chapitre XV

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*appel téléphonique*

??? : Allô ?!
Amine : heu oui qui est-ce ?
??? : C'est Mathieu ! Amine qu'est-ce qu'il arrive à papa ?! Tu ne me previens même pas et je te signale au passage que je suis son fils autant que toi hein !
Au nan pas lui, putain ! Mathieu je n'en parle jamais puisque je le considère même pas comme mon frére, il a jamais été là pour moi et pour personne d'autre par la même occasion.
A : Oh ne me cris pas dans les oreilles il est 4 heures du matin chez moi ! Et beh écoute t'avais qu'à prendre des nouvelles tout seul, ça fait combien de temps que tu n'as pas appelé papa et maman humm laisse moi réfléchir environ 4 mois nan ?!
M : là n'est pas la question bref je débarque chez toi demain à 10 heures pétantes et tâches de bien m'accueillir cette fois !
A : Ouais, tu vas voir je vais bien sûr bien t'accueillir ! Beh oui j'vais te fracasser la gueule si tu ose me faire une seule reflexions sale connard.
M : Très bien, à tout à l'heure.

*fin de l'appel téléphonique*

- C'était qui Amine ? Dit Mathilde.
- Mon abruti de frére que je croyais mort viens taper l'incruste chez moi parce que monsieur à apprît que MON père était malade. Dis-je encore énervé.
- Merde...mais t'énerves pas, écoute il cherche que ça. Donc tu vas l'acceuillir tout gentil et te défouler à la boxe après si ça peux te soulager et si tu arrives vraiment plus à te contenir tu viendras chez moi ! D'accord mon amour ? Dit-elle d'une voix tout douce et rassurante.
- Ok. Dis-je en essayant tant bien que mal de me rendormir avec Mathilde.

Quand j'ouvre les yeux, je me retrouve face to face avec l'abruti qui me sert de frère, mon poing viens instinctivement frapper dans sa gueule.

- Nan mais tu veux que je te frappe moi aussi t'es vraiment malade mon pauvre ! Cria-t-il
- Nan mais oh c'est toi le malade tu te pointes au dessus de mon lit, en me fixant. On dirait un pervers sale con. Dis-je en essayant de garder mon calme et en lui répondant avec le sourire. Je sais que ça l'énerve, oui comportement de gamins et alors.
- Bref où est ma suite ? nan mais y veut pas ma chambre aussi, sa suite mdrr pardon monsieur.
- Au fond du couloir et casse toi vite de ma chambre.

Mathilde se réveilla dès qu'il eu quitté la chambre, elle me lança un regard de compassion et me fit un gros câlin du matin, putain si l'autre erreur de la nature n'avait pas débarqué j'aurais passer une merveilleuse nuit.

Bref après avoir manger le repas du midi que Mathilde a gentimment préparé, Mathieu et moi avons pris la route de l'hôpital laissant Mathilde seule à la maison. Le trajet se fit dans un silence olympien, lorsqu'il décida de l'interrompre à mon plus grand désespoir.

- C'est ta meuf la jolie petite brunette chez toi ? Me lança-t-il avec un regarde de vieux pervers degeulasse.
- Écoute moi bien je sais pas pourquoi t'es venu, ni dans quel but mais la jolie petite brunette comme tu dis, elle est à moi et tu la touche pas parce que si j'apprends que tu lui à adresser juste un regard mal placé, je te jure sur ma vie que tu vas repartir aussi vite que tu es venu, frère ou pas frère ! C'est clair ?! Dis-je d'un seul souffle, mes mains crispées sur le volant.
- Bah alors mon fréro, on s'énerve parce que je parle de sa petite chérie ? Mais tu sais Amine, si je veux ta meuf, je l'aurais et crois moi qu'elle gardera tout cela pour elle. Alors fais pas le malin parce que j'ai toutes les cartes en mains pour ruiner ta vie. ça y est voilà son vrai visage.
- Alors c'est dont ça, tu es venu ici juste pour ruiner ma vie, de toute façon tu as toujours été jaloux de moi, de ma réussite. Mais tu sais quoi Mathieu je te laisserais en aucun cas bousiller ma vie !
- On verra bien mon petit chef d'entreprise ! Dit-il avec un sourire jaune, c'est le surnom que me donnait mon père quand j'étais petit.
J'ai garé la voiture durant 1 minute devant la porte de l'hôpital pour que l'autre descende et aille voir mon pére le temps que je gare l'audi.

Je suis arrivé dans la chambre de mon pére, leurs " retrouvailles " auraient été émouvantes si je me fiais au maquillage qui avait coulé sur le visage de ma mére. Depuis que mon pére était interné, ma mére passait ses journées entières à son chevet, c'est ça pour moi l'Amour, rester nuit et jour à veiller l'un sur l'autre, mes parents niveau mariage, amour et vie de couple, sont des modéles pour moi. C'est vrai, après 40 ans de mariage ils sont toujours aussi amoureux qu'au premier jour comme me dit souvent mon pére.

Bref, je parlais avec Mathilde par texto. Quand mon frére fit gentimment remarquer à ma mére que je ne lachais pas mon iphone et que c'était impoli, et ma mére ne manqua pas de me le faire remarquer. Du coup j'ai prétexter une pose clope pour sortir de cette chambre remplie de discussions hypocrites.
Mathilde m'envoya un message me disant de la rejoindre chez elle quand j'aurais déposé Mathieu chez moi, d'ailleurs  je lui laisse une semaine pour repartir à sa petite vie de merde et réapparaître comme une fleur dans 5 ans au moins.

Deux heures après nous sommes repartis mon frére et moi. Sur la route je lui ai montré ou se trouvais la station pour louer des voitures de luxe genre audi r8 comme moi ou alors une porshe fin bref, je me depêchais de l'éjecter chez moi pour aller chez Mathilde, j'adore les surprises qu'elle me prépare à chaque fois.

J'étais maintenant chez elle et je m'attendais à ce qu'elle soit dans une petite nuisette ultra-sexy comme elle a l'habitude de porter mais nan elle était vêtue tout simplement, du style : jean, tee-shirt des lakers et des baskets louboutin.

- Bon maintenant tu me laisse prendre les commandes, et je vais te bander les yeux et tu pourras les ouvrir si et seulement si je t'ai dit oui. Ok ? Dit-elle d'une voix assurée.
- Ok.
Elle acquiesça d'un large sourire avant de me conduire jusqu'a son range rover. Avant de démarrer, elle me banda les yeux. Le trajet était long genre au moin deux heures je pense. Durant lequel on a parlé de tout et de rien, de mon frère, des jolies nuisettes qui la mettait tant en valeur, etc...

Lorsque la voiture s'arrêtai, pas difficile de comprendre que l'on était enfin arrivés. On sortit de la voiture et elle me guida sur à peu près 800 m et elle de détacha le bandeau. Je pouvais pas en croire mes yeux ! Sa surprise était comment dire.... EXTRA.
On allait tous les deux faire....

CONNARD à tout prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant