Chapitre II

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8h30, je suis sur le chemin de l'entreprise. Durant le nuit, je me suis dit que je devrais faire bonne figure durant ces quelques jours, écouter, sans rien dire ou encore moins piquer une de mes crises de colére habituelles.

Je demande alors à la secretaire, le bureau du directeur avec un sourire des plus ravageurs, ce qu'elle m'indique sans plus attendre. Je suis en avance de 10 minutes, la première fois de ma vie où je ne me fais pas attendre.

9h00 précises, je toque à la porte de l'immense bureau et je vois à ma plus grande surprise...la jolie brune que j'avais rencontré au bar il y a deux jours.
Quand elle leva enfin la tête de son mac, elle me fait un regard d'étonnement tellement grand que à mon avis on pouvait le voir à travers les murs. Puis après ce regard échangé durant plusieurs secondes, elle change radicalement d'expression, elle est à présent détachée de la situation tout en restant on ne peut plus ferme.
- bonjour, asseyez-vous monsieur. Et pas de flatteries cette fois-ci je vous prie. Son ton était tellement autoritaire que dans mon étonnement je ne pu qu'éxécuter son ordre.
- Attendez c'est pour vous que je vais travailler ? Dis-je la regardant perplexe.
- oui monsieur...Amine c'est ça ?
- oui.
- bon et bien vos horaires seront les mêmes chaque jour 9h00-19h00, vous serez mon assistant complet.
- Comment ça complet ? Mon dieu je m'attends au pire
- vous répondrez à tous mes desirs que ce soit professionel ou non ! Et pas la peine de me contredire, c'est écrit dans le contrat que votre père à signé.
Je la dévisage, elle me regarde avec un air supérieur, je n'aime pas ça du tout.
- haha mais oui bien sûr vous m'excusez deux minutes s'il vous plaît, très chère maître ? Demandais-je sur un ton irnoique, mes nerfs commençaient à monter.
- Mais faites dont cher disciple.
Elle me lance ce petit pique avec un air de supériorité. Chose qui m'énerve au plus haut point.

*appel téléphonique*

Amine: allô, papa c'est quoi ce délire, tu étais au courant que je serais son esclave ?!
Pére: bonjour mon fils, alors non tu ne seras pas son esclave mais son assistant complet.
Amine: Mais papa tu ne me l'avais pas dit ça, ça sort d'où ?!
Pére: j'ai été alerté de ton comportement envers les femmes, j'en ai informé mlle Morison, elle m'a donc gentimment donné cette idée d'assistant à temps complet. Et dois-je te rappeller que tu dois lui obéir au doigt et à l'oeil si tu ne veux pas être déshérité ?
Amine: En fait je vais être son esclave ? L'esclave d'une femme ?!
Père: tout à fait ! Bon, fils je te laisse j'ai beaucoup à faire amuse toi bien.
Il m'a raccroché au nez. Nan mais j'y crois pas. Du calme, inspire, expire, inspire, expire.
J'entre de nouveau dans le bureau. La regarde avec insistance pendant qu'elle me nargue en se limant les ongles et en me regardant avec un sourire narquois.

- Alors mon cher, cet appel s'est-il bien déroulé ? Je sens qu'elle va vite m'exaspérer cette bonne femme que j'ai voulu sauter il y a deux jours.
- je travaillerai pour vous, juste parce que je veux être à la tête de cet empire et non pour que vous ayez une quelconque satisfaction à m'avoir comme "esclave" est-ce bien clair MADAME ? Mon regard planté dans le sien, je doit avouer qu'elle me fait de l'effet, y compris ça jupe noir fendue qui laisse entrevoir le haut de sa cuisse.
- Cela me paraît evident ! Et tenez, pour vous montrer mon IMMENSE respect je vous donne mon prénom : Mathilde. Dit-elle en ricanant fière du pouvoir qu'elle exerçait à prèsent sur moi.
- Oh merci bien, dieu vous récompencera de votre bonne foi très chère.

Ayant le reste de ma journée de libre avant de débuter mes horaires, je me lève, je lui fais un clin d'oeil plutôt coquin et mon plus beau sourire pour la déstabiliser, Chose que je ... ne réussis pas à faire, et à ma plus grande surprise, elle reste de marbre devant mes avances et c'est elle qui place sa cuisse de façon à laisser encore plus la vue sur le haut de sa cuisse et c'est aussi moi qui fut déstabilisé par cette magnifique femme aux jambes divinement belles.
Un dernier regard avant de partir en lui adressant un dernier petit pique, un petite réverance ironique, ce qui la fait sourire et laissant apparaître ses petites fossettes.

De: moi, dieu du sexe
A: ma couille
Matt ! On sort ce soir ? J'ai besoin de me défouler !

Sa réponse fut immédiate.

De: ma couille
Yeahh toujours partant gros j'viens te chercher à 21h00 avec ma porsche rouge. Tkt pas on va en pécho soir.

Toujours partant quand il s'agit d'aller voir des nanas ce gosse. Pour oublier leurs soucis certains boivent, certains fument, beh moi je baise, et grâce à mon argent, elles rampent toutes à mes pieds en espérant que je leur accorde plus que le simple statut de jouet sexuel. Je suis un connard je l'assume et j'aime tellement ça.

La soirée se passe à merveille comme à mes habitudes. Deux nanas, une brune, une blonde. Deux bouteilles de champagne hors de prix. Une soirée comme je les aime.
Déjà 1h00 du matin je décide de rentrer me coucher à la villa. Demain je vais revoir cette petite emmerdeuse de première. A mon plus grand plaisir, c'est ironique biensûr.

CONNARD à tout prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant