Le Temple d'Apollonia : la Hantise d'Apollon...
Dédié à...
N'est-ce point la plus criminelle dévotion,
Que ressasser, tel l'oracle désavoué,
Les visions du Passé, invoquant Apollon,
Dieu Vengeur, dont, l'Ego, seul, est divinité ?
Quel est ce paradoxe encordé à cet arc,
Dont les flèches sont des mots, pestes des beaux jours,
Qui, aux lèvres de l'Amour, fourbes hérésiarques,
S'incarnent en Pythies, prêtresses du "Je" sourd ?
Je n'y vois nul chant, musique, ou, poésie,
Ni même, d'une guérison, la moindre augure,
Si ce n'est, le sceau, aveugle, de l'hérésie...
Ainsi, va, l'Amour Impie, putride et impur,
Temple bâti sur la dépouille d'un serpent,
Où, d'infertilité, s'enbaument les amants...
Ténébrio, le 13 juin 2015, à 13 H15...
