Moonambulisme

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Dernière scène sous la lune pleine...

Je suis dans le jardin de la conteuse,
Je la cherche, de près, et de loin,
Rien, ni amour ni frêle tueuse,
Ici seule mon âme m'est témoin...

Je vois le sourd murmure de la lune,
Héler sous son halo le crépuscule,
Et hurler à l'aube si taciturne :
"Hâtes-toi donc, ton beau soupirant, brûle !"

Sur ses pas, l'âme en peine, je me glisse,
Haletant, l'aurore de ma passion,
Se drapant dans ce rouge des prémices,
Dont l'ivresse est un si divin poison...

Et soudain, ta belle odeur qui m'éveille,
Tes lèvres ressuscitant les miennes,
Toi qui m'irradie de tes merveilles :
Tes seins sont lourds comme une lune pleine !
27/06/2009 à 5h35

Inner seasons...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant