Out Of Town Girl 1 - Justin Bieber

Chapitre 13 :Show you off, tonight I wanna show you off

                                                                          Point de vue de Rose.

Je  me sentais mal, je me sentais seule et pas à ma place. Los Angeles me  manquait, l'Afrique me manquait, William me manquait. Nous étions en  contacte tous les jours, par sms, par appels téléphonique mais ce  n'était pas pareil. Justin me manquait, il était si proche de moi mais  pourtant si distant. Je le voyais tous les jours mais il n'avait pas de  temps à me consacrer et la tension du concert n'avait pas améliorer les  choses. Je voyais des fois, son hésitation à faire le premier pas vers  moi mais il y avait toujours quelqu'un pour se mettre entre nous. Une  chance qu'il y avait Alfredo car sinon ça ferait déjà bien longtemps que  je serai repartie. Toute l'équipe était sympa avec moi et m'avait  accepté sans faire d'histoire, me facilitant quand même le séjour.  Pourtant la raison principale de ma présence semblait vouloir  m'éloigner. Je rentrais dans ma chambre d'hôtel, le soleil s'était déjà  couché et Justin devait être entrain de se produire sur scène. Cette  fois ci, j'avais préféré éviter le show et en avait profité pour jouer  les touristes. Mon regard fut attiré par deux gros paquets blancs qui  trônaient fièrement sur mon lit. Je fronçais les sourcils, ce n'était  pas à moi ça. Je m'approchais des boites pour y découvrir une petite  carte :

« Je suis désolé... Sortie  en boite de nuit mercredi soir, si tu veux bien me pardonner. En  espérant que ça te plaise. Justin. »

Puis-je lire, prise  au dépourvu. Je me souvins soudain que ce soir était son dernier concert  ici et qu'il profiterait de deux jours de repos avant le prochain show  dans la prochaine ville. Demain soir, boite de nuit ? Mais je n'y étais  jamais allée moi. Je m'assis sur le lit, attrapant la première boite  pour ôter le couvercle. J'attrapais délicatement le tissu satiné d'un  bleu roi pour déplier le vêtement et m'apercevoir qu'il s'agissait d'un  robe, une magnifique robe. Je me levais pour la poser contre moi et  observer le résultat sur le miroir. C'était une robe bustier, elle était  parfaite bien qu'elle me semblait courte, enfin tout ce qui laissait  apercevoir mes genoux étaient courts pour moi mais apparemment c'était  la mode ici, il allait falloir que je m'y fasse. Un sourire s'affichait  sur mon visage, bien que j'aurai préféré qu'il vienne me voir pour  discuter, plutôt que de m'acheter une robe hors de prix.

Je n'étais pas  la mieux placée pour apprécier pleinement la valeur de tout ça. Je me  dirigeais à nouveau vers le lit, me souvenant du second paquet. Une  paire d'escarpin, de la même couleur et de la même marque que la robe.  Je secouais la tête, pourquoi était-il si adorable et si pénible à la  fois ? Demain soir, ca serait l'occasion d'avoir un peu plus  d'informations sur son soudain changement de comportement vis à vis de  moi. J'attrapais mon téléphone pour lui envoyer un message même si je  savais qu'il ne le verrait qu'à la fin de son concert. ''Merci pour les  paquets, c'est parfait, mais tu n'aurais pas dû ! Passe me voir en  rentrant si tu as le temps.'' Lui demandais-je alors, avant de reposer  mon téléphone sur la table de nuit. Je jetais un coup d'oeil à ma montre  avant de grimacer, il fallait que je tienne bon encore trois heures  avant son éventuel retour à l'hôtel, voilà qui allait être compliqué. Un  bruit me fit sursauter, c'était mon téléphone qui venait de vibrer.

Imessage de Sweatheart : ''Tu me manques, je t'aime.''

Une  photo de William dévorant une immense glace sur la plage s'affichait  alors à la suite du texto. Je souriais, il n'avait pas oublié ma  consigne avant son départ. Il avait l'air de bien s'amuser, j'étais  heureuse pour lui, la famille c'est précieux et il en avait cruellement  manqué pendant bien trop longtemps. J'avais toujours du mal à comprendre  pourquoi les gens faisaient des enfants si ce n'était pas pour les  élever et s'en occupait comme ils le devaient. La vie est courte,  imprévisible, sans cadeaux. On ne pouvait pas faire abstraction de ce  détail, ou alors était-ce seulement ma vision des choses ? Je  m'allongeais sur le lit pour lui répondre qu'il me manquait aussi, bien  plus que je n'aurai pu l'imaginer à vrai dire. Quelques sms plus tard,  j'allumais la télé pour tuer le temps avant de zapper sans réussir à me  décider. Malgré moi, je fermais les yeux, quelques secondes juste pour  me reposer. Enfin ça c'est ce que je croyais, en réalité Morphée venait  de faire de moi, sa victime. Encore habillée, la télé allumée, la  fatigue avait eu raison de moi.