Philosophale poétique...

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Les mots...

Oui, ce sont les adjectifs, mes maîtres et maux,
Ils ne sont, pourtant, que des bribes d'identité,
Qui, quand ils sont seuls, s'abandonnent sans un écho,
Et ce, à tous, sans honte, ni même moralité...

La diable-syllabe, elle, choisit, bien-sûr, les beaux,
Tandis que, ces redoutables chiens, s'aiguisent,
Dès lors, leurs aboiements, propres, ou bien, bestiaux,
Annihilent, mes romans de celtes vocalises...

Dans le marasme, de cette fronde de diction,
Ils s'échappent, tous, saillants, mais sans, parfois, rien dire,
Les attitudes et les semblants, en jouissent, sans ton,
Alors, fâché de l'outrage, j'exhile ces sbires...

Le silence-né, se scelle, alors, comme maître-mot,
Et, sa promptitude, tarit, même ceux les plus riches,
Si mon élan, est las de tout, du rêve comme du beau,
C'est que, mes hâbleurs, tombent, avant l'hémistiche...

Alors, ce sont les mots premiers, qui me reviennent,
Ils m'engloutissent, dans leurs dialectes, et, leurs tuniques,
Ce sont, ces mots des oliviers, qui m'entretiennent,
Aux bavardages, comme aux courants des linguistiques...

Heureux, je puis, enfin, recouvrer tous mes maux,
Comme, entendre, à nouveau, doubler l'adjectif,
Car, le silence, fou d'indigènes cocorico,
A laissé, réthorique et plaisir, sur le vif...

(C)Ténébrio, le 21 juillet 1993, à 06H25...

Inner seasons...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant