chapitre V

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Cela fait maintenant plus d'une semaine que je travaille pour Mathilde. Rien ne change, sauf ce que je ressens pour elle enfin, on ne parle pas de sentiments où d'autres trucs comme ça, mais plus de respect.
Et je commençais à m'attacher à ce petit bout de femme très sexy et honnêtement elle le savait et elle en jouait, elle jouait de ses charmes sur moi.

19h00, l'heure de rentrer chez moi. Au moment ou je commençais à prendre mes affaires pour rentrer, Mathilde m'interpella.

- Mon amour, dis moi tu veux pas diner chez moi se soir ? En tout bien tout honneur bien sûr ! Elle me fit un clin d'oeil en signe de sous-entendu.
- Roh ma princesse comment résister à une femme aussi torride que toi ! Bien sûr que j'accepte en tout bien tout honneur comme tu l'as dit ! Elle acquiesçât d'un simple sourire.
- Dans 1 heure chez moi je commanderai des sushis !
Je lui fis un sourire et un baiser sur la main en guise de réponse, elle rougit, avec ses fossettes toutes mignonnes là !

Sur le chemin de ma villa, je ne perds pas de vus que cette soirée devait être celle où j'allais enfin la faire tomber dans mon lit ! Même si je l'a respecte etc... j'ai quand même bien envie de la sauter, surtout quand elle me lance des regards grave sex quand on est au bureau, elle m'énerve à jouer comme ça !

PDV DE MATHILDE

Ça y est, j'allais enfin passer la soirée avec lui, j'avoue que ce jeux de séduction entre lui et moi commençait vraiment à m'énerver car plus les jours passaient et plus je m'attachais à lui, et je voyais dans ses yeux qu'il me voyait comme...différente des autres filles, dans le sens où moi je lui résistais. Et plus je lui résistais plus il en voulait. Peut-être me considére-t-il plus comme un "vide couilles" si je peux dire, Et qu'il ressent plus que de l'attirance sexuelle pour moi...

21h00, ça sonne, c'est lui bon passons la tenue en revue rapidement. Robe moulante noire mi-cuisse, talons hauts rouges mais même avec mes talons je dépasse pas son 1m90, et enfin petite touche de maquillage y compris l'incontournable rouge à lévres rouge. Bon aller souffle un bon coup tout ira bien, ça fait quand même presque 3 semaines que vous vous connaissez, ces phrases résonnaient dans ma tête jusqu'au moment ou j'ouvris la porte et le vis. OMD mon visage se décompose devant lui, putain il est tellement beau et sexy, c'est dingue ! Il porte une chemise blanche entrouverte, les deux boutons du haut ouverts, un jean noir, des chaussures très classes noires, un blazer noir.
Je me penche pour lui faire un léger bisou sur la joue en signe d'avant goût de la soirée à venir lorsque qu'une meuf blonde, maquillée à outrance avec une robe blanche pétasse sort de nul part. Elle me fait la bise et me dit :

- hey, ma jolie, moi c'est juliette ! Je suis la copine d'Amine ! Hahaha ravie de te rencontrer ! Dit-elle avec un rire qui me donnait envie de lui éclater la gueule. Clairement. Pétasse.

Je la bouscule pour que je puisse avoir Amine dans mon champs de vision, quand cela fut le cas, mon regard parlait de lui-même. C'est quoi ce délire c'est qui cette pute, elle sort d'où ?! Il rigole là j'espére ! Et dire que je pensais qu'il avait un minimun changé. Je me rends compte que j'étais restée plantée comme une conne comme ça sur le palier, je fis donc comme si de rien était et le fis entrer malgré l'immense colère qui bouillonnait en moi.

Je les invite donc à entrer avec un sourire débile collé sur le visage. Amine me sourit l'air défiant et prend sa pute par la taille pour l'amener vers le vestibule. Son rire débile raisonne dans ma maison. Bon j'avais prévus à manger pour deux, c'est pas grave Amine donnera gentimment sa part, gentleman qu'il est. Je les emmène vers le repas, Amine me regarde du genre elle est où la troisiéme assiette ?!

-heu j'avais prévu un repas pour deux, donc Amine tu vas gentiment donner ta part à ta BIEN-AIMÉE ! En accentuant bien sur le "bien-aimée"
- Mais bien évidement, avec joie hein mon coeur. Dit-il en la regardant, il sait, il sait que ça m'énerve et il en profite ce connard.
- hihihi merci mon chaton d'amour. Mais qu'elle est niaise cette fille.

Lorsqu'elle s'assit pour ce mettre à table j'entrevis même sa culotte ! Pfff qu'elle fille de joie.

On en était maintenant au dessert, cette cruche n'avait fait que rigoler aux blagues nulles d'Amine, qui me lançait de temps en temps des regards de défiance. Autant vous dire que l'ambiance du repas était plus que glaciale.
Le dessert...merde j'avais prévus deux gâteaux en forme de coeur à la fraise et au chocolat. Quelle conne je suis mais comment j'ai pu croire qu'il avait changé !
Mes yeux devinrent humides, oh nan nan nan je dois pas pleurer nan je peux pas ! Aller retiens toi !

- Oh c'est tellement gentil mathilde d'avoir prévu un gâteau pour moi et ma princesse. Ces mots raisonnèrent comme une bombe... ma princesse, ce même mot qui me faisait craquer quand il les prononçait en m'appelant, aujourd'hui ils ont l'effet d'une bombe. Il ne me considérais donc juste comme une de ces nombreuses putains.
Quand il l'attrapa pour fourrer sa langue dans sa bouche, je m'écroullais, c'était trop pour moi. Les larmes coullérent sur mes joues, et comme solution que j'eu trouvé c'était de courir, de les laisser en plan, pour aller pleurer dans ma chambre comme une gamine de 12 ans. Je m'en fou j'ai qu'une envie lui éclater sa petite gueule, là clairement oui.

PDV DE AMINE.

Des larmes, voilà la seule chose qu'elle avait exprimé durant la soirée. Je ne voulais pas... mais je sais pas ce qui m'a pris. Je pris donc juliette par le bras, et la mis à la porte avec son manteau, je l'avais déjà lâchée une fois donc c'est bon je culpabilise même pas.
Je filais donc en douce vers sa chambre. Des pleurs, voilà ce que j'entendais depuis le couloir, j'suis vraiment un gros con. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça, sans doute car je commence à... l'aimer... et qu'elle aussi. Il ne faut pas qu'elle tombe amoureuse de moi, je suis un connard je le resterai pour toujours.
J'avançais à pas de loup jusqu'a sa chambre, j'ouvris la porte et....

Chapitre plutôt éprouvant pour mathilde ! Excusez moi de la fin brutale mais c'est fait exprès ! N'hesitez pas à laisser vos avis

CONNARD à tout prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant