Chapitre XII

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14 heures, je me réveille difficilement de la soirée que j'ai passé hier soir, je suis rentré vers 3 heures du matin et du coup j'ai pas de nouvelle d'Arthur, il a du passer la nuit en compagnie d'une charmante demoiselle.
Bref je me prépare, j'envoie un texto à Mathilde en lui disant: "RDV au Starbucks à côté de ton taff à 16h00, il faut qu'on parle..." et elle réponds presque du tac au tac "ok." Bon elle est énervée génial, ça c'est à cause du point à la fin de ok, et peut-être aussi parce que j'ai gâché sa soirée hier.

Bon, je n'ai que deux heures devant moi il faut pas que je traîne. Je me lave, m'habille, classe cette fois avec mon costard et mes louboutin, toujours. Je passe chez Swarovski pour lui acheter un bracelet en diamant, je pense que si je lui joue un espèce de truc symbolique avec ce bracelet elle reprendra confiance, et on pourrait enfin se remettre ensemble.

14h30, je prends ma décapotable pour changer et je me mets en route.
15h00, enfaite je ne voulais pas la voir dans un endroit avec beaucoup de gens, je ne veux rester qu'avec elle, donc je suis pile à l'heure, je l'attends en touchant nerveusement le bracelet dans sa boîte.

La secrétaire me dit d'entrer dans le bureau, que mme est prête à me reçevoir.
J'entre et Mathilde se léve en me serrant la main. C'est une blague ou quoi ?!

- Assieds toi, je t'en prie. Me dit-elle d'un ton détaché
- Mathilde... je suis désolé. J'aurais jamais du réagir comme ça avec toi mais tu sais c'est comme gravé dans mes gènes, je ne contrôle pas vraiment mes actes.
- Dis moi quelque chose que je ne sais pas Amine.
- Hein ? Comment ça ? Dis-je un peu dérouté de sa demande.
- Arrêtes avec tes excuses. Tu as fauté, tu m'as bléssée, je commençais à vraiment m'attacher à toi mais bon tout ça je te l'ai déjà dit alors maintenant si tu n'as rien d'autre à me dire je te prie de bien vouloir quitter mon bureau. Dit-elle en se rapprochant de moi pour me serrer la main. c'est se qu'on va voir ma jolie.
Sans lui demander son avis, je l'attrape par le cou et l'embrasse d'un baiser tellement sauvage, sensuel, passioné qu'elle se laisse faire et rentre dans mon jeu. Pendant ce bisou, je sens ces poils s'hérisser sur ses bras, les tremblements quand mes mains effleurent ses jolies fesses, pour ne pas mentir j'avoue que moi aussi je ressens quelque chose de nouveau face à cette fille, c'est vrai que j'ai qu'une envie c'est de rester avec elle, ne plus la faire souffrir mais je sais au plus profond de moi même si je refuse de l'admettre que je lui ferais du mal, beaucoup de mal. Nous arrêtons notre baiser à bout de souffle, je me dirige vers la porte, verrouille le loquet, m'avance vers elle en lui tendant la boite de son bracelet.

- C'est quoi Amine ? Dit-elle les yeux grands ouverts face au nom écrit sur la jolie boite en velours noir.
- Je veux te montrer que mon côté grand connard, sait aussi se faire pardonner. Ouvres-la.

Quand elle l'ouvre, elle le voit et me saute dessus, mon visage s'emplie de bisous de sa part. Je crois qu'il lui plaît.

- Mon dieu Amine il est magnifique !

Bref j'ai qu'une envie c'est de lui arracher ses vêtements, putain j'ai envie d'elle de fou. Durant les multiples bisous qu'elle me fait, je glisse mes mains toujours plus bas, je la sens frémir, elle a envie de moi, elle me désire et j'adore sa. Plus nos baisers se font sensuels, passionés, plus mon emprise sur ses fesses devient croissance. Je l'assois sur son bureau, sa jupe me torture, ses suçons me font encore plus monter le désirs. Quand d'un coup je lui dis :

- Putain, je peux plus attendre j'ai trop envie de toi ! Cette phrase la fit rougir de plaisir.
- Je t'en prie amuse toi... dit-elle.

Je ne me suis pas fait attendre, putain cette fille c'est une déesse du sexe c'est violent. Bref on à du coucher ensemble deux, trois fois et autant vous dire qu'après j'était complétement en sueur.

Quand j'ouvre les yeux difficilement, je me rends compte qu'il est déjà 17 heures, et que... je suis dans mon canapé ! Putain c'était un rêve. Je regarde mon portable en espèrant que c'est un cauchemar, Mathilde va me tuer. 4 appels manqués et un message vocal.

*message vocal*

Tu te fou de moi Amine ça fait presque 1 heure que je poirotte toute seule, bon tu sais quoi c'était une mauvaise idée d'essayer d'arranger les choses. Tu as bien fait genre de vouloir arranger les choses mais tu n'étais apparament pas sincère enfin bref, ne me recontacte plus aurevoir Amine, je te souhaite tout le bonheur du monde.

*fin du message vocal*

Oh merde ! Nan putain Mathilde...
J'essaye de la joindre plusieurs fois en vain, je tombe toujours sur sa messagerie. Maintenant elle pense que je joue avec elle, que c'est juste histoire de passer le temps mais pas du tout. Je me dépêche donc d'aller à son building pour essayer tant bien que mal de rattraper le coup.
Je roule aussi vite que je peux heureusement je me suis pas pris les flics sur la route. Arrivé au building devant sa secrétaire, je demande à la voir.

- Non excusez moi monsieur Perez mais Mathilde ne veut reçevoir aucune, strictement aucune visite.
- Nan mais je veux la voir vous comprenez, si elle est mal c'est de ma faute. Dis-je en commençant à hausser le ton. Elle m'agace c'te meuf.
- Je suis désolée. Partez monsieur.
- T'as cru j'allais t'obéir en plus ?! Ok, là je commence vraiment à m'énerver et c'est pas bon signe.

J'entre en enfonçant presque la porte, et là je la retrouve assise sur les genoux d'un homme d'environ 25 ans, grand blond. Une rage immense s'empare de moi quand elle m'aperçoit et qu'elle l'embrasse langoureusement sous mes yeux.

- j'vais te défoncer comme c'est pas permis sale enfoiré. Dis-je en sautant au visage de ce mec, en le frappant avec la toute rage qui me caractérise.

Je l'entendais crier que j'allais le tuer, alors j'arrêtais instantanément lorsqu'elle me l'ordonna. Je crois qu'il a le nez cassé mais apparament ça ne lui à pas suffit puisque quand mes yeux ne voyaient plus que Mathilde, il me sauta à la gorge et commença à me donner de violent coups au visage. À ce moment précis, l'image de Mathilde l'embrassant comme elle m'embrasse moi, me donnait une rage extrême, je me levais en lui affligeant un violent coup dans l'oeil. Il tomba par terre, sans se relever cette fois-ci. J'ai le visage en sang, mathilde pleure.

- Dis moi Mathilde, dis moi si tu veux que je parte, que je disparaisse de ta vie ou alors tu me, nous laisse une seconde chance, tu n'as qu'à me dire ça que tu veux.
- Pars... je t'en pris pars. Dit-elle en s'agenouillant en pleurant toute les larmes de son corps.
- D'accord.

Voilà je suis parti de son bureau, sans me retourner, sans écouter tout les gens plaindre ce "pauvre" homme à terre. Sans me rendre compte que je laissais, là, une femme que j'apprécie énormément, sans me rendre compte que c'était sûrement elle, la femme qui me fallait.

CONNARD à tout prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant