38- Courir ou mourir ?

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Musique : Own Me - Bülow

La balle fait sa course à quelques centimètres de mon visage.

Nous nous levons directement sous l'effet du choc.

Juan toujours sa main dans la mienne, commence à courir entre les arbres pour vite rejoindre le véhicule.

Le clair de lune nous éclaire faiblement le chemin.

Les balles continuent de pleuvoir et à chaque bruit strident, mon cœur loupe un battement.

Les personnes qui nous cherchent courent vite derrière nous pour nous rattraper.

À cause de mes talons, je n'arrive pas à courir aussi vite que Juan et quand mon pied vient à la rencontre d'une racine d'arbre, je perds l'équilibre et tombe au sol.

Je me relève et ne voit plus Juan à cause de la faible luminosité.

Je n'ai pas le temps de réfléchir, il faut que je me cache vite avant que les autres me rattrapent.

Je me dirige droit vers un buisson dans une partie sombre de la foret et décide de me cacher dans ce coin.

Malheureusement, je ne pourrais plus courir, ma cheville me fait un mal de chien alors, je pris seulement pour que personne ne me trouve.

Mes prières n'ont malheureusement pas été entendus, car un homme surgit derrière moi et place sa main sur ma bouche pour que mon cri ne soit pas entendu.

J'essaye de me dégager de la poigne de l'homme, mais sa main posé autour de ma taille ne me laisse pas la tâche facile.

Il avance en direction de la forêt et j'essaye de toutes mes forces de ne pas laisser la panique prendre le dessus.

Je remarque qu'une voiture est garée à la sortie de la foret.

L'homme me tenant toujours avec force se dirige vers celle-ci avant d'ouvrir la portière et de me balancer à l'intérieur.

La voiture est déjà pleine d'autres hommes, deux à l'arrière et un autre devant.

Celui qui m'a kidnappé s'installe coté conducteur et dès qu'il allume le moteur, j'en profite pour mettre un coup de poing au visage de l'homme installé a mes côtés.

Ma main me fait un mal de chien, mais je n'y pense même pas, il faut à tout pris que je sorte de ce véhicule alors, je ne me laisserais pas faire.

Je me débats comme une folle, tapant un homme puis un autre, eux aussi n'hésite pas à me donner des coups, mais je ne sens rien, ma peau a déjà été bien assez meurtri.

Le conducteur s'engage sur l'autoroute avec vitesse pendant que les deux hommes à l'arrière ont réussi à me piéger. Celui qui a pris mon poing dans la figure attache mes mains à l'aide d'une corde qu'il sert bien fort, obligeant mon visage à se crisper.

- No dijiste que era una misión fácil ? dit l'homme à mes côtés au conducteur. (Tu n'avais pas dit que c'était une mission facile ?)

- Fue facil , rétorque le conducteur fièrement. (C'était facile).

- No es tuyo que casi le arranca la mandíbula, dit l'homme assis à côté de moi tout en massant sa mâchoire endolorie. (Ce n'est pas à toi qu'elle a failli déboiter la mâchoire).

Le conducteur rigole a sa réplique, mais son amusement fut de courte durée.

- Un motard nous suit depuis déjà quelques kilomètres et il s'approche de plus en plus, dit le passager, inquiet.

Le conducteur regarde dans son rétroviseur et aperçoit le motard et son visage devient livide en l'apercevant.

Les deux hommes a mes côtés se retournent pour regarder le motard en question.

AdrianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant