CONNARD à tout prix

chapitre XXIX

PDV DE MATHILDE

Ce soir Amine m'a invité au restaurant, je décide d'y aller toujours bien habillée parce que je veux lui plaire normal non ? Bref je suis impatiente que le dîner commence mais je n'aborderais pas le sujet.. qui fâche on va dire.
J'ai mis une robe noire simple moulante avec le dos ouvert, des talons louboutin et enfin pour le maquillage juste du mascara et un rouge à lévres rouge mat.

Je l'attends devant le restaurant j'ai pas voulu qu'il m'amène, j'avais besoin de marcher et de respirer avant de le voir, de mettre mes dernières idées en place pour être sûre de ne faire aucune gaffe ou autre bouffonnerie du genre. Je veux être parfaite, mdrrr t'es la meuf la plus imparfaite du monde tu peux pas lutter ma belle.

21h00 pile, je suis à l'heure, à peine le temps de regarder le parking que monsieur arrive devant moi, petit clin d'oeil et un léger baiser... putain pourquoi j'arrive pas à lui résister je suis vulnérable, tellement faible. Mais bon c'est lui donc au fond ça me dérange pas vraiment.

- Tu est ravissante ma belle. Dit-il avec ce fameux sourire.
- Tu est plutôt pas mal aussi toi. J'essaye tant bien que mal de garder mon calme même si son compliment à du me faire rougir comme jamais.
- On entre ? À moins que tu veuilles encore me dévisager longtemps, je sais je suis trop beau bébé. Dit-il en me prenant comme si j'étais en dessous de lui.
- Nan vas-y on peut entrer. Et ouais ! Faut redescendre de ton nuage d'Apollon.
- Après vous. Un simple geste de la main pour me faire signe d'entrer dans le restaurant.
- Gentleman en plus. Traduction : bien sûr que je vais entrer pas besoin de me montrer la porte je l'ai vu.

On rigole, aucune gène c'est dingue. C'est comme si.. on ne s'était jamais quittés, comme si toute cette histoire n'avait pas existé. Dans son regard je vois de l'amour mais il y a juste un détail qui à changer je ne saurais dire quoi mais je le connais par coeur et il a une sorte de limite entre lui et moi fin je m'exprime sûrement très mal mais je ressens qu'il y a quelque chose qui est bizarre quelque chose de nouveau. Je verrais bien si cette sensation se dissipe. On parle de tout et de rien, son père va beaucoup mieux, son cancer n'avance plus d'après Amine, il rigole et reprend goût à la vie.

Je suis aux anges, je sais c'est cucul, puéril, comme une gamine devant son premier amoureux mais c'est comme ça, je suis devenue vulnérable je suis à à ses pieds, tant pis pour moi. La soirée se termine en douceur, il me demande si il peut me raccompagner chez moi, j'accepte mais je remarque que sur le chemin il change de direction.

- Heu, c'est pas la bonne direction t'es au courant ?
- Chut je veux pas un mot je vais t'ammener quelque part tu vas voir.
- Mais..
- Tais-toi je t'ai dit !
- Bon ok..

Sur le chemin, je crois que je me suis endormi quelques minutes, je ne saurais pas dire combien d'ailleurs.

- Rèveille toi petit coeur attends bouge pas !

Il sort de la voiture ouvre ma portière je sors encore un peu endormie de ma sieste. Il me prend vous savez il me porte comme les princes dans les films, genre je suis la princesse. J'aime trop, mais j'arrive pas à dire où nous sommes.

J'entends le bruit des vagues qui viennent se jeter violemment contre des roches, le chemin est granuleux.

- Amine, j'entends la mer enléve moi le bandeaux s'il te plaît aller ! Je connais plusieurs mers prochent de chez moi mais je ne reconnais pas le bruit de celle-ci.

Et là mes yeux sont libérés du bandeau, wouah les petites bougies par terre et une simple serviette au bord des rochers, plutôt simple mais efficace.

- ça te plaît ma princesse ?
- Oui beaucoup !
- Mathilde ? Faut que je t'avoue quelque chose...
- Nan tais-toi et embrasse moi s'il te plaît !

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et m'empresse de l'embrasser, dés qu'il n'est pas avec moi il me manque, ses mains, ses lèvres, son corps tout de lui m'attire.
Mais j'ai comme un mauvais présentiment sur lui...
On s'assoit sur les rochers, il me sert dans ses bras, et me caresse les cheveux et moi je lui fais ses patouilles sur le bras, ah lala de vrai ados en mode love to live en fait c'est ça, notre histoire ressemble à celle de deux ados qui ont leur premier amour.
Mes yeux se ferment lentement bercée par le bruit des vagues, par la douceur de l'air, de ses mains. Je m'endors il me murmure " je t'aime " avant de m'embrasser sur le front.
Putain quelle soirée difficile à croire qu'il y a pas si longtemps nous étions séparés... quelle connerie on a évité putain.