Chapitre VII

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8h00, son réveil sonne, je suis chez Mathilde. À la base j'étais venu m'excuser puis repartir tout simplement, mais nan au lieu de ça, j'ai enfin pu avoir ce que j'attendais depuis le début. Elle. Je l'ai eu elle.

Bref en me réveillant, je regarde à ma droite pour la voir mais elle n'est pas là, je décide donc de descendre à la cuisine et elle est trop mignonne dans ma chemise son magnifique cul à la vue de tous ou du moins de moi ! à me préparer des pancakes. J'arrive, je la prends par derrière en la serrant par la taille et en lui faisant de légers bisous dans le cou, je sens qu'à mon contact, elle frisonne. J'adore ça !

Lorsque je reçois un message de mon père.

De : pére

Bonjour, j'ai appris hier par ta supérieure ton licenciement. Mais ce matin elle m'a indiqué que c'était juste que tu avais réussit mon test et que tu étais à présent capable de reprendre l'entreprise, je souhaite te voir dans mon bureau cet après-midi à 15 heures.

De : Moi, dieu du sexe
À : Pére

D'accord il n'y a pas de soucis.

Génial je vais encore en prendre pour mon grade, mais il avait pas trop l'air enervé donc on va dire que c'est bon signe.

En attendant, je reste avec mathilde jusqu'à se qu'elle parte travailler, elle m'a dit de bien fermer la porte quand je partirais de chez elle.

15h00, je suis à l'heure dans le bureau de mon père.

- Bon, mon fils j'ai appris ton licenciement par ta chef, elle m'a ensuite prévenu que pour elle tu avais réussi le "test", et que tu étais prêt à reprendre la reléve n'importe quand. Dit mon pére
- D'accord et donc çela veut dire que je ne suis plus obligé d'aller travailler pour elle ? Dis-je le sourire aux lévres !
- Oui. Bon maintenant rentre à la maison j'ai beaucoup de travail, vas voir ta mére, tu lui manque beaucoup depuis que tu travailles. J'acquiesçais d'un hochement de tête puis je suis parti.

16h00, j'arrive dans la maison familiale. Une maison que j'aime trop , grande, magnifique, le genre de maison qui fait baver des potes quand tu les invites pour ton anniversaire.
J'entre dans le hall sans faire de bruit car à cette heure là, ma mère doit faire une sieste, car elle est plutôt fatiguée ces temps-ci. J'entends des sanglots, je m'approche discrétement du salon où je vois ma mère assise sur le sofa, la tête dans les mains, en train de pleurer. Quand elle m'a entendu arriver, elle a tout de suite arrêté de pleurer, pour me faire un joli sourire.

- Maman qu'est-ce qui se passe ? Demandais-je en la prenant de les bras.
- Rien mon chéri... sa parole était lourde de sens.
- Maman n'essayes pas de me protéger comme tu le fais habituellement pour tout et rien ! Aller dis le moi.
- Amine...ton pére...

La sonnerie du télèphone fixe la coupe dans sa phrase. Agacé, je fus obligé de répondre.

*appel téléphonique*

???: allô ? Oui bonjour je voudrais parler à monsieur Perez s'il vous plaît.
Moi : heu c'est qui ? Et je suis le fils de monsieur Perez que se passe t'il ?
???: Oh excusez moi, je suis le docteur Ebrate.
Moi : Bon et bien pourquoi appellez-vous mon père ?
Docteur : vous êtes au courant ?
Moi : heu ça dépend de quoi il s'agit, mais dîtes moi quand même docteur.
Docteur : Bon après tout vous êtes son fils donc vous avez le droit de famille. Rmm.. Alors je suis docteur dans le domaine cancereux. Votre père est atteint d'un cancer des poumons. Je suis désolé Mr Perez.

À cet instant, cet instant précisemment. Toute la colère que j'eu accumulée commençait à ressortir. Première victime le téléphone, explosé contre le mur. Mon regard se pose alors sur ma mére stupéfaite de ma violence.

- Comment as-tu pu ! Comment t'as fait pour me cacher une telle chose maman ?! Criais-je hors de moi.
- Amine je...je suis désolée. Dit-elle toujours en pleurant.

" je suis désolée" les mêmes mots que le toubib a utilisé pour m'annonçer la pire nouvelle de ma vie. Ma colére augmentait de plus en plus. J'ai pris mon sac et j'ai roulé comme une furie jusqu'à ma salle de sport. Taper, me défouler, faire du mal comme ce que la douleur m'a fait ressentir quand le médecin à prononcé l'imprononçable. Arrivé à la salle de muscu, une seule chose m'obsède, le sac de sable où tu peux te defouler, presque à en pleurer parfois.

Maintenant 45 minutes que je tapais, j'expulsais, toute cette haine en moi. Une haine indescriptible. Mais au final à qui j'en voulais ? À mon père de me l'avoir caché ? À ma mère de ne pas me l'avoir confié ? À ce toubib d'avoir détruit ma vie ? Ou tout simplement à la vie... j'en veux à la vie. Ça peut paraître bête mais c'est vrai, je lui en veut de vouloir m'arracher mon pére de la sorte.
Un père, une mère sont les biens les plus précieux que tu possèdes dans ce monde.
Au bout d'une heure mes poings saignaient, ma tête me fait un mal de chien et mes yeux eux, ne font que pleurer, oui il pleurent, je ne sais même pas si c'est de la haine ou tout simplement de la tristesse.
Je décide donc de mettre un terme à ce défouloir. Dans le vestiaire, des hommes me regardaient, me dévisageaient. Oui je pleure et alors ya quoi ?! Je viens d'apprendre que mon père va mourir ! Tu veux que jte casse la gueule aussi ?!
Aucun mot ne sortait de ma bouche juste, des regards, mais assez profonds et lourds de sens pour faire arrêter tout mumures et regards de pitié.

J'étais en train de prendre mes affaires dans mon casier quand, une main délicate se pose sur mon épaule. Je me retourne brusquement les yeux rougis par mes larmes.
Mathilde, je m'attendais à ce qu'elle me traîte de fragile, de forceur mais au lieu de ça elle m'a pris dans ses bras, et m'a murmuré à l'oreille "ta mére m'a appelé mon amour ne t'en fais pas je comprends ta réaction, je comprends ce que tu vis." Sa voix était lourde de sens et elle semblait cacher de la peine, beaucoup de peine. Sa réaction m'a plus qu'étonné après tout c'est vrai, je ne connaissais rien d'elle de son vécut.

- Mathilde ?
- oui ?
- Tu...tu as aussi perdu ton.. père ? Mumurais-je timidement
- Oui..

CONNARD à tout prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant