Chapitre XIII

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5 jours, 5 putains de jours que Mathilde ne me donne plus aucune nouvelle. Pour me réconforter Arthur à tenté de me faire rencontrer des meufs toujours plus bonnes les unes que les autres mais non j'en avais plus envie. Une seule fille, un seul corps, un seul cul m'obsédais, c'était Mathilde. Et elle, elle s'en fou de moi, elle m'a dit de partir donc je l'ai écouté mais maintenant je le regrette.

PDV DE MATHILDE

Pourquoi ? Pourquoi je lui ai dit de partir ? Parce qu'il m'a fait du mal. Mais en attendant j'en paie les conséquences, ça fait quelques jours que je ne vais plus au travail, je bosse chez moi toute seule. En me rappelant de chaque regard qu'il m'a adressé aussi bien ceux d'amour, ceux de désirs, ceux d'attirance mais aussi ceux de haine, de colère, de rage. Alors je pleure non pas de peine mais parce que j'ai qu'une envie c'est d'aller chez lui, lui sauter dessus mais est-ce que c'est réellement bien au final, il va me faire du mal je le sais, peut-être inconsciemment mais il le fera et ça je ne sais pas si je pourrais le supporter, supporter qu'il puisse me tromper à chaque coin de rue. Mais après tout, ce mec c'est comme une drogue, tu y goûtes puis ensuite il est impossible de s'en passer, et si je lui laissait une seconde chance ? De toute façon je peux plus j'ai besoin de lui là maintenant.
J'enfile un jeans, mes converses, je me coiffe en chignon rapide et je prends ma mini pour foncer chez lui, lui dire que tout est fini que je lui laisse une seconde chance mais que je refuse qu'il me retrompe sinon la rupture sera définitive.

J'arrive devant son immense villa, inspire, expire, inspire, expire. Allez Mathilde prends ton courage à deux mains et vas-y ! Je m'avance en essayant de me calmer. Je toque, il ouvre, il est tout décoiffé, habillé comme un clodo, il est vraiment pas bien. Quand il remarqua qui je suis, il ouvrit grands les yeux en se les frottant pour savoir si c'était bien moi, je lui sauta dessus, lui attrapa violamment la tête et l'embrassa avec le plus de violence possible, nous nous laissâmes entrainer dans la maison, sur le canapé, sentir sa peau contre la mienne. Son souffle dans mon cou, ses baisers sur mon corps, il m'avait tant manqué.
Nous étions tout les deux en sueur, epuisés par nos instant de bonheur au 7éme ciel. Il me regardait avec insistance, son regard toujours plus profond dans mon iris. Quand il me tendit avec un regard à en faire fondre beaucoup,  une boite en velours noir avec écrit Swarovski. À l'intérieur de cette boite se trouvait un magnifique bracelet orné de diamants. La seule chose qui me vient à l'esprit à ce moment là c'est, de lui sauter dessus l'embrasser jusqu'à que je ne puisse plus mais au lieu de ça, je le regarde, ses yeux...sont magnifiques, m'approche de son oreille et lui glisse un très léger "tu viens chez moi ce soir ?" Je sais ça fait un peu chaudasse de lui dire ça au lieu d'un traditionnel "je t'aime" ou "merci mon coeur il ne fallait pas" je lui disque je veux qu'il vienne chez moi ce soir et croyez-moi son visage s'illumina juste à l'usage de ces mots. Je pense que cette phrase signifie tous les je t'aime du monde. Il accepte d'un grand hochement de tête en me prenant dans ses bras dos à lui pour qu'il me mette mon bracelet au poignet. Je n'avais pas remarquer la gravure à l'intérieur.

- Amine, c'est quoi cette date gravée ?
- Tu ne te souviens pas ma belle ?
- Si je te demande c'est que nan patate.
- C'est le jour où on à couché ensemble ! Tu vois il y a des couples qui mettent leur date de rencontre ou leurs initiales de prénom, beh moi non je mets la date de notre premier rapport.
Dit-il tout fier de l'originalité de cette date.
- haha tu changeras jamais toi hein.

N'attendant aucune réponse de sa part, je pars en faisant bien exprès de laisser apparaître mes fesses juste en dessous de sa chemise, 1...2...3 je me retourne et yes il à mordu à l'hameçon il a les yeux rivés sur mon joli postérieur. Je suis trop forte.

PDV DE AMINE

Je me rends compte à chaque minute qui passe que je suis vraiment bien avec cette fille.
Je reçois un message.

De : la femme de ma vie.

Coucou mon chéri, je voulais pas te déranger mais là je dois te mettre au courant... ton père est souffrant Amine, il est actuellement à l'hôpital car son cancer est passé au stade 5.

À : la femme de ma vie.

Pardon maman ?! Pourquoi il est à l'hôpital qu'est-ce qu'il a fait pour que son cancer empire aussi vite, aussi facilement ?

De : la femme de ma vie.

Depuis que tu as quitté la maison..., il s'est mis à fumer... donc ce matin il a fait un arrêt respiratoire mais heureusement que sa secrétaire était là pour appeller les pompiers à temps. Enfin je t'expliquerais rejoins moi à l'hôpital, celui juste à côté du building de Mathilde.

- Mathilde !! Criais-je
- Quoi que se passe-t-il Amine ?
- Habilles toi, on fonce à l'hôpital, mon père est très souffrant.
- Tu m'expliqueras dans la voiture je fais vite mon amour.
En temps normal j'aurais pu relever son petit "mon amour" mais là j'étais beaucoup trop énervé pour faire attention à quoi que ce soit, ce moment de bonheur était trop beau pour être vrai.

Deux minutes plus tard, mathilde revient. On monte vite dans mon audi et direction l'hosto. Sur le trajet je lui explique ce que ma mére ma déjà expliqué . Elle ne voit pas trop quoi me dire à part " je suis désolée Amine " je la comprends qu'est ce qu'on est sensé dire à son copain qui va surement perdre son père ? Rien mise à part "pardon..."

Bref arrivés à l'hôpital, je presse le pas avec Mathilde. La secrétaire me dit d'attendre dans la salle d'attente des réanimations au 3éme étage. On rentre dans l'ascenseur, au bout de quelques secondes, je sens la main de Mathilde s'emparer de la mienne et me dire dans l'oreille "maintenant ce n'est plus toi ou moi, c'est toi ET moi, je te soutiendrais jusqu'au bout Amine", je serre ses doigts entrelacés aux miens en guise de réponse.

Je trouve ma mére dans la salle d'attente, elle est étonnamment calme, mais dès que je la prends dans mes bras, elle s'éfondre littéralement en sanglots. Comment voulez-vous calmer une femme épuisée par son mari qui est atteint d'un cancer et qui fume et epuisée par son fils qui ne leur donne plus aucun signe de vie depuis presque 1 semaine ? Dites moi comment si vous savez.

- Maman calme toi je t'en supplie calme toi... assieds toi avec Mathilde je vais voir le docteur.
Elle s'exécute sans un mot, juste des sanglots.

Je m'avance à la reception des réanimations. Une dame vient m'acceuillir.

- Bonjour monsieur que puis-je faire pour vous ?
- Mon pére à été admis ce matin au nom de monsieur Perez, comment va-t-il ?
- Alors attendez, Perez...Perez. Ah oui le voilà alors il est encore en salle de réanimation donc attendez dans la salle d'attente son médecin va venir vous voir dans moins d'une heure.
- Merci.

Bon je suis pas plus avancé que quand je suis arrivé, mais j'ai au moins une tranche horaire dans laquelle je vais pouvoir connaître l'état de santé de mon pére.

- Monsieur Perez ? Dit un homme en blouse blanche, le médecin.
- Oui c'est bien moi et voici ma mére. Dis-je en la montrant avec ma main.

CONNARD à tout prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant