Fifth season ...
Alive, alone with myself, without forgetting,
Stunned at my silence on inalienable,
At this pale spring of vain buds, all, unflowering,
What is this season hugging me on ineffable ?
It is strange because my sorrow is dead one,
And, yet, it seems that i am not but a shadow,
My essence, elsewhere, and, I, no longer, One,
Self-crumbling, buried in rubble's hoard on fallow...
There, is, blurred collusion, without corridors,
Where, We, turns to fog-glow, off-fire, off-loud-hailer,
None, but, me, heading for the outer harbor,
And, the tide, out ebb and flow, out barycenter...
We, no longer, gravitate, nor moon, nor sun,
Expiring the twilight out from the attraction,
All, is, no more, than, neap tide's flood-out run,
And, our soulmates, than, uncelestial scission...
We, no more, One, on zenith, but, antipodists,
You, diurnal solstice, I, the nocturnal one,
Equinox is, suddenly, absurd rhapsodist,
Sterile dawn of, usufructless, love-undone...
Tenebrio, May 18, at 10:55 A.M...
Cinquième saison...
Dédié à...
Je suis vivant, seul avec moi-même, sans oubli,
Je m'étonne de mon silence inaliénable,
De ce pâle printemps aux bourgeons non-fleuris,
Quelle est cette saison qui m'étreint d'ineffable ?
C'est étrange car mon chagrin est bien mort,
Et, pourtant, il me semble que je ne suis qu'ombre,
Mon essence est ailleurs, et, je ne fais plus corps,
Je m'effeuille, enfoui, dans un trésor de décombres...
C'est une collusion floue et sans corridors,
Où, nous, devient brume-lueur, de feu, de chantre,
Je ne sens plus que moi, marchant vers l'avant-port,
Et la marée, sans flux-reflux, sans barycentre...
Nous ne gravitons plus, ni lune, ni soleil,
Expirant le crépuscule de l'attraction,
Tout n'est plus qu'étale de mortes-eaux vermeilles,
Et, nos âme-soeurs, plus qu'incéleste scission...
Nous ne sommes plus zénith, mais, antipodes,
Toi, solstice de jour, moi, solstice de nuit,
L'équinoxe est, soudain, un absurde rhapsode,
L'aube, stérile, d'un amour sans usufruit...
Ténébrio, le 18 mai, à 10H55...
