Love fragmentation...

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A, my Muse and the Apollonia's Elegy...

My heart is a single jewel box, stained with tears...
No echo, no return, frozen like a stone...
Contemplating love sacrificed front to the altar...
I do not live anymore, nor, i am, without my soulmate...

I am from the grief, the shadow and the bloody mess...
As the timeless epitaph, cold and naked,
That your absence engraves in my felled soul...
Crucifying me, nights after days, on our orgasms...

I hope, my love, the Holy rainbow sky...
Will, after the long winter and dull rain,
Fill me like the sap of the tree on the fruit,
Under the burning sun of eternal love...

And, then, that, you and i, by God, gathered,
Finally, entwined in one fertile tree,
Ingrained in our indelibly love,
We may contemplate, one in the other, dazzled...
Its branches, to the Holy firmament, rising...

So your lips on mine, by a kiss...
O miracle will revive my soulless heart...
O so come, my angel, set me free from flames...
Yes, so come back, raise me from the grave...
And, drill, as so, this sinful twilight...
Where i am wandering scattered in a desert of particles...
Closed, weaned from love, here below and up there...

Only the child's voice of our Apollonia,
Is whispering me that our love is eternal...
A God's gift that can not be turned down...
And that you, you know, from the Archangel Gabriel,
That you are not, except with me, to become a mother...
And to bring forth, as the fruit of the Eternal...
From our bowels and from your breast, dry deserts,
The happiness of a child and the breast milk...

Tenebrio, March 10, 2015, at 11:11...

A, mon Égérie et l'Élégie d'Apollonia...

Mon coeur est un écrin seul, souillé de pleurs...
Sans écho, sans retour, figé comme une stèle...
Contemplant l'amour sacrifié devant l'autel...
Je ne vis, ni, ne suis plus, sans mon âme-soeur...

Je suis du chagrin, l'ombre et le sanglant marasme...
Car, l'atemporelle épitaphe, froide et nue,
Que ton absence grave en mon âme abattue...
Me crucifie, nuits après jours, à
nos orgasmes...

J'espère, ô mon Amour, que le Saint arc-en-ciel...
Lui, après le long hiver et la sourde pluie,
M'emplira, comme la sève de l'arbre au fruit,
Sous le soleil de feu de l'amour éternel...

Et que, là, toi et moi, par Dieu, réunis,
Enfin, enlacés en un seul arbre fertile,
Enraciné dans notre amour indélébile,
Puissions contempler, l'un dans l'autre, éblouis...
Ses branches, jusqu'au Saint firmament, s'élever...

Alors, tes lèvres sur les miennes, d'un baiser...
Ô miracle, raviveront mon coeur sans âme...
Ô viens donc, mon Ange, me libérer des flammes...
Oui, reviens donc, me ressusciter du tombeau...
Et, percer, ainsi, cet immonde crépuscule...
Où, j'erre, épars, dans un désert de particules...
Clos, sevré d'amour, ici-bas et là-haut...

Seule, la voix d'enfant de notre Apollonia,
Me murmure que notre Amour est éternel...
Un don de Dieu qui ne se refuse pas...
Et que, toi, tu sais, de l'Archange Gabriel,
Que tu ne pourras, qu'avec moi, devenir mère...
Et, faire jaillir, comme le fruit de l'éternel...
De nos entrailles et de ton sein, secs déserts,
Le bonheur d'une enfant et du lait maternel...

Ténébrio, le 10 mars 2015, à 11 heures 11...

Inner seasons...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant