chapitre XXVI

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PDV DE AMINE

* flash back, de retour dans le bureau de Mathilde *

Je rerentre dans son bureau, je vois son regard comme plein d'espoir qui me fixe. À ce moment précis mon cerveau ne fait qu'un tour, je ne cherche pas à comprendre ce qui m'arrive mais une rage dévastatrice s'empare de moi. Je commence à frapper. Frapper aussi fort que je peux dans son mur. Mes mains en sang m'obligent à arrêter.
Je la regarde. Je suis stoïque, je ne comprends pas vraiment pourquoi j'ai réagi comme ça, puis je lui dit " c'est fini. Je n'existe plus pour toi. Ne me contacte plus aurevoir Mathilde. "
Ces mots je lui ai comme craché à la gueule.

Je suis parti, sans un regard pour personne, j'étais énervé mais je ne sais pas pourquoi. Pour aller chez moi, j'appuyais sans cesse sur l'accélérateur sans jamais m'arrêter, je zigzagais entre les voiture, heureusement qu'il n'y a pas eu les flics sinon j'aurais été mal. J'arrive chez moi, j'enléve mon tee shirt et je me précipite vers mon sac de sable, et je tappe, je tappe aussi fort que je peux mes mains n'en peuvent plus mais je frappe encore, encore et encore une rage immense se deversse sur ce sac, je ne sais pas d'où elle vient mais elle sort.

Je m'écroule par terre, je me surprends à laisser couler une larme de mon oeil droit, pourquoi, pourquoi je réagis comme ça je ne devrais pas. C'est pas moi, c'est pas Amine. Elle m'a changé, je suis différent et je pense que je n'arrive pas à accepter l'idée que je devrait me poser avec elle, pourquoi pas fonder une famille puisque je sais que je ne pourrais pas trouver mieux qu'elle. C'est elle et seulement elle... mais je peux pas, je veux pas de cette vie là.

Il est 20h00 la soirée se passe je suis dans mes pensées. MATHILDE. Elle m'obséde mais je fais comme si de rien était puisqu'il n'y à rien. C'est tout, c'est comme ça je dois accepter et puis voila. Dix minutes plus tard la sonnette m'indique qu'il y à quelqu'un devant la porte. Je cris " entrer ! " quelques secondes plus tard je vois Marianne, elle est juste magnifique cette fille, en plus elle est habillé d'une robe noire moulante simple et de ses louboutin que je lui ai offertes quelques jours plus tôt, ses lévres magnifiquement mises en valeurs grâce à son rouge à lèvres rouge mate... elle est magnifique mais pas autant que Mathilde, elle ne passe pas au dessus d'elle. Je sais je joue au con parce que un coup je veux Marianne, un coup je veux Mathilde mais après tout je suis un connard et dans l'histoire il y aura forcement une des deux filles qui sera malheureuse.

- Hey my baby comment vas-tu ? On se fait un restau ce soir ? Je t'invite ! Dit-elle en venant me faire un bisou délicat sur la joue.
- Heu Marianne il faut qu'on parle.... je sais pas comment te le dire et honnêtement je sais pas si je fais le bon choix mais c'est TOI. C'est avec toi que je veux être ! Honnêtement je te le dit je sais pas si je fais le bon choix parce que Mathilde est encore très présente dans ma vie mais je lui est fait trop de mal, ont à essayé ensemble mais ça n'a pas marché alors pourquoi s'acharner ? Pourquoi je devrais continuer à la faire souffrir ? Nan je ne veux plus. Et puis au fil du temps durant cette semaine je t'ai découverte, j'ai appris à aimer chaque moment à tes côtés, j'ai appris à rigoler de tes rires, j'ai appris à te regarder, à te parler, à t'écouter et tout ça, ça faisait longtemps et je t'en remercie de l'avoir permis de passer au delà de tout cela. Et je te veux toi Marianne. Je suis décidé je te veux. Mais tu le sais que je suis un connard donc à toi de décider si tu veux de moi ou non. Je ne sais pas si je fais le bon choix mais tout d'un coup j'ai eu cette envie, cette envie de continuer avec Marianne de voir où l'avenir me portera si je regretterais mon choix ou non, j'ai envie de découvrir de nouvelles choses, de nouvelles sensations, de renouveaux tout simplement. Après je me voile sûrement la face. Peut-être une façon pour moi d'espérer que mes sentiments pour Mathilde s'en aillent, que Marianne me permette d'oublier mon premier amour... oui c'était mon premier amour je le dis elle l'était et le restera.

- Je... je ne sais pas quoi te dire Amine. Je ne m'attendais pas à ça. Écoute chaque jour mes sentiments envers toi évoluent, je veux pas te faire peur mais je m'attache, peut-être trop mais je m'attache et je veux vivre cette folle aventure avec toi qui est la vie. Même si tu es le plus grand des connards, j'assumerais, j'assumerais ce choix puiqu'il est  mien. Je sentais qu'elle voulait continuer son discours mais je l'en empêcha, en lui attrapant les lévres. Plus les jours passent, plus j'ai envie d'être avec elle, de la serrer dans mes bras. De ne plus la lâcher elle est tellement mignonne même si dieu seul sait qu'elle à un caractére de merde ouh là j'ai jamais vu ça ! Mais j'aime ça, et puis elle sait pas à qui elle à a faire si elle ose s'opposer à moi.

Comment je vais bien pouvoir lui annoncer... elle va m'en vouloir toute sa vie. Et je m'en veux aussi qu'elle soit tomber amoureuse de moi. J'ai trop jouer j'ai perdu c'est comme ça, je changerai pas et même si ça lui fait mal beh je m'en mordrais sûrement les doigts à moi d'assumer mon choix comme dit Marianne.

CONNARD à tout prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant