon, fini le moment baignade .

Après être descendu du bateau et réinstallé dans une autre voiture avec d'autres hommes , j'arrive enfin à destination .

C'est une grande villa très moderne avec beaucoup de baies vitrées . La voiture s'arrête pour que le conducteur tape un code pour ouvrir le portail . Carrément le fou a un portail pour sa baraque . On rentre dans le grand jardin de la villa . C'est une villa éloignée de toute civilisation , on ne voit qu'elle . Quand je descends de la voiture , je remarque que juste à côté de la villa se trouve une plage déserte, surement privée , le fou à des sous .

AdrianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant