Quand la nuit chante

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D'abord étonné par la question puis amusé, Éric regarde d'un air provocateur celui qu'il pense totalement incapable de faire une telle chose, même dans son état d'ébriété.

" Honnêtement... Je ne pense pas que... commence-il."

Sauf qu'à sa grande surprise, Charles se saisit de son menton, et l'attire à lui pour que leurs deux bouches se scellent en un baiser maladroit.

Leur chaleur corporelle augmente à mesure que le baiser se fait de plus en plus languoureux et sensuel le plus jeune passe ses bras autour du cou du barman pour approfondir le baiser...Charles se cambre de surprise lorsqu'il sent la main d'Eric passer sur son pantalon pour carresser ses fesses.

" Ch...Charles, tu es sûr de ce que tu fais... Je ne pense pas pouvoir me retenir si me laisse le champ libre... gémi Éric d'une voix rauque d'envie.

- Je veux vraiment le faire, répond le provocateur avec détermination."

Il laisse échapper un léger couinement quand celui-ci les malaxe sans aucune gêne. Mais Charles ne voulait pas être le seul à ressentir du plaisir.

Il plongea donc son regard dans celui d'Eric et humecta sensuellement ses lèvres, ce qui eut le don d'exciter son amant au plus haut point. Charles se mit en tête de lêcher le torse de son compagnon, qui démontra son plaisir par un petit cri mi-surpris mi-érotique.

" monsieur est... plus expérimenté qu'il ne le laisse croire, chuchote le barman malgré son envie de passer à la suite."

Charles lui fit un sourire carnassiers des plus effrayant et exitant à la fois.

" Si tu savais... répondit-il."

Éric, s'approche des oreilles du plus jeune, les lèche puis les mordille tendrement récoltant un murmure d'impatience...

Il en rit.

Dans un sursaut de surprise, celui qui se faisait mordiller l'oreille se retrouve sur son barman...Ayant ainsi la tête plongée dans son cou. Il peut sentir l'odeur alcoolisée, mais pas désagréable de celui-ci.

" Tu sais que tu sent bon ? demande-il à son cadet."

Il l'enlace tendrement tel un ours en peluche jeant et lui caresse distraitement le cou du bout de sa langue.

Éric ne bronche pas quand Charles lui fait un merveilleux suçon sur le côté droit du cou. La tête lui tourne... Charles le regarde intensément, posant un question muette emplie de désir.

Le jeune barman le raproche de lui en souriant et en collant leurs bassins l'un l'autre créant un nouveau gémissement du brun.

Puis rompant soudainement le contact, Charle se lève du canapé pour se diriger vers sa chambre d'un pas pressé.

Passablement frustré et en totale incompréhension, Éric le suis jusqu'à la pièce qui se trouve au fond de l'appartement. Rentrant, il aperçoit le jeune homme assis sur le lit, un préservatif dans la main l'attendant en souriant.

" On est mieux ici que sur le canapé je te jure, annonce-il à un Éric reprenant peu à peu consistance."

Celui-ci se jette sur les lèvres de son amant d'un soir.

La nuit est à eux, et il compte bien en profiter un maximum. Même si il aurait sûrement des comptes à rendre le lendemain au réveil.

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