Traquée par mon gang.

Chapitre 1.

Il y a au moins dix hommes. Peut être plus. Je ne sais pas. Je ne comprend rien. Ma mère crie tellement fort. Mon père suppli à genoux un homme, grand, musclé, rempli de tatouages, pointant un fusil sur lui. Un homme me prend dans ses bras et me sort du salon. Je me débat mais vu ma petite taille, sans force, je ne peux rien faire face à ce géant. Je pleure et crie "Papa ! Maman !". Puis soudain, deux coups de feu. Mon cœur semble cesser de battre. Il fait nuit. Je monte dans une grosse voiture. À l'intérieur deux chiens et deux hommes armés, tatoués. L'un des chiens se mets à aboyer.

Je me réveille en sursaut, le fameux chien qui aboie c'est Spike, mon pitbull, il doit avoir faim. Chaque nuit, ce putain de rêve me hante. Ce que j'ai vécu et que je ne peux effacer de ma putain de mémoire. Je me redresse en me tenant la tête, comme ci j'étais encore dans ce cauchemar.

Moi: Oui mon gros, deux minutes.

Il me répond en remuant la queue. Lexa, elle, attend assise près de la porte. Lexa, c'est mon deuxième chien, un doberman. Ces deux chiens là, je les ai pris avec moi en m'échappant de mon putain de gang. 12 putains d'années je suis restée là-bas. 12 putains d'années où j'ai appris à me servir de ces putains de flingues, où j'ai vendu des tonnes de drogues, où je me suis battue jusqu'à en tuer quelques-uns de mes propres mains.

Non, mon enfance n'a sûrement pas été simple comme les autres. J'ai connu les Barbies et les jeux vidéos, puis ensuite je suis passée de ce monde à celui de la drogue et des armes à feu. C'est clair, ca fait un drôle d'effet. Mais bon, peut-on changer ça? Non.

Je me lève de mon matelas dégueulasse trouvé quelque part dehors. Ici, c'est mon repère, une petite maison abandonnée, sans eau ni électricité. Un squat quoi. Je ne peux même pas me laver. J'enfile mon bandana autour de mon cou et le remonte pour couvrir ma bouche. Il est l'heure de sortir pour aller voler de la bouffe. Les chiens sont heureux, ils le savent très bien, c'est notre petite habitude. Mais apparemment, c'est pas pour tout de suite.

Un bruit suspect attire l'attention des chiens à travers la porte. Je claque des doigts, Lexa me ramène mon flingue. Je sais ce que c'est, je sais qui c'est. Quelqu'un défonce ma porte.

Moi: Attaquez!

Mes chiens se déchaînent sur deux types armés alors que je tire. Seulement deux putains de balles et c'est réglé. Je suis devenue tellement forte, je peux les remercier pour ça.

Une fois les deux connards au sol, je m'approche doucement de la porte au cas où ils ne seraient pas seuls. J'envoie Lexa et Spike faire un tour et vérifier le périmètre. J'espère que les coups de feu n'ont attirés personne. Je les désarme, puis mets leurs fusils à pompe dans un grand sac de sport.

J'en reconnais un, Greg. Salop. J'enfile ma veste, attrape mon unique couverture et quelques affaires volées puis les ajoute à mon sac. Il est temps de quitter cet endroit, je suis découverte.

Direction le magasin de bouffe, j'ai une putain de dalle. Tout ça ne me fait plus rien maintenant. Déjà deux mois que j'ai quitté le gang. Déjà 5 hommes de tués. Je progresse bien et vite. En 12 ans, j'ai bien eu le temps d'apprendre. Je retrouve les chiens en passant devant la route. Cette vieille baraque abandonnée, je peux lui dire adieu. Le chemin est assez long jusqu'à la boutique. Des voitures klaxonnent quelques fois. Je leur répond par un véritable putain de doigt d'honneur. Arrivée au magasin, j'entre avec mes chiens.

Vendeur: Bonjour mademoiselle, excusez moi mais les chiens sont inter..

Moi: Ferme là, j'entre où je veux avec les chiens.

Vendeur: Je vais devoir appeler la sécurité.

Moi: Qu'est ce que j'en ai à foutre.

Je regarde les différents paquets de bonbons et gâteaux, j'ai vraiment faim. Il se penche sur ton téléphone. Je me retourne vers lui et lui attrape l'oreille.

Moi: Écoute moi bien petit con, fais ça et t'es un homme mort.

Je lui montre discrètement ma lame de couteau en la sortant de ma manche, la posant sous sa gorge. Il repose son téléphone et s'assoit sur sa putain de chaise. Je prend quelques paquets de chips, des gâteaux, du pain, du coca, et pour finir de la viande rouge. Je fourre tout dans deux sacs plastique puis sort du magasin. L'autre abruti va appeler les flics. Pour la peine, volons lui sa putain de bagnole. Une vieille Renaud toute pourrie. Mais bon, c'est bon à prendre. Je casse le carreau puis ouvre la portière. Voler des voitures, c'est tellement facile, merci le gang. Je branche les fils entre eux puis démarre, l'autre sort du magasin en gueulant. J'appelle Lexa et Spike.

Moi: Allez les gros, on y vas.

J'ouvre les portières de derrière, ils montent, je referme. Tout ça sous les yeux de cette putain de mauviette. Je démarre et c'est parti. Tant pis pour les flics, je serais déjà très loin dans peu de temps.

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Voici le premier chapitre, j'espère que ca vous plait!
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