Le Génie est un Mythe...
Dédié à. ..
Parfois, souvent, je doute, en criant au Génie :
Je regarde, autour de moi, et, ne vois, que détresse,
Abîme d'ombre, de mensonge, et, de mépris,
Où, seule, la Muse, est, lune, et, enchanteresse...
Survenant, toujours, sans être appelée, d'instinct,
Je ne sais, d'où, mais, chaque fois, j'en suis, l'émoi :
Elle est, comme un ange, se posant avec soin,
D'un frêle souffle, sur le néant aux abois...
L'invisible silencieux est sa chrysalide,
Ouvrant, l'infini, à sa beauté virtuose,
Seuil d'ailleurs, où, l'impossible, est éphéméride,
Et, le Génie, l'éclair, dont la Muse est morphose...
Catharsis du stérile Égo, parfois, enfin,
Ce dernier, de l'ineffable, s'échappe, nu,
Répandant, par sublimes grappes, son raisin,
Comme, Dionysos, Dieu errant et éperdu...
Ainsi, l'Art, n'est, qu'attention de tout instant,
Afin, d'être, cet intermittent Promethée,
Qui, de temps à autre, en Maître de céans,
Subtilise les fruits, par les Dieux, oubliés...
Point de Bacchantes, Sénades, ou, de Satyres,
Rien, ni Feu Sacré, et, encore moins, de Génie,
Chez l'humble poète, qui, sans Muse, soupire,
Guettant, lui, Dieu sans Grâce, sa Belle-de-nuit...
Ténébrio, le 19 juin 2015, à 14H05...
