chapitre VI

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J'ouvre la porte et elle est dans son lit, sur son coussin. Elle sanglote vraiment beaucoup. je me sens trop mal de lui avoir fait ça mais, elle me remerciera.

- Mathilde...?
- CASSE TOI ! ÇA T'AS PAS SUFFIT DE M'HUMILIER DE LA SORTE DEVANT TA PUTE LÀ ?! cria t-elle hors d'elle.
- Mathilde je n'ai aucune excuse mais s'il te plaît écou.. elle me coupe
- NAN NAN NAN TAIS-TOI JE VEUX PAS SAVOIR LAISSE MOI ! DÉGAGE DE CHEZ MOI ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR TU A COMPRIS ?!
- Je te laisserais le temps qu'il faudra mais tu comprendras pourquoi j'ai agit comme ça. Je pars pour sortir mais elle me glisse au même moment une dernière parole qui eu l'effet d'une bombe.
- Amine, je ne veux plus jamais te revoir. J'appellerai donc ton père demain pour lui dire que pour des raisons personnelles, je te licençie de l'entreprise. Elle me dit ces mots avec un air tellement dur que je n'en cru pas mes oreilles.
Elle me licencie nan mais je rêve, je... Nan putain, même si elle me fait plus que peur par rapport à ses sentiments, je ne peux pas vivre sans elle. C'est aussi simple que ça. Mais j'accepte sans en avoir le choix, qu'elle veut me licencier. Elle ne le fera pas, c'est pas possible.
j'acquiesçais d'un hochement de tête, puis je sortis de la chambre. Elle sanglotait de plus belle toujours plus fort, toujours plus longtemps, j'avais qu'une envie, la prendre dans mes bras, lui dire que je suis désolé et que j'ai fait ça parce que je suis en train de tomber amoureux d'elle. Je vous avais prévenu, je ne peux que lui apporter de la peine.

8h00, je me reveille, le petit train train du quotidien comme on dit.

8h45, je suis sur la route de mon travail, toujours en compagnie de la femme de ma vie, mon audi.
Arrivés devant la porte de l'empire, un flot d'appréhension m'envahis, est-ce-qu'elle ma viré ? Nan c'est pas possible, elle m'aime je le sais.

Je marche vers le vestiaire, quand soudain, une des ses secrétaires me tend un papier avec un air désolé. Sur l'enveloppe : lettre de licenciement. Hein ?! C'est quoi ce bordel ?! Remonté comme jamais, je tape en furie à la porte de son bureau.

- Mathilde ouvre-moi je veux juste te parler ! ouvre ! Criais-je pour être sûr qu'elle m'entende.

Deux grands mecs baraqués déboulant de nul part, m'ont fait sortir du building en me jetant comme un chien avec mes affaires dans les bras. Nan mais Mathilde t'abuses là ! Elle me jette dehors comme un chien. j'avoue mon égo de mâle dominant en a pris un coup. Faut absolument que je lui parle.

21h00, elle doit être chez elle, je décide donc d'aller la voir directement, oui je sais je fais le forceur. Je prends mon audi, un bouquet de roses le plus gros cliché du mec fragile mais tant pis, et je me mets en route.
21h30, bon après avoir sonné trois fois avec comme seule réponse " casse toi avec tes fleurs pourries là ! " j'avais beau crier que je voulais lui parler sérieusement, rien n'y fesais. De plus, je crois qu'elle est partie se coucher, toutes les lumières sont éteintes sauf celle de sa chambre.
Je vais passer par la porte de derrière qu'elle laisse toujours ouverte je le sais parce quand on à mangé ensemble une fois, elle m'avait dit : "si un jour tu veut passer à la maison passe par la porte de derrière..." donc beh c'est ce que je vais faire. Je suis devant sa chambre, pour l'instant elle ne m'a pas remarqué. Je m'approche légérement de la porte entrouverte, quand une main vint se poser sur mon épaule, un delicieux parfum m'envahit instantanément les narines. du lady million ptn elle sent trop bon cette meuf !
Je me retourne, et je me pris une gifle phénoménale sur la joue droite.

- Ça c'est pour être entré chez moi par effraction et pour avoir jouer un jeu degueulasse avec moi ! Tu es degueulasse Amine tu me dégoûte ! Me cria-t-elle dessus.
- Oh c'est bon là ! Je veux bien que tu sois vexée mais quand même laisse moi t'expliquer un minimun putain !

j'avais même pas remarqué à cause de ma joue rougie que, Mathilde avait pour seul vêtement une nuisette noire transparente et un string. Oh nan nan nan contrôle toi Amine, t'es la pour t'excuser pas pour la sauter !

Je sais pas c'qui m'a pris mais... je l'ai pris violemment dans mes bras pour lui faire un calin, ne prenant pas en compte les petits coups qu'elle donnait pour que je me dégage d'elle, pfff j'ai trop de muscles. Elle les arrêta d'ailleurs deux secondes après. J'étais bien, avec elle. Il faut que je lui dise.

- Mathilde...je suis vraiment désolé de ce que j'ai fait ! J'ai pas réfléchi je voulais juste savoir si tu tenais à moi comme un ami ou comme... elle léve la tête vers moi tout en se dégageant lentement de mes bras, elle a un regard interrogateur me poussant à terminer ma phrase.
- Ton mec.
Cette phrase eu l'effet d'un électro choc aussi bien pour elle que pour moi, jamais je n'avais dit quelque chose comme ça, bon ok il n'y a pas de grande signification mais pour moi c'est déjà immense.

- Amine...tu as remarqué...si je t'ai invité l'autre soir, c'était pour avouer quelque chose que je n'ai jamais avoué à personne... Je suis tombée amoureuse de toi Amine ! Elle dit ces mots comme si elle se libérait d'un poids immense et une larme coulait sur sa joue.

Voilà, la chose que je redoutais le plus, était en train de se passer sous mes yeux, et moi comme un con, impuissant beh je suis bien obligé de lui dire qu'elle me plaît aussi.

- Toi aussi tu me plaît vraiment Mathilde.

Ces mots, ces putain de mots qui vont changer ma vie à tout jamais, ils vont la briser je le sais. Mais j'ai qu'une envie c'est de profiter du moment présent. Elle allait répondre mais je la coupais, la prenant par les hanches, la collant au mur, et ce putain de vrai baiser ceux des films d'amour à la con beh, avec elle c'était....magique ! Pire que ça c'était très érotique...pas très romantique je sais mais, c'est la vérité. Une chose m'obsédais à ce moment précis, lui enlever sa robe et enfin lui sauter dessus !
Elle m'emmena de son plein grès vers sa chambre, elle a les mêmes projets que moi cette coquine...
Et d'un coup elle rompt notre baiser...léve la tête me regarde et me lance d'un coup.

- C'est juste pour un soir ?
- Nan je pense pas nan, je l'ai jamais dit à personne mais toi ! Je sais pas tu m'as transformé Mathilde....

Il ne lui en fallut pas plus pour qu'on puisse continuer ce qu'on s'apprêtait à faire. Elle m'arrachait ma chemise ! Ehhh mais c'est une sauvage cette petite

- Moi aussi je suis une accro

Pas un mot de plus je lui saute dessus. Et puis pas besoin de vous décrire le reste mais on a pas dormi de la nuit ! Elle est très énergique comme fille. Et j'aime ça !

CONNARD à tout prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant