chapitre IX

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Le lendemain matin, j'arrivais toujours pas à croire que j'avais refusé de coucher avec Mathilde. Nan mais qu'est ce qui me prends à moi, Amine ! Grand roi du sexe, je refuse une meuf aussi sexy qu'Eva longoria. Bref je travaille plus pour elle mais je vais quand même aller la voir à son bureau.

15h00, j'arrive devant son building. Sa secretaire me fait toujours de l'oeil, mais rien à foutre maintenant même si j'avoue que je lui aurais volontiers rendu son clin d'oeil. J'arrive dans son bureau, ferme la porte à clés et je me dirige lentement vers elle tel un lion affamé.
Elle recule, j'avance. Jusqu'au moment où elle vient heurter la baie vitrée, tu ne peux t'échapper ma belle, et fais pas l'innocente ton message d'hier était lourd de sens. Je l'attrape par la taille en la serrant assez fort de sorte qu'elle ne puisse pas s'échapper de mon emprise.

- Nan, Amine arrêtes c'est pas prud...dit-elle en chuchotant et avant qu'elle puisse finir sa phrase, je l'embrasse.
- Écoute hier j'ai voulu faire le mec sage, mais c'est pas moi ça ! Donc maintenant laisse moi faire et tais-toi ! Mon côté dominant reprend alors le dessus.
Je la prends sur le bureau et puis,
Bref il se passe ce qu'il doit se passer, et honnêtement cette meuf est infatigable, je kiffe trop, je pourrais pas résister à une autre invitation chez elle après un repas. Mais après c'est peut-être le fait de m'être abstenu hier qui fait que c'est encore plus bon aujourd'hui.
Bref je reste encore 1 heure avec elle. Elle adore jouer avec moi, ses petits clins d'oeil, ses allusions, sa jupe entrouverte, elle me chauffe mais je résiste autant que je peux. Au final je pars de son bureau en ayant resister, et apparament ça ne lui a pas plus parce qu'elle m'a serré la main pour partir ! C'est vraiment une gamine cette nana mais une gamine assoifée de sexe apparement.

De : Moi, dieu du sexe
A : Mathilde

Bah alors ma princesse tu fais la tête ?

De : Mathilde

Bah alors mon coeur c'est qui qui va plus coucher avec toi avant un bout de temps ?!

Ouhla nan là je rigole pas ! Si elle veut je retourne direct à son bureau et je lui fais l'amour, il ne faut pas me le dire deux fois à moi  !

De : moi, dieu du sexe
À : Mathilde

Attends moi j'arrive

Bon j'attends pas sa réponse, je fonce direct à son building.
Moi qui pensais que attendre pouvais lui faire plaisir dans le sens où je ne la prenais pas comme simple divertissement, mais apparament ça la vexe plus qu'autre chose. Et si elle aussi  était sexe addict ?

19h00, je suis de retour au building suite à la demande plus que sexuelle de Mathilde. Bref j'arrive dans son bureau en prenant soin de pas faire bruit, elle dos à moi, face à la baie vitrée, elle est au téléphone avec un client. Je m'avance lentement, je la prends par la taille et raccroche le téléphone.

- Mais Amine c'était un gros fournisseur et tu lui raccroche au nez, il va me prendre pour qui maintenant ?! Dit-elle un peu agacée de mon acte.
- Roh mais ma princesse tu n'auras qu'à dire que tu avais mieux à faire avec ton beau, grand, musclé et magnifique chéri. Dis-je avec un sourire ravageur.

Elle rougit, bon pas le temps d'attendre. Je lui saute dessus, elle ne refuse pas, elle m'entraîne même. Elle a beaucoup beaucoup d'énergie cette petite, à mon plus grand plaisir d'ailleurs.

20h00.

- Je suis désolé princesse mais je dois aller rejoindre mes parents, dîner familial oblige.
Dis-je en lui déposant un léger baiser sur le front
- D'accord Amine, et tes parents savent pour nous ? Ouhla la question au quelle je ne réponds jamais à n'importe laquelle de mes copines.
- heu, nan pas encore et puis vu les problèmes de mon père en ce moment, je préfère pas leur dire maintenant. Tu comprend ma belle ?
- Oui Amine t'en fais pas.
Un dernier bisous et  je pars.

21h10, je suis un peu en retard, j'aurais qu'à dire que j'étais à la salle de muscu. Je rentre puis je vois mes parents posés sur le canapé à discuter, ils ne semblent même pas remarquer ma présence. Ils ont l'air tellement heureux, est-ce que c'est le moment de leur parler de Mathilde ? Où alors j'attends encore un peu.
Le dînner se passe tranquillement, comme d'habitude jusqu'à que je pose la question fatale.

- Papa, alors ta maladie, tu as refait des examens ?
- Oui, mon fils le cancer à pris un peu plus d'ampleur, mais je n'en suis pas pour autant au stade 4 mais il gagne du terrain.
- Mais pourquoi ne fais-tu pas la chimiothérapie ?! Dis-je un peu agacé qu'il ne prenne pas sa maladie au serieux.
- Ecoute moi bien Amine, cette part de ma vie ne te concerne en aucun cas !
- Nan mais je rêve comment ça, ça ne me regarde pas ?! T'es mon père tu es atteint d'une des maladies les plus graves au monde et tu me sors que ce n'est pas mes affaires ?! La colère commençais à monter.
- Oh baisses d'un ton avec moi Amine, je vais pas rigoler longtemps avec toi mon cher fils ! Dit-il en me pointant du doigt.
- Ah non je ne vais pas baisser d'un ton, je ne suis plus un enfant très cher pére, la vie je la connais maintenant je sais à quel point elle peut être vache ! Donc que toi, qui ai une chance de t'en sortir tu ne fasses rien, ça me dégoûte, ouais ça me dégoûte parce que des gens n'ont pas eu la chance que tu as d'apprendre ton cancer assez tôt pour avoir une chance de l'éradiquer !
- Amine, respecte ton père s'il te plaît ce n'est pas facile pour lui tu sais. Dit ma mére, elle était d'un calme qui provoque l'admiration.
- Et tu crois que c'est pas dur pour moi maman ?! De savoir que mon père, une des choses que j'ai de plus chères au monde, va mourrir tout ça parce qu'il aura eu la flemme d'aller à la chimio ?!
Et là, je me pris une gifle monumentale par mon père. Son regard plus froid que jamais croise le mien, je suis indigné de son geste. Donc si c'est comme ça, je quitte la table instantanément et je  quitte cette maison. Je savais bien que ma mère et mon père allaient se disputer ce soir, ma mère n'admet pas que mon père puisse lever la main sur moi.
Bref, arrivé chez moi, je décide d'aller directement me coucher histoire de réfléchir un peu à tout ça.

CONNARD à tout prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant