Chapitre 13.

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Il pose sa main sur ma taille et m'embrasse. Par réflexe, même si au fond j'en ai envie, je le pousse et me force à fermer les yeux.

Moi: Non. Je... je peux pas Nolan.

Nolan: Mais pourquoi?

Je rouvre les yeux et le regarde.

Moi: Je ne peux pas.

Nolan: J'te croyais plus marrante que ça.

Il se redresse et sors de la voiture. Je replace bien mon tshirt puis remet mon bandana. Je ne place pas un mot. Je n'ai pas la force de lui dire, je n'ai pas la force de lui avouer que ça me hante ce qu'il m'est arrivé.

Je le regarde. Il prend son chien et va faire un tour. Je sors de la voiture puis contemple les étoiles. Je tape sur le capot de la putain de voiture. J'en ai marre de cette putain de vie de merde. Je ne pourrais plus jamais vivre normalement. Vivre comme une fille normale. Jamais.

Je donne à manger et un peu d'eau aux chiens. Ils en ont rien à foutre eux de leur vie. Ils se sacrifient pour moi, chaque jours, à chaque fois que ces putains de bâtard viennent me chercher.

Nolan revient de sa promenade, il est 4h26 du matin. Je suis dans la voiture, mangeant mes délicieux croissants. Il entre après avoir fait monter son chien.

Nolan: Bon, on fait quoi beauté?

Moi: Ne m... euh... on va chercher un endroit?

Nolan: Ca marche.

Je démarre. J'allais une fois de plus lui gueuler dessus, puis en fait, je me suis rendu compte qu'il n'avait rien dit de mal. La route est longue, j'essaie de parler de choses et d'autres.

Moi: Ton épaule, ça va?

Nolan: De mieux en mieux, je peux la bouger.

Moi: C'est bien alors.

Il ne répond pas, c'est comme si l'atmosphère avait changé, comme si il était mal à l'aise. Je ne sais plus quoi dire, je reste concentrée sur la route.

Soudain des phares jaunâtre apparaissent derrière. Je mets ma capuche, Nolan fait de même. La phares sont de plus en plus proches. Nolan attrape le sac avec les armes et en prend une. La voiture nous double et reste à notre niveau. Je regarde par le carreau, les vitres sont teintées. Elles s'abaissent. Je sors mon flingue, j'aperçois alors des hommes armés et masqués.

Avant que quoi que ce soir ne se produise, j'appuie à fond sur l'accélérateur et me mets sur le côté gauche de la route pour les bloquer. Nolan pointe son arme vers l'arrière. Ils tirent sur nous. Je m'abaisse tout en conduisant. Mais je ne peux pas laisser Nolan se sacrifier à nouveau, je dois faire quelque chose mais à part des zigzag je ne sais pas quoi faire, la pression monte. En me redressant, je vois face à nous un énorme camion. Je n'ai que le temps de bifurquer sur la droite. Nolan est secoué et perd l'arme.

Nolan: T'es vraiment une grosse merde !

Moi: Ferme ta gueule ! Si j'avais pas fait ça tu serais mort abruti!

Il explose de rire, moi aussi. En fait, je crois que ce genre d'événement nous fais vivre et aimer la vie. Être aussi proches de la mort tout le temps, c'est pour ensuite mieux aimer la vie.

Je freine d'un coup et fait un dérapage. Nous sommes les deux voitures en face à face. Je prend une mitraillette et descend. Je tire sur la putain voiture qui arrive a toute allure. Nolan sort et me tire pour que je ne me fasse pas écraser.

Nolan: MAIS T'ES COMPLÈTEMENT MALADE !

Moi: Ce n'est pas à toi de te sacrifier ! Cette fois je les tuerais !

La voiture s'arrête et les hommes descendent. Je fais descendre les chiens puis tire sur ce qu'il y a devant moi, deux hommes sont touchés. J'envoie Spike à l'attaque, Lexa me protège. Nolan tire lui aussi après avoir pris une autre arme.

L'un des hommes arrive en courrant. Je n'ai plus de balles. Je constate que Nolan non plus alors il ordonne à son chien d'attaquer. Pendant que Nolan est à terre, le dernier homme s'approche de moi. Je sors mon fameux couteau il me menace. Il est armé d'un poing américain. Lexa et Spike lui attrapent les jambes. Il sort une arme de derrière son short. Il s'apprête à tirer sur Spike. Mon putain de sang fait qu'un putain de tour.

Alors toi mec, même pas en rêve.

Je maîtrise son bras et lui enlève le flingue. De haine, je lui donne une grosse patate, puis deux, trois, pendant que les chiens s'acharnent sur lui. Je suis entrain de le tuer.

Puis j'entends un coup de feu, je relève la tête espérant que c'est Nolan qui ai tiré. Ma bouche s'ouvre instinctivement. Mon coeur cesse de battre. Son chien. Il est touché. Son regard est rempli de haine et il hurle sa rage. Il attrape l'homme par le col et lui met une énorme droite, un coup de tête.

Je ne peux pas voir la suite du combat. Une main me tire les cheveux par l'arrière. Je baisse la tête, ce connard n'est pas encore crevé. Je l'enchaine de coups de poings alors que mes larmes coulent. Je lui enfonce les pouces dans des yeux. Il hurle. Ses molets sont en sang. Je lui crache à la gueule et l'achève avec son propre poing americain. J'en ai fini avec lui.

Quand je me relève Nolan est agenouillé près de son chien et le tient dans ses mains en sang. Je suis dégoutée. L'homme est à terre, la mâchoire cassée et des trous partout sur le corps. Je m'approche de Nolan et le prend dans mes bras en pleurant. J'aurais du l'aider au lieu de laisser ma haine prendre le dessus.

La scène est horrible, il y a du sang partout. Nolan se lève avec son chien dans les bras. Il l'amène dans l'herbe et commence à l'enterrer. Je n'ose pas lui parler, son visage haineux me fait extrêmement peur. Une fois que j'ai bougé les corps pour les cacher, je fais monter les chiens qui se sont bien amusés puis me change. J'ai trop de sang sur moi.

Traquée par mon gang.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant