46- Sea or sex ?

93 4 0
                                    

Je repense encore à la soirée d'hier et j'avoue être assez perturbé.
En me réveillant ce matin, aucun signe de lui dans la maison, et cela toute la journée. La seule présence est celle du fameux chiot que j'ai secouru et qui ne cesse de me suivre partout.


J'ai beaucoup réfléchi aux événements des derniers jours et comme je l'ai dit à Juan, je ne me sens pas capable de me relancer dans une relation. Cela est vrai, mais en voyant les moments que je passe avec Ares, tout est chamboulé.
Je sais qu'il me fera souffrir, qu'il me brisera le cœur, cet homme est dangereux et nos différences seront sûrement sources de conflits permanents.
Mais mon attirance pour lui est si grande que je me demande si je ne devrais pas prendre le risque d'essayer.

La nuit est déjà tombée depuis un moment et je continue de regarder la télé. Chance, qui est mon nouveau chiot de compagnie, a déjà pris ces aises en s'installant confortablement dans mes bras. 

Mes yeux se ferment tout seuls, profitant de la sérénité du nouvel habitant.

 Cela fait un moment que je suis sur le canapé, alors je décide de monter, en déposant Chance dans son panier, mais avant, je regarde à travers la baie vitrée et remarque une présence dans la mer.

Je sors dehors et me dirige vers lui.
J'essaye de l'appeler, mais il ne m'entend pas beaucoup, trop concentré dans sa contemplation du clair de lune qui éclaire l'étendu d'eau.

Je décide d'enlever mon pyjama pour rester en sous-vêtements et le rejoins.

Musique : Attention - The Weekend 

Je m'approche doucement.
Arrivé à son niveau, il remarque enfin ma présence et se retourne pour me contempler.

On se regarde un moment, nos deux corps profitant de l'eau et du calme que l'endroit nous apporte.

- Cette maison, je l'ai achetée dans l'espoir qu'un jour ma mère puisse venir se réfugier de l'emprise de mon père, me dit-il faiblement.

Je suis surprise qu'il m'avoue cela.

- Ma mère a toujours aimé la mer, de ce que mon père m'avait dit, je n'ai jamais compris pourquoi, dit-il pensif.

-Mais j'ai enfin compris pourquoi, grâce à toi. 

Je ne comprends pas trop où il veut en venir, mais je le laisse parler, ne voulant pas le couper dans son élan. 

- À chaque fois que tu contemples la mer, tu ressens tellement de bonheur que c'en est fascinant. La tranquillité de l'eau et sa beauté te plait et c'est ce que ma mère à toujours apprécié. 

Il se place face à moi et prend délicatement ses mains dans les miennes. 

- Je sais que pour toi, deux âmes qui se détestent ne pourront jamais former une relation saine et durable, mais ce serait péché, Adriana, de te laisser me filer entre les doigts, réplique-t-il en ne lâchant pas mon regard. 

- À travers ton regard, j'ai enfin pu plonger dans le bonheur absolue qu'une âme puisse m'offrir et je ne pensais que jamais cela pourrait être possible, car dans toute cette magnifique étendue d'eau, je ne suis seulement que le clair de lune qui essaye de se frayer un chemin depuis tant d'années pour pouvoir connaitre ce que tu ressens. À travers ton cœur si pur, Adriana, j'ai enfin pu sortir de la noirceur, me dit-il tout en s'approchant de moi. 

Les mots me manquent, jamais un homme ne m'a livré son cœur sur un plateau d'argent, car c'est le cas, dans l'intensité de son regard, je le sens, il me laisse maitre de ses sentiments.

Je décide de m'approcher de lui et de laisser mes lèvres se poser sur les siennes en guise de réponse. 

Ares pose sa main sur ma joue tendrement et l'autre autour de ma taille pour nous rapprocher encore plus.

Je ne sais pas ce que tout cela signifie, mais je veux simplement ne plus m'éloigner de son toucher, de ces lèvres sur les miennes qui me rendent complètement folle, de ces mains posées sur mon corps qui m'agrippent avec force. 

Notre baiser prend en intensité et Ares attrape mes jambes pour les placer autour de sa taille. 

Je crois défaillir quand il arrête notre baiser pour parsemer ces lèvres sur la longueur de mon cou. 

Tandis que moi, j'en profite pour balader mes mains le long de son dos puissant. 

Ares nous sort de l'eau pour se diriger dans la maison, mais je ne lui laisse pas le temps, beaucoup trop en attente d'aller plus loin. 

Ares s'allonge sur le sable tandis que moi, je prends les devants en le chevauchant, sentant son intimité entre mes jambes. 

Je ne compte pas le laisser me dominer, s'il veut de moi, il faudra qu'il accepte de mettre son égo de côté, ce n'est plus un homme qui me rabaissera. 

Je place une main sur son torse que je laisse descendre jusqu'à l'entrée de son boxer sans aller plus bas. 

Ce geste le rend complètement fou, car il laisse sa tête partir en arrière pour se retenir de gémir. 

Profitant de ce mouvement, j'approche mes lèvres de son cou pour le parsemer de baiser et je n'hésite pas à mordre cette partie si sensible, ce qui ne laisse pas insensible au vu des frissons que cela lui provoque. 

Je m'attaque ensuite à son oreille, tandis que lui essaye de reprendre les devants. 

Il fait descendre sa main entre mes jambes et rentre celle-ci dans mon tanga. 

Dès l'instant où ces doigts froids rentrent en contact avec mon intimité brulante, c'est moi qui perds le contrôle. De ces doigts experts il caresse d'abord mon clitoris, puis quand il sent que je vais jouir, il arrête tout mouvement pour introduire deux doigts dans mon intimité. 

Je ne retiens pas mon gémissement et décide d'introduire ma main dans son caleçon pour le sentir défaillir également. 

J'ai besoin de l'entendre être autant en jouissance que moi. 

J'entoure son intimité de mes doigts et commence mes mouvements. 

Ces doigts se courbent légèrement pour accentuer mon plaisir. 

J'augmente la vitesse de mes mouvements et en entendant la respiration d'Ares qui devient plus forte, je décide de m'arrêter. 

Il arrête aussi ces mouvements et enlève ses doigts. Je décide de lui retirer son boxer tout en ne lâchant pas son regard. 

Je fais de même avec mon tanga et reviens à califourchon sur lui, mais cette fois-ci, je prends son intimité dans mes mains pour l'introduire en moi. 

Nous gémissons à l'unisson. 

J'ai toujours aimé le sexe, mais cette fois, j'en suis complètement obsédé. 

Ares place ces mains dans la courbure de mon dos pendant que j'accentue mes mouvements autour de son intimité. 

Lorsque ces mains décident de descendre plus loin, je les emprisonne pour les placer au-dessus de sa tête, ce qui rapproche mon visage de lui. 

Je n'ai jamais vu un homme me regarder avec autant d'envie. Il me contemple, m'admire comme si j'étais la plus belle créature que cette terre ait créée. 

Je décide de placer mes lèvres sur les siennes pour faire taire nos respirations saccadées. 

- Tu es complètement folle, me murmure-t-il à bout de souffle. 

Tu n'as pas idée jusqu'où ma folie peut aller. 

Je dépose un autre baiser avant d'accélérer le rythme.  

Je sens mon bas ventre se contracter et je sens arriver l'orgasme. 

J'essaye d'étouffer mon gémissement de plaisir ultime dans le cou d'Ares au même moment que lui. 

Le plaisir parcourt chaque cellule de mon corps et c'est une sensation si divine que je crois ne jamais pouvoir m'en lasser. 

Ares pose ses mains le long de mon dos pour le caresser tendrement tout en embrassant mon épaule avec autant de délicatesse. 

___________________________________

<3


AdrianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant