41-Dans les nuages

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Après avoir terminé la route dans le calme, nous arrivons enfin devant le portail de la maison. 

À peine garé, un des hommes du fou vient l'interpeler. 

-Votre jet vous attend, monsieur. 

Ares acquiesce calmement en descendant de la voiture pour récupérer mes bagages.

Je le suis stupéfaite des mots que je viens d'entendre. 

-Ton jet ? ,demandé-je, choquée. 

Le fou me regarde en haussant les sourcils.

- Tu croyais quand même pas que nous nous y rendrons en voiture ? Je ne suis pas mon frère, dit-il en fermant le coffre tout en me regardant, un sourire fièrement posé sur son visage. 

Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel. 

Le fou décide de se diriger non pas vers la maison, mais derrière celle-ci. 

Je le suis et remarque au loin, le jet privé en question. 

En s'avançant, je remarque la piste et les hôtesses qui nous attendent devant. 

Elles nous accueillent poliment avant que le fou monte à l'intérieur. 

Je suis ces pas et en arrivant à l'intérieur, je m'installe à côté du hublot, sur une place très loin de lui. 

Certes, je pars avec lui, mais comme il a bien précisé, il ne sera pas souvent là. Ce voyage me permettra surtout d'être seul et de pouvoir me ressourcer. Entre tous les événement qui s'enchainent dans ma vie, je ne sais plus où donner de la tête. 

Perdue dans mes pensées, je fus surprise de sentir le jet décollé, mais cet étonnement fut de courte durée, car mon corps tombe dans un sommeil profond.


Flashback: 3 mois après la mort d'Alma.

Musique : Escapism - Raye 

J'arrive au lycée non plus seule, mais en compagnie d'Ivan. Nous officialisons enfin que nous sommes ensemble après de nombreux rendez-vous. 

Je sais que je m'emporte un peu, mais je l'aime beaucoup, un peu trop même. 

En arrivant dans les couloirs du lycée, je tombe sur mes deux amies qui me regardent de loin. 

La culpabilité pénètre chaque cellule de mon corps. 

Je ne leur ai plus adressé la parole depuis l'incident dans la salle de classe. 

- Ivan, rejoins-moi dans mon bureau, je dois te parler, dit son entraineur.

Ivan me regarde et dépose un tendre baiser sur mon front. 

- Je te retrouve après, dit-il en souriant. 

Me retrouvant seule dans ce couloir, je détourne mon regard vers eux. 

Je sais que je ne devrais pas les rejeter, mais je ne supporte pas leur façon d'avoir pitié de moi et de toujours me rappeler au combien Alma était importante pour moi. 

Elle l'était, mais si je continue à penser à elle je crois bien que je serai capable de la rejoindre. 

Je m'avance vers eux. 

- Salut, dis-je timidement. 

- Ton genre d'homme maintenant ce sont les footballeurs gonflés sous testostérone ?, rétorque Samuel avec amertume.

AdrianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant