No-oNE - Tome 1 : Au Nom Du Fils ✒ TERMINE ✒

24 - Les réponses

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Valentin

Les réponses

Ce n'est pas normal. Elle est restée plus d'une semaine inconsciente. Cela fait quelques jours que j'ai eu les résultat de sa prise de sang, elle a eu un surdosage du sédatif qu'on lui a administré, ce qui a provoqué un ralentissement de ses organes vitaux.

Elle aurait pu y passer, mourir...

Je n'ai pas pris le temps de m'occuper de celui qui est responsable de son état, je l'ai enchainé dans au sous sol mais maintenant qu'Anna est réveillée, je vais pouvoir m'en charger.

- Enrique !

Mon homme de main s'approche l'échine courbée. Ça m'apporte toujours une satisfaction de voir ce mètre 90 de muscles se plier devant moi.

- Oui monsieur.

- Comment va notre hôte ?

- Il est toujours enchaîné en bas, il n'a eu que de l'eau mais à faible dose.

Je hoche la tête et ouvre un tiroir où je sors des gants en cuir et un coup de poing américain. J'aime faire les choses correctement.

Je descends les escaliers de la cave lentement, faisant grincer les marches. La lumière s'allume, il sait que j'arrive.

LAISSEZ-MOIIIII !! PITIEZ !!!

Ce con hurle comme si cela pouvait servir à quelques choses. J'ouvre la porte de fer, Enrique sur mes talons.

Je m'équipe lentement de ce que je me suis procuré. J'enfile d'abord mes gants, puis place l'objet en fer sur mon poing droit. J'ouvre et ferme lentement ma main pour m'habituer, mais surtout initier la peur.

Ces simples gestes sont étudiés, je sais que l'imagination liée à la peur peut faire avouer n'importe qui. Mais là, je sais déjà. Je veux juste qu'il souffre de la même façon que ce qui a été infligé à Anna.

pitiiiiez ! Je ferais tout ce que vous voudrez ! Épargnez-moi...

Il tire sur ses chaînes comme s'il avait une chance de s'en sortir. Un espoir ridicule.

L'homme est une chose fragile, et tellement maniable ! Celui- là se transforme en lavette, il me supplie et pleure, telle une loque humaine. J'ai horreur de ça, un homme reste un homme.

- Détache ses chaînes et tiens-le , dis-je à Enrique.

La lopette tremble devant moi, son pantalon se mouille. Il est en train de se faire dessus, il ne mérite aucunement ma pitié, et dire que cet incapable a failli tuer Anna. Personne ne touche aux membres de ma famille ! Je protège les gens que j'aime! Je suis responsable de ce qui leur arrive, rien ne doit m'échapper.

Je serre les dents et balance mon poing armé, je tape sans regarder, je n'arrive plus à m'arrêter, mon bras me brûle sous l'effort, ma respiration s'accélère au rythme de ma pulsation cardiaque. Je suis comme dans un bon trend au footing, l'adrénaline court dans mes veines, je suis incapable de me retenir. Son visage est en bouillie son corps complètement abandonné, Enrique le laisse glisser par terre mais je n'en ai pas fini avec lui. Je lui laboure les côtes de coups de pied, des gouttes de transpiration coulent le long de mon visage, m'aveuglant, je les essuie d'un geste rageur. Il ne bouge plus ce connard, je shoote une dernière fois dans la masse inerte à mes pieds.

Enrique se baisse et prend son pouls.

- Il est mort monsieur.

- Bordel !! Il me fera chier jusqu'au bout ! Nettoie toute cette merde et débarrasse-moi de lui.